Nombre de messages : 919 Age : 38 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 06/04/2009
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Dim 8 Aoû - 6:45
Je trouve ça assez gratuit comme film, sans réel intérêt au final. Plus jeune j'ai été un moment à la recherche des films "plus gores, plus dégueulasses, plus extrêmes" puis ça m'est passé.
freddyforever Modérateur
Nombre de messages : 6949 Date d'inscription : 29/09/2008
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Dim 15 Sep - 16:44
"Salo ou 120 journées de Sodome" c'est:
Je n'ai pas détesté. Le tout avait quelque chose de très poétique. Ce n'est pas juste une enfilade de scènes dégoûtante. Il y a un contexte beaucoup plus perturbant. Je ne suis pas prêt à dire que ce film est un chef d'œuvre, mais je peux comprendre ceux qui en voit un... tout comme je peux comprendre ceux qui n'y voit qu'une merde (sans vouloir faire un jeu de mot).
3/5
Hans-Landa Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1411 Age : 37 Localisation : St-Foy/Québec Date d'inscription : 01/01/2010
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Dim 15 Sep - 19:35
Pasolini devait tourner une suite à ce film intitulé « Theo-Porno Kolossal ». Les premières pages du scénario ont été révélées dans l'un des récents numéros des Cahiers du Cinéma. Toujours une grosse critique satirique contre le fachisme et la bourgeoisie aussi décapante que SALO. L'histoire se passait dans diverses villes du monde dont Sodome et Paris.
Le druide de la cote Pas encore mort
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 01/10/2013
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Mar 1 Oct - 20:43
Quand j'ai visionné ce film, j'ai été partage entre le besoin d'arrêter le film devant tant d'atrocités, et l'envie de savoir jusqu'où ces atrocités pouvaient aller. J'ai continué jusqu'au bout, et bizarrement je ne le regrette pas. Je pense que ce film, malgré tous les reproches qu'ont peux lui faire, doit faire partie intégrante de la culture cinématographique, et ce quelqu'en soit le genre (car le classer dans la catégorie horreur ne me paraît pas forcément facile à justifier, au même titre que par exemple "A serbian Film" pour ne citer que lui). Car Pasolini a transcrit avec justesse l'œuvre du marquis de Sade,pour preuve le dégoût mêlé de (malsaine) curiosité que ce film occasionne lors de son visionnement. On en tremble, on en perd pas une miette et on en sort pas indemne. À ne voir qu'une fois mais à voir pour être témoin d'un des extrêmes que le cinéma de genre peut proposer...
Gregg Modérateur
Nombre de messages : 5046 Age : 45 Localisation : The perfect slavery land! Date d'inscription : 19/07/2010
Sujet: Re: Salo ou les 120 Journées de Sodome Mer 2 Oct - 20:02
Pour nous autres, amateurs de cinéma d'horreur, la dernière partie du film se boit comme du petit lait (ou comme de la bière, c'est selon ), en revanche, les deux premiers "segments" (surtout le deuxième) sont bien plus durs à encaisser.
On entend souvent dire que ce qui est suggéré à plus d'impact, pourtant je défends éternellement l'idée contraire, et si j'ai une grande imagination, j'ai définitivement besoin de voir pour être gêné. Et bien, Salo ou les 120 jours de Sodome m'en aura montré plus que de raison!
freddyforever Modérateur
Nombre de messages : 6949 Date d'inscription : 29/09/2008
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Jeu 3 Oct - 0:52
Gregg a écrit:
Pour nous autres, amateurs de cinéma d'horreur, la dernière partie du film se boit comme du petit lait (ou comme de la bière, c'est selon ), en revanche, les deux premiers "segments" (surtout le deuxième) sont bien plus durs à encaisser.
Effectivement ! D'ailleurs, la troisième partie est la partie que j'ai le moins aimé du film.
