CHOIX DU STAFF: TOP 10 MEILLEURS FILMS 2016

Bonjour tout le monde!

C'est déjà la fin de l'année. Quelques membres d'horreur-web, soit Mr. Horreur-Web et moi-même, ont profité de l'occasion pour dévoiler leurs tops 2016.

Mr. Horreur-Web

Bob Boyle


Et vous, quels sont vos films d'horreur favoris parus cette année?

Bonjour et meilleurs vœux à tous.
Bon, l"année horrifique 2016 est à présent terminée et j'ai beaucoup lu et entendu qu'elle était exceptionnelle. Certes, il y avait de la quantité. Mais selon moi, on repassera pour la qualité. Alors peut-être que j'en attends trop, peut-être que je deviens aigrie...mais je pense que le genre n'avait pas grand chose à proposer durant ces douze mois écoulés. A tel point qu'on raccroche aux branches des films d'horreur qui, à mon avis, n'en sont pas vraiment. C'était la tendance 2016, ça. Quoi qu'il en soit, voici ce que je pense de l'horreur d'avant 2017:

J'ai adoré :

"The shallows" : pas vraiment de l'horreur pure et dure, plus un récit d'aventure et de survie mais une mise en scène somptueuse, une héroïne formidable,un rythme soutenu. Une des grandes réussites du "film de requins".
"I am a hero" : drôle, fou, bourré d'idées, triste, émouvant et souvent terrifiant, l'une des toutes meilleures adaptations de manga sur grand écran ! Personnages charismatiques en diable, rythme effréné et claque visuelle. L'un des plus fiers représentants actuels d'une certaine vitalité du cinéma japonais.
"The girl with all the gifts" : intense, beau, passionnant. On pense beaucoup à "28 jours plus tard",évidemment, mais le film de Colm McCarthy possède sa propre identité, avec un casting fascinant et une mise en scène ample et élégante.
"31" : le cinéma de Rob Zombie tourne en rond. Oui. Mais ce monsieur sait malgré tout très bien ce qu'il fait en termes de "film d'horreur" pur et dur, "31" demeure le meilleur représentant de ce que le cinéma peut proposer ces dernières années.
"Clown" : du cinéma méchant mais pas bête. Une créature vraiment terrifiante, une ambiance oppressante qui parvient sans peine à transcender un thème dont on aurait très bien pu se moquer. Chapeau !

J'ai apprécié :

"Train to Busan" : pas exempt de défauts notamment dans sa construction scénaristique, parfois embarrassé par des moments lacrymaux "à la coréenne" un peu lourds mais une virtuosité visuelle, une belle intensité et de l'angoisse à revendre.
"Seoul station" : L'avant "Train to Busan" sous forme de film d'animation. Un drame social et sociétal de qualité au service d'un récit horrifique assez intense.
"The conjuring 2" : pas une grande fan du précédent mais conquise par celui-ci, qui joue pourtant sur les mêmes codes. Mais Wan et Whannel connaissent leur affaire et proposent un tour de montagnes russes qui passe par le manoir fantôme et les acteurs sont exceptionnels. Du bon cinéma de studio.
"I am not a serial killer" : de l'horreur tournée en seize millimètres par un réalisateur talentueux. Le film se suit parfois avec distance mais l'idée est audacieuse et l'interprétation convaincante.

J'ai été déçue :

