Evilenko (2004, David Grieco)

nouvelle critique de la part de votre McLarry preferer, Evilenko
http://www.horreur-web.com/evilenko.html

J'ai vu l'annonce de ce film dans plusieurs magasines ( surtout Premiere ) et la curiosite l'a emporter. Sans etre un grand film, j'ai quand meme apprecie

Quelqu'un d'autre la vue?

Ta critique est vraiment très bonne

merci beaucoup pour le compliment, tres apprecie!

Mais bien evidemment, de savoir que ma critique est tres bonne n'est pas une nouveaute, sachant le talent que j'ai

Scary McLarry a écrit:

merci beaucoup pour le compliment, tres apprecie!

Mais bien evidemment, de savoir que ma critique est tres bonne n'est pas une nouveaute, sachant le talent que j'ai

Oh... prétentieux le gars Ben non c'est vrai que tu fais du bon travail

non non vraiment prétentieux le gars! lol!!!

Scary McLarry a écrit:

Malcom McDowell

Au risque de passer pour têteux, c'est Malcolm McDowell.

On avait quand meme compris!

Réalisation & Scénario
David Grieco

Avec...
Malcolm McDowell
Marton Csokas
Ronald Pickup
Frances Barber
John Benfield
Vernon Dobcheff

Résumé : Qui se cache derrière les atrocités du "Monstre de Rostov", l'un des criminels les plus sanguinaires de l'histoire ? Comment un homme peut-il violer, tuer et dévorer plus de 50 enfants et adolescents sans laisser aucune trace? C'est la question que se pose le détective Vadim Timurovic Lesiev, jeune magistrat qui enquête sur l'affaire...

Voilà une histoire vraie d'un tueur en série qui restera dans le peloton de tête de ma dvdthèque.

Je crois que de tous les films sur les tueurs en série que j’ai vu celui ci se place en tête de liste par sa réalisation très réaliste.

De plus, Malcolm McDowell interprète le rôle "du tueur des bosquets" avec une justesse incroyable et un regard particulièrement troublant. Cet enseignant séduit ses proies avec un magnétisme étonnant.
Nous avons même droit à une petite scène d’anthropophagie qui ne paye pas de mine par rapport à « Zombie » mais qui me paraît bien plus réaliste. De plus, elle dévoile la sauvagerie de ce meurtrier.

Attention si vous pensez voir un enchaînement de meurtres faites demi-tour car ce film montre aussi les démarches policière pour arrêter le tueur. Pour ma part, je n’ai pas trouvé que l’enquête cassé le rythme du film bien au contraire, elle est un témoin indirect des meurtres et l’on peut constater par son biais toute « l’intelligence » du monstre de Rostov. Et d’ailleurs, la scène de l’interrogatoire à la fin du film m‘a fait froid dans le dos, quand il énumère sa liste de victimes dans l’ordre chronologique.

Je mettrais un 4/5 pour pas mettre 5.

Je suis bien d'accord avec toi pour McDowell!

Par contre je lui ai donne une note moins haute, 3/5

voici ma critique pour les curieux et pour toi mon cher

http://www.horreur-web.com/evilenko.html

Mon cher Scary McLarry je ne suis pas du même avis que toi.
Pour pouvoir te répondre avec plus de justesse ce soir je me suis refais le film et regardé le documentaire. Et bien je tiens à contredire toute la deuxième partie de ta critique que je trouve maladroite car tu as du faire l'impasse sur la nécessité de certaines scènes du film et explications du documentaire. Ou peut être est-ce tout simplement moi qui fait erreur et un troisième avis ne serait pas de trop.

Mais je m'explique. Je vais reprendre point par point.
Quand tu nous dis : "Grieco a tenté de mélanger horreur, drame, film policier, film politique et film philosophique. Il s’est retrouvé avec un amalgame de genre beaucoup trop complexe pour le film qu’il semble vouloir faire." Moi je crois que tu te casse la tête à vouloir décomposer un film qui n'est pour moi qu'un "documentaire fiction" composé de toutes ses caractéristiques. L'horreur est omni présente, c'est normal lorsque l'on parle de tueur en série, le drame n'est que la succession de l'horreur donc aussi indispensable.
De plus, il ne faut pas oublier que sans le côté policier du film il n’y aurait aucun intérêt car aucune fin pour le film (tous les films de tueurs sont composés d'enquête).
Par contre la ou tu te prends le bulbe c'est quand tu parles de politique, EvilEnko est communiste et si tu regarde le documentaire tu comprendras pourquoi il a un attachement à ce parti (de plus il le dit dans le film mais de façon imagé pour rappel c'est l'histoire du "lion").
Par contre pour la partie philosophique il faut que tu m’expliques ! En tout cas si c'est du à la politique il faut se projeter à l'époque ou les événements ont eu lieu car des changements s'opérés dans ce pays (les explications sont dans le film et le docu).
Ensuite pour la phrase « tout le reste du remplissage » c'est vrai qu'il y a une partie romancé mais le film a était fait 10 ans après que le livre soit écrit (voir le docu).

INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

Écrit & Réalisé par David Grieco
Musique d’Angela Badalamenti
Avec Malcolm McDowell, Marton Csokas, Ronald Pickup, Frances Barber, John Benfield, Vernon Dobcheff

Synopsis :

Qui se cache derrière les atrocités du « Monstre de Rostov », l’un des plus criminels les plus sanguinaires de l’histoire ? Comment un homme peut-il violer, tuer et dévorer plus de 50 enfants et adolescents sans laisser aucune trace ? C’est la question que se pose le détective Vadim Timurovic Lesiev, jeune magistrat qui enquête sur l’affaire…




Reprenant sa propre nouvelle (The Communist Who Ate Children) et s’inspirant de l’histoire vraie de Tchikatilo, David Grieco signe un chef-d’œuvre bouleversant. Jamais le cinéma n’aura connu une approche aussi froide de la pédophilie (malgré l’excellent The Woodsman). David Grieco amène une réalisation sans concession, à la fois dure et sublime, sachant jongler avec la suggestion et l’horreur montrée. Ce, pour un scénario ne délaissant aucune fibre de la personnalité de ses protagonistes au hasard, exploitant avec virtuose la noirceur et la bestialité de l’âme humaine. Loin de tous ces clichés de tueurs en série bourrins, idiots ou extraordinaires, Grieco définit son Monstre de Rostov comme une personne ordinaire, victime de la propagande communiste et de sa propre folie. Atteint de schizophrénie paranoïde, Evilenko cherche ni plus ni moins à redevenir l’enfant qu’il était, par le biais du viol et du cannibalisme. Chaque meurtre l’enfonçant un peu plus dans les sombres recoins de sa psychose…





Mais, aussi talentueux soit David Grieco, EvilEnko tire essentiellement sa réussite de la performance sidérante de Malcolm McDowell et Marcus Csokas. Tous deux se fondent littéralement dans la peau de leur personnage, ne laissant transparaître aucune faiblesse, aucun faux pas. En particulier Malcolm McDowell : comment interpréter avec justesse un être si immonde, si abject, si inhumain ? À ce stade, ça n’est plus de talent dont il est question mais bien de génie. L’acteur contourne magistralement la caricature pour s’atteler à une prestation inoubliable. Et que dire de cette somptueuse musique d’Angela Badalamenti ? Les compositions sont à vous glacer les sangs, et accentuent la sobriété comme la puissance de la réalisation. En résumé, David Grieco nous convie là à une belle leçon de cinéma que l’avenir ferait mieux de ne pas oublier. Les mots sont insuffisants pour décrire EvilEnko tant cette œuvre est marquante et s’approche de la perfection. À découvrir et re-découvrir d’urgence !





Note : 19/20

Je n'ose plus trop m'exprimer après autant de brillantes critiques. Je ne mettrai pas de note au film, parce que je suis incapable de juger du travail des réalisateur, mais j'ai beaucoup aimé le film.
Contrairement à ce que je craignais, pas d'excès de gore ni de voyeurisme, heureusement, car les familles des victimes sont toujours là, et les meurtres d'enfants, c'est intolérable.
C'est une enquête policière dont le spectateur connaît de coupable dès le début, et psychologique, centrée surtout sur 3 personnages : le tueur, le psychiatre, le policier qui par la suite adopte ses méthodes.
Et surtout, l'importance du fait que ça se passe dans l'ex URSS, au moment où le communisme partait en vrille. Evilenko, communiste fanatique, voit sa maladie mentale (la schizophrénie) atteindre des sommets avec l'effondrement de son univers : en tuant de jeunes, en quelque sorte, cest la nouvelle société qu'il tue. Il perd sa raison de vivre, et sa raison tout court.
Le policier est un personnage attachant, qui fait son travail avec originalité, dans un pays qui n'est pas qualifié pour ce type d'enquête : il place tout sur le terrain de la psychologie, là où d'autres emploieraient la brutalité.
Le pire, c'est que la police a eu le tueur entre les mains, mais a été obligée de le laisser partir grâce à ses protections du KGB, encore puissantà l'époque.
Rmeraquable performance d'acteur de Malcolm Mc Dowell, qui campe un personnage à la fois effrayant et répugna,t arrogant, et à la fin presque pathétique.