Salvador Alien Day Pas encore mort
Nombre de messages : 14 Localisation : Belgique Date d'inscription : 25/07/2011
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Sam 19 Avr - 5:46
"Salò doublé par les voix des méchants dans Nicky Larson"
adrien666 Repose en paix
Nombre de messages : 869 Age : 43 Date d'inscription : 14/10/2014
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Lun 23 Fév - 11:32
Quel film abjecte et tordu.. j'ai détesté alors que d'habitude pour un film d'horreur c'est plutôt une qualité. Mais j'aime pas ce genre de film déformant en plus une part de la réalité , mais à la rigueur on peut passer outre, car c’est pas ce qui m'as dérangé le plus dans le film. Après tout même si c'est contraire à l’éthique fasciste de tel comportement à la débauche et déviant, chez les classes bourgeoises néanmoins (fasciste ou non) ils ont toujours eus une proportion à ce genre de comportement déviant, donc ça reflète néanmoins une partie de vraie chez une certaine catégorie de gens. Mais tenons nous en à la fiction. En fait tout est très bien dans ce film. Simplement je l'ai trouvé dégueulasse, ça m'a donné des hauts le cœur, alors que j'ai l'habitude de voir des films avec des scènes assez trash. Mais la tout tourne autours de comportement sexuellement déviant, et scatophiles ... j'ai détesté ça. Mais comme le film a été fait pour choqué, je dirais que c'est plutôt une réussite. On est assez proche de la réalité de certains comportements que l'on retrouve dans une certaine bourgeoisie depuis l’époque médiévale .. donc la au moins c'est retranscrit. C'est important de se souvenir qu'il y'a vraiment des gens tordus dans les hautes sphères !!!
Arthas_117 Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 2595 Age : 29 Localisation : DERRIÈRE TOI !!! Date d'inscription : 02/12/2009
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Lun 5 Sep - 22:54
Quand vous êtes aux côtés d'une jolie nana pendant une heure, cela vous parait à être comme une seule seconde. Mais quand vous vous assoyiez sur la cuisinière bien chauffé pendant une seconde. Cela vous parait à être une heure. C'est ça la relativité. Albert Einstein
Si j’aurais à comparer Salo ou les 120 jours de Sodom par le cinéaste Pier Paolo Pasolini avec une citation connue. Ce serait celle ci-haut dans ce texte critique. Puisque de ses deux longues heures de perversité et de « crase de riche ». Jamais je ne me suis autant ennuyé devant une œuvre qui est rempli de prétention intellectuelle et de « choc ». Croyez-moi, j’en ait vu des films dans le genre et Les 120 Jours de Sodom, c’est aussi nul que marcher sur la merde d’un chien.
Durant le commencement de la fin d’une deuxième guerre Mondiale à l’Italie baignant en plein fascisme. Quatre hommes hauts gradés de la sociétés (le Duc, le Président, le Maire et le Magistrat) décident de profiter de leurs derniers moments de puissance en faisant kidnapper 8 jeunes adolescents et adolescentes. Avec ces victimes, leurs gardes personnels ainsi que les domestiques. Ces quatre membres de l’élite vivront leurs fantasmes les plus pervers et les plus dégoûtants pensables.
Salo ou les 120 journées de Sodome est l’exemple parfait d’un film fétiche caché sous la prétention d’être un film d’art. Si vous voulez un autre exemple dans le même genre, aller voir les photos par Garry Gross avec une Brooke Shields aussi nue que pubère et dont la collection de « La Femme en la Fille » est considérée comme de l’art. Mais en fin de compte, c’est de la pornographie juvénile. La comparaison que je pourrais faire avec Salo. C’est parce que c’est une œuvre du cinéma adaptée d’un livre au même nom écrit par le Marquis de Sade. Fait intéressant, cet auteur a été arrêté plusieurs fois à l’époque pour pédophilie et sodomie. En plus de cela, il a mis ses fantasmes en prison caché de tous et son nom Sade fut la source d’origine du mot français de « Sadique » Maintenant que l’adaptation fut aux mains d’un cinéaste italien (pays au cinéma réputé pour être aussi direct que cru). Je fus curieux de voir ce que ce film retenait. J’ai eu ce que je m’attendais mais j’ai été honnêtement surpris par certains aspects du film.