"The witch" : moui...tout ça pour ça, dirai-je. Je comprends et respecte les intentions de Robert Eggers mais son film ne m'a emmenée là où j'aurai voulu aller. Assez hermétique à l'ambiance en dépit d'une réalisation de fort belle qualité et du travail des comédiens. Ca se veut une expérience, elle n'a pas fonctionné sur moi.
"Green room" : je l'attendais, celui-là. Du punk, Anton Yelchin, des méchants nazis...et une baudruche qui se dégonfle au bout d'une demi-heure. Le film n'est pas nul, loin de là. Mais j'ai trouvé ça finalement très convenu, pas passionnant  et peu abouti. Dommage car j'y croyais.
"Ouija, origins of evil" : la première partie est passionnante, vraiment. Flanagan instaure une belle atmosphère en plus. Et plus ça progresse, plus ça se casse la figure vers le grand-guignol bas de gamme. Supérieur au précédent en tous points, malgré tout.
"The autopsy of Jane Doe": rien à redire sur le casting et la technique, parfaits. Mais l'intrigue et le "twist" sont assez rapidement découverts et, comme pour "The witch", un ennui poli s'installe et l'on regarde plus souvent sa montre que l'écran.
"Don't breathe" : pas vraiment de l'horreur selon moi mais bon...personnages antipathiques, scénario-prétexte...visuellement ça tient la route mais c'est tout. Pas forcément mauvais mais tout le tapage autour m'apparait démesuré. Vite vu, vite oublié.
"Phantasm V ravager" : visuellement très pauvre et souvent vilain, scénario à la ramasse qui essaye de se rassembler pour tenter une vaine cohérence...ce dernier opus est logiquement le moins bon. Le film en lui-même est franchement mauvais. Mais pour la fan de "Phantasm" que je suis, il y a toujours cette petite flamme et le plaisir de revoir des acteurs et des personnages que j'aime beaucoup. Mais il faut reconnaitre que l'ensemble est raté.

J'ai trouvé ça mauvais :

"Blair witch", "The neon demon", "The boy", "Friend request", "The forest", "The veil", "The darkness", "The purge : elections", "The disappointments room", "Pet", "Morgane", "Cell", "10 Cloverfield lane", "Pride, prejudice + zombies", "The invitation", "Southbound", "Baskin", "Lights out", "Holidays", "Cabin fever", "Martyrs", "Incarnate", "Hush", "Abattoir", "The greasy strangler", "Let's be evil"...

Pour moi :

Train to Busan
Don't breathe
Green room
10 Cloverfield lane

Et puis...pour le moment c'est tout, cette année est vraiment faiblarde pour le genre horrifique !

J'ai aussi trouvé que c'était une année faiblarde en films d'horreur. Ou peut-être que, blasé, je n'ai pas pris le temps de dénicher les pépites coincés entre les sorties DVD en catimini ou les faux événements (coucou Blair Witch). Un gros bisou à Krampus , sorti en mars en France mais qui devrait figurer sur la liste 2015, ce serait clairement mon numéro 1. Un autre bisou à Spectral , malgré son pitch qui laisse penser à un film d'horreur l'oeuvre Netflix est au final un bon film d'action qui ne trempe même pas le petit orteil dans le genre. Mon vrai coup de coeur va pour Elle, mélange de tellement de style qu'il est difficile de vraiment le classer et j'ai aussi une jolie pensée pour In a Valley of Violence du maître Ti West qui n'égale pas Sacrament ou House of the Devil mais qui a le mérite de prouver qu'il peut toucher à tout.

#6 - Summer Camp
#5 - The Witch
#4 - The Invitation
#3 - Don't Breathe
#2 - 10 Cloverfield Lane
#1 - Hush

voici mes classements (je n'ai pas la science infuse et j'ai vu peu de films cette année)

meilleurs films

1-conjuration 2
2- ouija l origine du mal
3- don't breathe
4- exorcisme de molly Hartley
5- 31

pires films

1- the witch (pire film depuis le village de shya,,,,)
2- the cell phone
3- green room

hors catégorie

meilleurs films
1- deadpool
2- suicide squad

frank

Top 10

10 - Lights Out de David F. Sandberg
9 - The Shallows de Jaume Collet-Serra
8 - Bone Tomahawk de S. Craig Zahler
7 - The Green Inferno d’Eli Roth
6 - 31 de Rob Zombie
5 - Tale of Tales de Matteo Garrone
4 - The Purge: Election Year de James DeMonaco
3 - 10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg
2 - Train to Busan de Sang-ho Yeon
1 - The Neon Demon de Nicolas Winding Refn

Autant entrer dans le vif du sujet, 2016 ne restera pas pour moi une grande année pour le cinéma d'horreur. Plus généralement, c'est la décennie en cours qui me semble moribonde, et entre le found footage et les films de fantômes/maisons hantées/possessions démoniaques, les six ans écoulés sont le témoignage de ce triste constat. Pourtant, il est vrai que 2016 aura apporté un vent nouveau tant la diversité était de mise, du moins autant que la quantité. Seulement... si les portes étaient nombreuses devant nous, ce qui se cachait derrière n'était que trop rarement à la hauteur! Diversité et quantité ne se conjuguent hélas pas avec qualité: voilà l'enseignement majeur de cette année horrifique 2016!



