The Captives / I spit on your Corpse, I piss on your Grave (2001, Eric Stanze)

Immonde métrage amateur tourné en DV par un spécialiste du genre, I spit on your Corpse, I piss on your Grave répugne davantage par sa vacuité et son indicible laideur visuelle que par ses scènes trash proprement dites. Le film relate la vengeance d'une jeune femme déterminée à faire subir les pires tortures et humiliations à trois individus qui ont une fois ou l'autre abusé d'elle. Le tout aurait aisément pu tenir sur un court-métrage d'une demi-heure, mais Stanze s'obstine à atteindre la durée d'un long en meublant la plupart du temps par d'affreux plans d'arbres ou de statues religieuses dont on se demande toujours l'utilité. Les interminables monologues de l'actrice principale sont du même acabit: barbants, inintéressants au possible et d'une profonde vanité. Si le jeu des comédiens a le mérite de ne pas sombrer dans la caricature, il manque justement de motivation et d'implication, réduisant leurs personnages à des espèces de pantins drogués et impassibles. Venons-en au caractère dit « trash » de l'entreprise: une petite gamme de sévices et humiliations franchement répugnants dans le fond (brûlure de pénis à la cigarette, homme forcé à ingurgiter ses propres excréments, douloureuse sodomie au moyen d'un bâton, etc.), mais pas tant dans la forme, les lacunes de budget évidentes ainsi que la maladresse du montage amoindrissant l'aspect morbide de ces situations. Les velléités pornographiques d'I spit on your Corpse, I piss on your Grave rendent le ton d'autant plus déplaisant — à moins de prendre son pied devant des personnes physiquement laides pratiquant le coït ou encore l’érection vaginale, ce qui relèverait d'un grand étonnement. Bref, voilà le genre de grosse ordure pelliculaire à même d'en dégoûter plus d'un du cinéma trash amateur. Lamentable et exempt de tout intérêt.

1/20





Source photos: horror.com.cl

affreux film vraiment trash inspire de "I spit on your grave"

Je n'ai vraiment pas aimé ce film,trop amateur et des acteurs pourris.