Transformé en créature mi-humaine mi-reptile, Marvin est détenu prisonnier dans une cage depuis quarante ans par son ancienne maîtresse, la cruelle Morella qui projette de devenir la plus puissante des vampires. Partit à la recherche de Marvin, son fils Ivan se rend dans un club de strip-tease décadent ou la clientèle disparaît mystérieusement...
Decadent Evil est la suite d'un des courts-métrages présents dans la trilogie I, Vampire et afin d'atteindre une durée suffisante, le film commence avec un résumé de celui-ci.
Film à petit budget produit par Wizard Entertainment, Charles Band n'en oublie pas pour autant de se faire de la pub, un motel portant le doux nom de...Full Moon.
La première partie du métrage se déroule dans un club de strip-tease et comme à son habitude le réalisateur nous abreuve de nichons comme pour chercher l'indulgence du spectateur. Nous connaissions déjà les strip-teaseuses zombies, il sera donc ici question de leurs homologues vampires! Les surprises ne s'arrêtant pas là, on nage en plein délire lorsque l'on découvre que le chasseurs de ces demoiselles n'est autre qu'un nain, à peine plus haut que trois couilles à plat ventre.
Concernant l'aspect technique et bien...Il n'y a pas d'aspect technique! Les acteurs sont consternant, la mise en scène inexistante, les trucages déficient de qualité et que dire de la prise de vue? Le cadrage serait celui d'une personne utilisant pour la première fois un camescope en essayant de faire du mieux possible.
Je ne prends pas un malin plaisir à descendre ce brave Charlie, il fait cela très bien tous seul et après tant d'années de bons et loyaux sé(r)vices il mériterait un prix le consacrant comme le plus mauvais réalisateur du cinéma d'horreur, heureusement encore que dans le cas présent la note d'humour de la scène finale élèverait presque le niveau jusqu'à faire de ce Decadent Evil son meilleur film ou devrais-je plutôt dire le moins pire.
1,5/5.