Premièrement, je dois à dire que Pier Pasolini à ici une excellente réalisation. On nous transporte à voir les Victimes, les Gardes et les Riches depuis le monde externe. De l’extérieur d’un palais isolé jusqu’au magnifique intérieur de ce studio dernier. Malgré le fait que ça se voit trop qu’ils n’ont pas pu louer un tel domicile. Aux décors réels pour y tourner un tel film (on se demande pourquoi...).
Les acteurs, tous des nouveaux dans l’industrie, sont excellents pour leurs premiers et seuls rôles. Biens des jeunes jouent parfaitement le rôle d’enfants brisées et dont la moitié subissent le syndrome de Stockholm par une homosexualité grandissante envers plusieurs de leurs Maitres pédophiles. D’ailleurs, Hélène Surgère a dit dans une interview que l’ambiance de tournage du film fut « joyeux ». Puisque la majorité des interprètes vivaient leur première expérience de tournage. Par contre, lors des scènes qu’ils mangent les accessoires d’excréments. Les moulures de chocolats et de zestes d’oranges furent mixées avec d’autres saveur très amère et les réactions à la caméra furent vrais…
Et c’est tout de ce que je peux dire qui est de positif dans Salo. Puisque ce film n’est que cela ; des gamins se font kidnapper, humiliés et pris comme jouets pour la plus grande des perversions de quatre hommes puissants. Pour finir par la torture et le meurtre de ses jeunes victimes. Tout cela depuis la vue de jumelles à distance. Avec comme conclusion deux gardes qui dansent sous de la musique classique. F I N…
En général, Salo ou Les 120 Jours de Sodome n’est qu’un film « choc » qui a réussi à passer par certains académiciens. Pour être ainsi comme un film d’art et qui a réussi à avoir sa réputation juste pour ça et ainsi qu’un gros paquet de controverse. Honnêtement, si ce film avait été fait sans direction artistique. Ça aurait vite tombé dans l’oubli et Criterion n’aurait jamais remis ce film à jour (et je ne peux pas croire qu’ils l’aient fait envers cette merde). L’ensemble du film n’est juste que prétention puisqu’il est rempli de passages littéraires de vieux écrivains d’Europe, de musique classique et ainsi que d’une excellente réalisation. Mais un véritable film qui choque par nature son audience. C’est une œuvre qui montre une réalité vraie. Au lieu de regarder cette poubelle de film. Regarder plus des BONNES œuvres du cinéma tels qu’Hostel et Taken. Deux films qui montrent le même sujet caché de l’exploitation des riches, mais encore plus réel et avec du sens.
Par contre, si vous voulez voir un moment de votre vie passer à être dégoûter. Ainsi qu’à vivre l’exemple de la relativité dans la vie de tous les jours. Je vous recommande fortement Hungry Bitches par Marco Antônio Fiorito.
1/5 (le point va à la direction artistique)
Bon, il est grand temps d'écouter A Serbian Film maintenant...
Gregg Modérateur
Nombre de messages : 5046 Age : 45 Localisation : The perfect slavery land! Date d'inscription : 19/07/2010
Sujet: Re: Salo ou les 120 Journées de Sodome (1976,Pier Paolo Pasolini) Mar 6 Sep - 13:29
Arthas_117 a écrit:
Bon, il est grand temps d'écouter A Serbian Film maintenant...
Après avoir enduré Salo ou les 120 journées de Sodome, tu as bien gagné le droit d'aller en récréation!
Arthas_117 Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 2595 Age : 29 Localisation : DERRIÈRE TOI !!! Date d'inscription : 02/12/2009
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini) Mar 6 Sep - 18:24
Gregg a écrit:
Arthas_117 a écrit:
Bon, il est grand temps d'écouter A Serbian Film maintenant...
Après avoir enduré Salo ou les 120 journées de Sodome, tu as bien gagné le droit d'aller en récréation!
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini)
Salò, or the 120 Days of Sodom (1976, Pier Paolo Pasolini)