Leatherheads de George Clooney Synopsis: En 1925, alors qu'elle enquête sur les prétendus actes d'héroïsme guerriers de la recrue universitaire d'une équipe de football professionnel en difficultés financières, une journaliste est courtisée à la fois par le jeune athlète et le propriétaire de la formation.Après un très bon
Confessions of a Dangerous Mind et un excellent
Good Night, and Good Luck,
George Clooney renfile le costume de réalisateur et nous livre un troisième film, qui rend hommage au cinéma d’antan, celui de la « Screwball Comedy ». Bien que je ne connaisse pas beaucoup ce style de film,
Leatherheads m’a donné le goût de le découvrir.
C’est avec grand plaisir que l’on découvre, sous ce faux air de film de football américain, une jolie petite comédie romantique. Un genre que je n’apprécie guère normalement. Mais, dans
Leatherheads, la réussite de ce film provient de cet hommage fait au film des années 40. Ici, tout est mis en œuvre pour montrer une forme révolue de cinéma, celle qui fait rire et divertir, sans aucune autre prétention. Les images en sépia, la musique jazzée, l’histoire pratiquement inexistante, les dialogues qui fusent et les situations rocambolesques s’enchaînant à un rythme effréné. D’ailleurs, la première heure est désopilante et hilarante à souhait, surtout avec ces gags omniprésents. Entre absurdité et burlesque, le plaisir est de mise.
À part l’hommage au « Screwball Comedy »,
George Clooney a aussi voulut rendre un hommage certain, aux premières équipes de football professionnelles. Certes, il y a de l’ironie, mais aussi beaucoup d’amour et une nostalgie enivrante dans cette page d’histoire, où le plaisir de jouer était au cœur de tous les débats. Aussi, il faudrait souligné l’incroyable travail fait au niveau de la reconstitution d’époque, autant dans les décors que dans les costumes, ainsi que pour la photographie.
Et, ce que serait ce film, sans le jeu de ces principaux interprètes. D’un côté, un
George Clooney charmant, détendu, multipliant les mimiques et le cabotinage bon enfant. Face è lui,
Renée Zellweger s’avère suave et joliment caricaturée. Elle joue les femmes fortes, qui ne s’en laisse pas imposée, par qui que ce soit. De très bonnes scènes du film proviennent de leurs engueulades. Au milieu de ce duo, on retrouve
John Krasinski (Jim Halpert de la série
The Office US), qui s’avère généralement convaincant. Mais bon, comme dans bons nombres de films,
Clooney sort grand gagnant de ce duel.
Voilà un film que je ne pensais pas apprécier et au final, il s’est avéré un joli divertissement, à la fois intelligent et amusant. Un très bel hommage au « Screwball Comedy » et au football professionnel américain!
Note: 4/5