Comme de coutume (mais sans établir cette fois-ci de classement), voici ce que je considère comme le mauvais de 2016: Ava's Possession, Goosebumps, Krampus, Jeruzalem, Let Us Prey, The Hallow, The Conjuring 2, Light's Out, Frankenstein, The Neon Demon, The Invitation, 31, Morgan, The Darkness, The Human Centipede 3, The Exorcism Of Molly Hartley et Blair Witch.

Je me dois aussi de mentionner Ominous, téléfilm de la chaîne Syfy, qui, entre ses corbeaux numériques et l'extrême stupidité du père de famille, représente un programme de choix pour une franche rigolade!

Enfin, I Am The Pretty Thing That Lives In The House est aussi mauvais que son titre est long et ce film expérimental représente ce que j'ai vu de pire cette année! I Am The Pretty Thing... est d'un ennui profond et est à ce point léthargique qu'il donne l'impression de se laisser lui-même mourir!!!



Voici maintenant mon top 10 qui, je dois bien l'admettre, est globalement plus faible que celui des années précédentes, confirmant ainsi mes dires quant à cette petite cuvée 2016.

10- Pandemic (John Suits)
S'il ne réinvente pas le genre des films de morts-vivants/infectés en caméra subjective, Pandemic est un honnête divertissement, en plus de livrer un final évitant les mièvreries habituelles, pour justifier sa présence dans un classement annuel.

9- Cell (Tod Williams)
Véritable critique sociale, Cell emprunte ici et là pour proposer un scénario fort intéressant. Le duo John Cusack/Danny Glover livre une excellente prestation dans ce film abouti et au final étonnant.

8- Backtrack (Michael Petroni)
Film de fantômes aux multiples revirements, Backtrack est appuyé par un casting de taille: Adrien Brody, Sam Neill et Robin McLeavy (la Lola Stone de The Loved Ones).

7- The Purge 3: Election Year (James De Monaco)
Inutile de présenter le film d'horreur festif de l'année! Un choix idéal pour halloween en programme double avec le remake de Night Of The Demons!

6- 10 Cloverfield Lane (Dan Trachtenberg)
Aussi captivant qu'efficace, ce huis clos offre une vraie alternative au déluge d'action du premier volet.

5- Holidays (Réalisateurs Multiples)
Certes peu original dans sa démarche, Holidays n'en a pas moins le grand mérite de proposer des segments de qualité pour un ensemble parfaitement homogène.

4- The Shallows (Jaume Collet-Serra)
Après le remake d'House Of Wax et Orphan, Jaume Collet-Serra, le réalisateur dont on ne parle pas mais qui ne déçoit jamais, livre, autant visuellement que dans sa gestion du temps, un travail impeccable avec ce qui s'impose comme le meilleur film de requins depuis 1975 et un certain Jaws.

3- Don't Breathe (Fede Alvarez)
Dans un genre très diffèrent du très bon remake d'Evil Dead, son précédent effort qui l'aura fait connaître des amateurs d'horreur, Fede Alvarez nous revient avec un film efficace et haletant. Le cinéaste uruguayen en profite par la même occasion pour imposer aux yeux de tous son aisance technique, comme le démontre le superbe plan-séquence de plus de trois minutes lorsque les jeunes explorent la maison du psychopathe. Alvarez est-il l'avenir du genre horreur?

2- The Boy (William Brent Bell)  
Avec ce scénario inspiré et une interprète talentueuse en la personne de Lauren Cohan, The Boy est d'abord ce film d'horreur atmosphérique qui tient en haleine son public et tisse lentement sa toile, pour prendre une tournure totalement inattendu et bien plus réaliste que le final "d'ordre fantastique" attendu. The Boy peut ainsi, au-delà de ses nombreuses qualités, se targuer de nous avoir envoyé le revirement de l'année! Et ce n'est pas rien!

