The Car (Tommy Wiseau, 20XX)

Tommy Wiseau Announces “The Car,” Long-Awaited Sequel to Cult Classic “The Room”

The man at the center of The Room is its enigmatic writer, director, producer, and star Tommy Wiseau, a curious man of indeterminate origin who has done his best to spin what could have been an immense personal failure into a lucrative underground mechanism. Today, Wiseau tours the country for screenings of the film, doing Q&As in order to provide fans about as much access to the inner-workings of his mind as he will allow (which, really, is not much). Despite Wiseau, by all accounts, being incredibly protective of both his image and his work, he siphons as much positivity as possible from a response fueled in large part by derision.

But the other accelerant in that fuel, perhaps equally as large as mockery, is a love that is as genuine as the effort Wiseau put into his passion project (albeit an incomprehensibly feeble effort all the same). Devotees to The Room are fiercely loyal, and they have turned showings of the film into Rocky Horror-esque audience-participatory spectacles with cosplaying, spoon- and football-throwing, and uproarious cat-calling. No matter how many times fans have seen the film, they are seemingly always hungry for more.

Those loyalists will no doubt be pleased to learn that Wiseau, whose age is every bit as uncertain as his origin, is planning a follow-up to the film that launched a thousand catchphrases. The filmmaker spilled the beans during a Q&A at a recent screening, divulging both the title and the new setting in two words: The Car.

“It is so American, driving cars,” Wiseau said. “Everybody has one, but not everybody, and the everybody who don’t have them wants them. It is perfect picture of America, men in cars facing life and talking about women. I drive car. I do so much thinking in the car, it is safe space for thinking, and it is perfect reflection of real life. So I want to make that movie.”

Wiseau did little to dissuade from the suggestion that the film may take a supernatural route. When reminded that Johnny kills himself at the end of the film and would not be able to appear in a sequel unless he was a ghost or vampire, Wiseau simply laughed and said, “Don’t worry about it.”

Asked why it is important to him to make The Car, Wiseau said, “I think that kids should know about the way people talk in cars, when they drive the car, when they sit in the car. It will be about how to talk to other people in the cars, and it will help future drivers learn a lesson about that.”

Asked about which original characters and/or actors would return, the tenor of the evening turned serious, if only for a moment.

“I don’t need them, okay? I haven’t talked to them, they are ingrateful [sic], they don’t care what I do for their careers. They are nothing without my film. Greg [Sestero] write his stupid book and sell it, he thinks he is so great, but it only makes more people love my movie, not him. I don’t care. Do you know me? I make the movie, and I choose who is in the movie. I choose The Car, not them. If I want, I will play all of the parts. I can be Eddie Murphy, I can be Tyrone Perry [Tyler Perry], okay? I think I am done taking questions right now.”

The evening proceeded past that strange outburst, and the crowd didn’t miss a beat: fed by the possibility of a sequel, albeit one unlikely to recapture the same magic as the original, they roared their approvals and “Oh hai, Mark” at the screen. Certainly, The Car will have a large legacy to live up to.

Source: https://thenewswheel.com/tommy-wiseau-announces-the-car-long-awaited-sequel-to-cult-classic-the-room/



Dieu existe finalement...

Il ne peut pas y avoir de traduction ?

HorrorZone a écrit:

Il ne peut pas y avoir de traduction ?

Hmm...Nah .

Bonjour.
Une traduction pour les non-anglophiles :

Derrière «The room»,  il y a son producteur,  réalisateur et vedette Tommy Wiseau, un homme bien curieux d’origine indéterminée ayant fait de son mieux pour transformer ce qui aurait du être un terrible fiasco personnel en réussite underground lucrative. Aujourd’hui, Wiseau parcourt le pays en projetant son film, donnant des conférences, interviews afin de donner comme il l’entend (encore faudrait-il qu’il y entende grand-chose) à ses fans autant que possible l’accès aux méandres de sa créativité.
En dépit du fait qu’il soit très protecteur vis-à-vis de son image et de son travail, Wiseau dégage beaucoup de positivisme alors que son travail est en grande partie sujet à dérision.
Mais autant que de moquerie, il y a beaucoup d’amour qui émane des efforts que Wiseau déploie dans son projet passionné (efforts visiblement très faibles à la vue du résultat). Les fans de «The room» sont férocement loyaux et ont changé les projections du film en spectacles participatifs digne du «Rocky Horror picture show» grâce à des déguisements, répétitions de dialogues, sifflements et une bonne ambiance générale. Et peu importe le nombre de fois qu’ils ont vu le film, ils en redemandent.
Ces loyalistes seront sans conteste heureux d’apprendre que Wiseau, dont l’âge semble aussi incertain que ses origines, est en train de travailler sur une suite au film ayant lancé une succession de dialogues mémorables. Le cinéaste a lâché le morceau lors d’une récente projection, divulguant à la fois le titre et l’unité de lieu en deux mots : La voiture.

«C’est tellement américain de conduire» a dit Wiseau. «Tout le monde a une voiture, sauf ceux qui n’en ont pas et ceux-là en veulent une aussi. C’est la représentation idéalisée de l’Amérique : des mecs en bagnole qui refont la vie et parlent des femmes. Moi-même je conduis et je pense souvent dans ma voiture car c’est un endroit tranquille pour la réflexion et c’est le miroir de la vraie vie. Alors je veux en faire un film».

Wiseau n’a pas fait beaucoup d’efforts pour contredire les propositions d’en faire un film fantastique. Aussi quand on lui a rappelé que le personnage de Tommy (SPOILER) se tue à la fin de «The room» et ne serait donc capable de réapparaitre que sous la forme d’un fantôme ou d’un vampire, Wiseau a tout simplement ri et s’est fendu d’un «Ne vous inquiétez pas pour ça !».

On lui a aussi demandé pourquoi il était si important pour lui de faire «The car» et Wiseau a répondu : «Je pense que les enfants devraient en savoir plus sur ce qui se dit dans les voitures, par ceux qui les conduisent comme ceux qui sont assis dedans. Ce sera à propos de la façon dont on doit se parler en voiture et ça aidera les futurs chauffeurs à apprendre une leçon là-dessus.»

Enfin, la question fut aussi posée à Wiseau à propose du casting et de quels personnages et acteurs reviendraient sur ce projet. Le cinéaste vedette de la soirée s’est alors, pour un instant, montré très sérieux :
«Je n’ai pas besoin d’eux, d’accord ? Je ne leur parle plus, ils ne sont pas charitables. Ils se fichent de ce que j’ai fait pour leur carrière. Ils ne seraient rien sans mon film. Greg Sestero a écrit son stupide livre et il l’a vendu, il pense qu’il est génial. Mais en fait ça fait plus de gens qui aiment mon film, pas lui. Je m’en fous. Vous me connaissez ? Je fais le film et je choisis qui sera dans le film. J’ai choisi la voiture, pas eux. Si je voulais, je pourrais jouer tous les rôles. Je peux être comme Eddie Murphy. Je peux être comme Tyrone Perry, d’accord ?! Je pense que j’en ai fini avec vos questions maintenant.»

La soirée s’est poursuivie après ces déclarations saugrenues, et l’audience n’en a pas manqué une seule miette. Nourris par la possibilité de cette suite et dans l’espoir d’y retrouver la même magie que dans le film original, les spectateurs ont hurlé leur joie à coups de «Oh hi Mark» directement vers l’écran. Il est d’ors et déjà certain que «The car» bénéficiera d’une pérennité exemplaire.

Merci beaucoup Crazy pour cette traduction.