Invité Invité
| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) Jeu 9 Juil - 15:32 | |
| - Bob Boyle a écrit:
- Après moi je ne faisais que relever la contradiction hein, je n'oserais jamais m'immiscer dans un débat entre deux français.
Avec la réputation de con qu'on a Ne rentre pas dans le débat |
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Gregg Modérateur
Nombre de messages : 5046 Age : 45 Localisation : The perfect slavery land! Date d'inscription : 19/07/2010
| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) Jeu 9 Juil - 20:09 | |
| - DieSydney a écrit:
- Gregg a écrit:
- la teneur adolescente du métrage m'aura ramené à des oeuvres de tristes augures, comme, par exemple, une énième purge du sieur Wes Craven!
Un sacré compliment que tu nous fait là, la teneur adolescente des films de Craven étant de haut niveau. On pourra citer My Soul to Take Tu viens de poser le pied sur une mine! My Soul To Take est le premier film qui m'est venu à l'esprit en regardant It Follows et je ne crois définitivement pas que nous tenons ici du cinéma de qualité. Après, puisque c'est dans l'air du temps, on dira que "c'est subjectif". | |
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Hans-Landa Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1411 Age : 37 Localisation : St-Foy/Québec Date d'inscription : 01/01/2010
| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) Jeu 23 Juil - 8:49 | |
| Une vraie bombe ce film! Enfin un film d'horreur original, bien filmé, bien « sonorisé ». J'ai failli me pisser dessus deux fois à cause de la bande sonore! | |
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Arthas_117 Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 2595 Age : 29 Localisation : DERRIÈRE TOI !!! Date d'inscription : 02/12/2009
| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) Jeu 27 Oct - 23:50 | |
| Lors de l’année de 2014, un film au nom de It Follows prit l’audience du genre de l’horreur. Tous disaient que ce film était un des meilleurs à avoir sorti depuis des grands tels que Le Cercle, The Descent ou The Conjuring. Disant que tout était maitrisé à la perfection et que la terreur imprégnait l’ADN de ce chef-d’œuvre envers son audience. Depuis une essence qui nous suit sans arrêter, tel le danger de la menace dans ce film. Moi je suis content que pour plusieurs, vous avez vus cela mais honnêtement. J’ai juste vu un bon film d’horreur indépendant…
L’histoire se passe durant les années 70…80? 2000 ? Ce n’est pas clair (et je sais que c’est voulu mais je suis toujours confondu à chaque visionnement). Jay, une nana de 19 ans, a un rendez-vous avec un mec au cinéma. Ce dernier n’arrête pas de regarder s’il est traqué ou non et il décide avec elle de sortir de la salle. Ne sachant pas le pourquoi de cela. Jay accepte quand même de le revoir. Lors d’une nuit intime dans son véhicule, elle a alors une aventure passionnée avec le jeune homme qui tout de suite après, l’endort avec du chloroforme ! En se réveillant attachée après une chaise. Jay se demande ce qui se passe et son « one night partner » lui montre au loin une silhouette s’approcher. Lui disant que seuls ceux qui ont et ont eu la malédiction peuvent voir ce qui les traque pour tuer la personne ayant en soit-ce qui fait d’eux une cible. Ça suit alors là ou Jay est et elle toute terrifiée. Cette dernière se fait reconduire chez elle. Sachant que quelque chose la traque, loin mais tout en approchant pas à pas…
It Follows est ce que j’appelle cela un film original. Le concept du danger dans ce film est du jamais vu et s’en est cauchemardesque. Tel la mort qui nous traquent tous et dont nous savons qu’elle nous rattrapera un jour ou l’autre. Puisqu’en vivant, nous sommes toujours en train de fuir. En mangeant, en se guérissant, ect. Nous prenons toujours un détour pour éviter ce qui nous traque derrière et à un moment. Elle nous rattrapera… Ça est probablement l’un des meilleurs antagonistes qui existe dans le panthéon du genre de l’horreur. Ça ne parle pas, Ça ne se lit pas dans son regard neutre des formes que Ça « porte ». Ses mouvements sont lents et respectent la norme sociale des lieux urbains (marcher sur le trottoir, cogner à la porte, ect). Le cinéaste du film, David Robert Mitchell a même commenté que Ça pouvait prendre l’avion si nécessaire. De tous les personnages dans ce film, son antagoniste silencieux est le plus intriguant et le meilleur de tous. La jeune Jay l’est aussi en tant que simple étudiante qui est dans le pire cauchemar de sa vie. Mais le prédateur est juste fascinant par son idée de base. Moi-même écrivain, je me fais des idées sur ce que Ça pourrait prendre comme parcours avec d’autres types de proies tellement les possibilités sont grandes (un vétéran de guerre, un Président, Chuck Norris, ect). Je suis surpris et soulagé que ce film n’ait pas connu de suite ou d’un autre chapitre dans son univers.
