Blade: Trinity (2004, David S. Goyer)

À la suite d'un piège tendu par les vampires, Blade, le chasseur de vampire hybride, est devenu l'ennemi public no 1 des États-Unis...

Blade Trinity ou comment terminer une trilogie sans panache et sans risque avec un maximum de problème en production... Je ne vais pas m'éterniser sur la multitude de problème qu'ont eu les producteurs de cette suite "forcer", avec les soucies de contrat pour les acteurs, les retouches multiple du scenario car ca me gave encore quand j'y pense... La principal erreur de ce troisième film c'est d'avoir voulu fusionner le spin off Nightstalkers a la franchise Blade, chose qui est incompréhensible pour les fans du comics, et qui a fait perdre le fil des évènements au fan du film tout court, car l'équipe de chasseur de vampires en question bouffera 60% du film et fera de l'ombre au diurnambule... On peut rajouter a cela une brochette de sous acteur qui ont vraiment rien a foutre dans ce genre de production et qui ont pour seul qualité d'être sous payé... Je ne ferais pas la liste mais honnêtement si on retire Wesley Snipes et Kris Kristofferson on se retrouve simplement devant de la merde! L'histoire n'arrangera pas les choses car en guise de bouquet final on a le droit a un ennemi tel que Dracula mais le problème encore une fois...C'est le pire Dracula qui a été interpréter a l'écran! Que reste t-il donc? Une bonne ouverture dans l'entrepôt, de bonnes scènes de combat avec un blade a bout de souffle qui donnera le minimum syndical a contre cœur... L'adaptation du comics est malheureusement assez fidèle au produit d'origine sauf pour le final. Bref Blade Trinity a faillit tomber dans le piège du DTV mais s'en est sorti en aillant des airs de B-movie. Apres ce film une série a été produite mais tuer dans l'œuf, production roumaine oblige, d'ailleurs Wesley Snipes a catégoriquement refuser de jouer dans cette "chose"...Et un hypothétique Blade 4 serait entrain d'être démouler dans les WC du château de cendrillon, mais ca sera sans moi et sans les fans de la première heures...
2,7/5