Bien que je ne sois pas le plus fin connaisseur sur l'homme invisible, je reste un fanatique de ce personnage mythique crée par H. G. Wells, en 1897. Son passage dans l'univers des adaptations de Universal Studios. ne fit que le rendre plus populaire. Il participa à multiples adaptations, mash-up entre monstres et même de nouvelles adaptations dans des films tels que The League of Extraordinary Gentlemen. Pour autant, ce n'est pas la seule fois que l'homme invisible fut adapté en film dérivé et on l'introduit même à la comédie! Ce fut le cas avec Memoirs of an Invisible Man, une adaptation du roman de H.F. Saint qui met en vedette Chavy Chase et Sam Neill!
Cette réadaptation du mythique homme invisible suit Nick Halloway, un homme d'affaire ordinaire passent sa vie dans un travail qu'il aime peu. Un jour, il tombe sur Alice Monroe, une jeune femme très jolie qui tombe vite sous son charme. Après le rendez-vous, Nick boit toute la nuit pour se rendre à un séminaire avec la gueule de bois, le lendemain. Pendant le séminaire, il arrive un accident troublant qui fait briser le laboratoire de scientifiques. Le bulding et Nick ont des effets secondaires les rendent invisibles! Nick sera vite pris comme un cas particulier pour des expériences menées par David Jenkins, un espion véreux. Sentent la menace, Nick ira dans tous les coins de la terre pour lui échapper et vivre paisiblement avec Alice!
Bien qu'avec un certain mérite, Memoirs of an Invisible Man est une des nombreuses comédies mettent en vedette Chevy Chase qui me font réaliser que j'aime seulement cet acteur pour Le Sapin à Des Boules! Outre cette comédie, Chevy Chase me laisse dans une indifférence totale tout comme ces films! Tout d'abord, le côté comique de cette réadaptation du roman de H.G Wells est assez plat et facile. Que ce soit la séquence où les hommes du gouvernement voyant Chase faire des singeries dans un miroir avec un chapeau sur la tête ou Chase qui ne réalise plus qu'il est invisible et est sur le bord de se faire écraser... c'est facile et vraiment pas drôle!
Pire encore, la narration fréquente de Chase pendant tout le 90 minutes de Memoirs of an Invisible Man est fatigante et en aucun cas utile au déroulement de l'intrigue. Cela aurait été intéressant par parcimonie ou pour les moments importants... mais les scénaristes Robert Collector, Dana Olsen et William Goldman et le monteur Marion Rothman rendent cela beaucoup trop important pour une narration! Surtout qu'il s'agit d'un enregistrement que les images auraient pu nous faire imaginer les dires de Chase! Autrement, l'aspect trop léger qui sort de l'invisibilité rend la gimmick trop banale! Chase semble prendre le tout trop positivement et de façon légère. Si on compare à Kevin Bacon qui pétait les plombs à ne pas voir son reflet dans le miroir dans Hollow Man... c'est raté!
Autrement, le concept de l'invisibilité dans cette oeuvre de John Carpenter n'est jamais clair! Tout d'abord, Chevy Chase peut se mettre des vêtements et demeuré invisible et ne même pas se voir lui-même, sauf nous spectateur! Jusqu'ici, ça va. Mais pourquoi dans ce cas, quand il met des vêtements pour être visible, nous pouvons tous le voir et même la population ?!? Est-ce une seconde couche de vêtements que ça prend ?!? Heureusement que le concept du maquillage ou de la pluie n'est pas aussi cabochon et mal introduit!
Côté technique, la grosse qualité de Memoirs of an Invisible Man est la réalisation de John Carpenter (Halloween, The Thing, Prince of Darkness, They Live) qui livre des gimmicks visuelles intéressantes et plusieurs scènes grandioses comme le passage de la pluie ou les séquences où Chase est entourer de méchants qui veulent le repérer! Ça peut paraître banal, mais John Carpenter tourne ces séquences avec passion et prouve qu'une simple scène banale peut être fascinante sous sa tutelle! William A. Fraker livre une direction photo très belle avec des couleurs vives non-négligeable! Pourtant, c'est surtout les effets spéciaux à l'ordinateur avec Chase qui, en enlèvent sa tenue et son maquillage, disparaît instantanément! Par-contre, c'est surtout dans la séquence des parties visibles et invisibles du bulding qui fait autant mouche niveau effets spéciaux!
Une chose qualité technique de Memoirs of an Invisible Man est la musique époustouflante de Shirley Walker (Todd McFarlane's Spawn, les trois premiers Final Destination, Black Christmas, Batman : The Mask of The Phantasm) qui est excellente, héroïque et avec un côté comique et dramatique à la fois! Dommage que la compositrice est morte de nos jours!
Bien que cela soit assez superficiel, j'adore la romance entre Chevy Chase et Daryl Hannah. Elle se développe doucement et paraît très vraie! Disons que leur romance n'à pas l'air trop heureuse ou mielleuse comme trop de productions hollywoodienne! Bravo!
Les acteurs principaux ont un certain charisme! Bien que Chevy Chase me laisse indifférent ici, son personnage est intéressant et avec plusieurs bonnes lignes. Daryl Hannah (Splash!, Kill Bill, Mother, Zombie Night) donne une performance très bonne et qui mérite des éloges. Sam Neill (In The Mouth of Madness, Jurassic Park 1 & 3, The Possession) donne une performance excentrique et dynamique!
Bien que Memoirs of an Invisible Man soit une autre comédie de Chevy Chase qui me laisse bien indifférent, ce n'est pas pour autant un mauvais film et la réalisation de John Carpenter est l'un des plus grands mérites de cette production! Bien que j'aime le produit fini offert par John Carpenter, j'aurais bien voulu voir ce qu'aurait été Memoirs of an Invisible Man sous la tutelle de Ivan Reitman (Ghostbusters 1 & 2) qui fut le premier réalisateur sur ce film avant d'être renvoyer à cause d'un conflit avec Chase! En tout cas, je recommande quand même Memoirs of an Invisible Man sans dire que vous serez devant un classique.
Note : 2.5/5