Hormis pour l’introduction, nous sommes témoins de la phase que Jay traverse. Avec tout ce qui se passe de sa simple vie basculée par une mort qui la poursuit dans un Détroit déjà rongée par cette dernière à la moitié. Nous la suivons et voyons ce qu’elle vit comme cauchemar (plans de caméras à la première personnes, 80% du film est visuellement sur elle, ect). On ne s’identifie pas pour elle mais on a de la compassion pour cette jeune demoiselle. On veut qu’elle s’en sorte. J’avais plus peur pour elle que n’importe quoi d’autre dans ce film. Encore là, avec la fin et des éléments en détails dans le film. Je me doute qu’ils s’en soient sortis… Un autre élément qui rajoute le côté unique à l’univers du film, c’est que rien n’a de sens. Au début, notre Y’a se baigne dans la piscine tel un bon passe-temps durant un été chaud. La journée d’après, tout le monde dans file au cinéma (et par tout le monde je dis bien TOUT LE MONDE) porte des vêtements épais d’hiver ! Deux jours plus tard, c’est l’automne et ses feuilles mortes. Une autre encore et c’est l’été. Les saisons sont complètements désorganisés et sans sens. Et comme tout cauchemar, rien n’a de sens ! Mais si l’oscar doit aller à quelqu’un dans ce film. C’est Richard Vreeland, mieux connu au nom d’artiste de Disasterpeace. Avec sa musique chaotique et électronique de sons rétros des années fin 70, milieu 80. Il nous signe ici une symphonie unique et hantante au style jamais entendu dans un film comme tel. Aucun son de jumpscare, juste une montée d’effroi dans le cœur à la surprise d’une grandeur dangereuse qui traque toujours sans s’arrêter. Avec ses certains moments de calmes et de vie sur l’environnement entourant notre Jay dans un cauchemar à la fin ambiguë. Je comprends pourquoi tant veulent écouter ce genre de musique électronique en format vinyle et croyez-moi. Je pense que s’ils auraient enregistrés le son de la musique en se format pour le film. Ça aurait encore mieux renforcée le climat « sans sens » de l’univers de de rêve. Je peux comprendre pourquoi tant ont adorés ce film. Moi-même j’en fait partie. Malgré que je ne vois pas le « phénoménal » que dégage l’essence de cette œuvre chez tant de passionés. Je peux quand même comprendre et soutenir le fait qu’It Follows soit un des meilleurs films d’horreurs sortis depuis ses dix dernieres années. | |
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Pazuzu Fraîchement mort!
Nombre de messages : 240 Date d'inscription : 27/06/2017
| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) Lun 7 Aoû - 8:13 | |
| L'idée de base du scénario était plutôt bien pensé : une malédiction touchant la jeunesse américaine et se transmettant par relation sexuelle. Hélas le potentiel n'est pas exploité. Le scénario est confus, répétitif et surtout lent. On attend des explications qui ne viennent pas (d'où vient cette malédiction ? Comment est-elle apparu ?). Malgré la présence de quelques moments horrifiques plutôt bien mis en scène, on n'est jamais réellement captivé La psychologie des personnages est pour ainsi dire inexistante et malgré une certaine angoisse, on ne ressent jamais de réelle frayeur. Le cinéaste dit s'inspirer d'Halloween, mais n'est pas Carpenter qui veut. Un film qui laisse un sentiment à la fois de frustration et d'inachèvement. | |
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| Sujet: Re: It Follows (2014, David Robert Mitchell) | |
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