1- Train To Busan (Yeon Sang-Ho)
Ne sombrant jamais dans les excès propres aux blockbusters, Train To Busan est parfaitement pensé afin d'offrir une réalisation propre, une interprétation juste, un rythme maîtrisé, de nombreuses scènes spectaculaires, en plus d'exploiter parfaitement le cadre exigu d'un train. L'entreprise pouvait être casse-gueule, le résultat, lui, est magistral!



Place désormais à 2017, et l'annonce des sorties, avec notamment Antibirth (je l'attends impatiemment celui-là!), The Girl With All The Gifts, The Disappointment Room, Stake Land 2 ou Escape From Cannibal Farm, me rend un brin plus optimiste.

Gregg a écrit:

voici ce que je considère comme le mauvais de 2016: (...) Goosebumps, Krampus, (...), The Invitation, (...).


Enfin, I Am The Pretty Thing That Lives In The House est aussi mauvais que son titre est long et ce film expérimental représente ce que j'ai vu de pire cette année! I Am The Pretty Thing... est d'un ennui profond et est à ce point léthargique qu'il donne l'impression de se laisser lui-même mourir!!!

Je ne comprends pas le film I Am Pretty Thing ... Un monologue de 10 minutes inutile, creux et sans aucune subtilité suivi de longues scènes aussi peu profonde. Vraiment, un des films les plus mauvais de cette année. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre que le film soit aussi bien classé dans le top de Bob.

Pour Krampus, The Invitation et Goosebumps, j'ai du mal à les voir dans le mauvais de 2016 dans le même sac que SOS Fantômes, Conjurong 2, Light Out ...

Merci pour vos tops ! Je me suis fait une petite liste de films à rattraper

DieSydney a écrit:

Gregg a écrit:

Enfin, I Am The Pretty Thing That Lives In The House est aussi mauvais que son titre est long et ce film expérimental représente ce que j'ai vu de pire cette année! I Am The Pretty Thing... est d'un ennui profond et est à ce point léthargique qu'il donne l'impression de se laisser lui-même mourir!!!

Je ne comprends pas le film I Am Pretty Thing ... Un monologue de 10 minutes inutile, creux et sans aucune subtilité suivi de longues scènes aussi peu profonde. Vraiment, un des films les plus mauvais de cette année. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre que le film soit aussi bien classé dans le top de Bob.

Bien plus que la tendance actuelle visant à produire des films assez singuliers ou une véritable vision cinématographique claire, je pense que l'intérêt d'Oz Perkins, lequel débute dans la réalisation, I Am The Pretty Thing... n'étant que son deuxième film, est tout naturellement de faire parler de lui. Le but serait donc de proposer quelque chose d'original à moindre coup, Netflix n'étant probablement pas disposé à dépenser une somme colossale dans un quelconque projet. En résulte un film d'horreur expérimental qui, aussi mauvais soit-il, aura atteint son objectif puisqu'on en parle!

Gregg a écrit:

DieSydney a écrit:

Gregg a écrit:

Enfin, I Am The Pretty Thing That Lives In The House est aussi mauvais que son titre est long et ce film expérimental représente ce que j'ai vu de pire cette année! I Am The Pretty Thing... est d'un ennui profond et est à ce point léthargique qu'il donne l'impression de se laisser lui-même mourir!!!

Je ne comprends pas le film I Am Pretty Thing ... Un monologue de 10 minutes inutile, creux et sans aucune subtilité suivi de longues scènes aussi peu profonde. Vraiment, un des films les plus mauvais de cette année. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre que le film soit aussi bien classé dans le top de Bob.

Bien plus que la tendance actuelle visant à produire des films assez singuliers ou une véritable vision cinématographique claire, je pense que l'intérêt d'Oz Perkins, lequel débute dans la réalisation, I Am The Pretty Thing... n'étant que son deuxième film, est tout naturellement de faire parler de lui. Le but serait donc de proposer quelque chose d'original à moindre coup, Netflix n'étant probablement pas disposé à dépenser une somme colossale dans un quelconque projet. En résulte un film d'horreur expérimental qui, aussi mauvais soit-il, aura atteint son objectif puisqu'on en parle!

Son premier film, February, est disponible en France. Quelqu'un ici l'a vu?

Pour ce qui est de Netflix, les moyens de la compagnie doivent aujourd'hui équivaloir à ceux d'un studio de grande envergure.