L'affiche du film, qui fait immanquablement penser à celle d'Urban Legend 2, donne immédiatement le ton puisque Ripper: Letter From Hell se sert allègrement dans la célèbre saga en livrant un condensé de mauvaise qualité des deux premiers volets. Si le film n'est pas d'une grande originalité et son scénario plutôt tiré par les cheveux, c'est sa réalisation qui laissera le spectateur perplexe, celle-ci faisant preuve de bonnes idées et d'une grande habilité, pour sombrer sur certaines scènes dans une totale déficience où l'on ne distingue plus rien! A croire que deux réalisateurs se sont partagée la tache!
Le film est parfois involontairement comique, et entendre un personnage énumérer la liste des victimes (des prostituées) de Jack l'éventreur alors que se succèdent en même temps des plans sur les acteurs masculins est un grand moment. Le casting est justement le point fort du film puisque les rôles féminins sont tenus par une sacrée brochette d'actrices (AJ Cook, Kelly Brook et Claire Keim) qui auront matière à occulter leur participation à cette oeuvre assez médiocre, dotée cependant d'une excellente bande originale dont je n'arrive pas à me lasser.
1,25/5.