The Virgin Sucides (Sofia Coppola,1999)

S’il y’a un moment dans l’histoire du cinéma que j’aime le plus en particulier, c’est le tournant du millénium, la fin des années 90 et le début des années 2000. C’est peut-être dû à la nostalgie mais beaucoup de mes films préférés se trouvent dans cette lignée temporel. Il y a Audition, Mulan, La Neuvième Porte et maintenant, The Virgins Sucides vient de se rajouter.

L’histoire est celle de 4 garçons qui se déroule dans les années 70. Ce sont quatre frères qui vivent en face de la famille des Lisbon, ces derniers sont constitués d’un père qui se laisse manipuler par sa femme. Une mère catholique et possessive ainsi que 5 jeunes filles blondes, qui pour les garçons, semblent venir du paradis. Chaque fille mis à part la plus jeune (elle a 12 ans) ont le même âge que chaque gars et bien entendu, chaque garçon tombe amoureux d’une d’entre elles.
Malheureusement, dû à leur pourriture de mère, les filles Lisbon ne peuvent pas sortir de leur maison et avoir des contacts avec l’extérieur. La première à s’enlever la vie est la plus jeune, ses veines sont tranchées mais elle se fait soigner juste à temps. Le psychologue dit aux parents qu’elle devrait se faire des amies et avoir de meilleurs contacts avec l’extérieur. N’oubliez pas que le père, la figure d’autorité dans une famille, est une marionnette contrôlée par sa femme catholique. Et que celle-ci qui aime quand même sa fille, ne se laissera pas avoir par une autre personne. Donc ils laissent leurs filles fêter l’anniversaire de 13 ans de leur sœur, sous la surveillance de leurs parents (ça ne change rien!). Lors de la soirée, celle dont on fêtait l’anniversaire décide d’aller à sa chambre pour se tuer.
Depuis cet événement, les éléments déclencheurs se succèderont jusqu’à la libération mortelle des sœurs envers leurs mère et ainsi d’un monde dont elles ont toujours étés coupées.

The Virgins Sucide est ce que j’appellerais un VRAI film d’adolescents. Pas une comédie de fantaisies sexuelles pour épanouir les rêves d’un jeune public. C’est une véritable fenêtre sur le passage d’enfant à adulte chez les garçons. La plupart des hommes ont connus une fille qui était (la plupart du temps de manière secrète) amoureux et sans le savoir qu’elles ne quitteraient jamais leurs esprits tout le long de leur vie. C’est le cas avec les Lisbon, sauf que leur suicide les rendra encore plus mémorables dans leurs souvenirs. Nos garçons rendus adulte, ne peuvent résister à en parler à chaque rencontre.

L’écriture du livre au même titre composé par Jeffrey Eugenides est extraordinairement magnifique puisqu’il y a une certaine poésie dans le récit. L’adaptation cinématographique fait et écrit par Sofia Coppola à réussit à garder l’essence de la source original et fait en sorte que le chef-d’œuvre soit encore plus poétique avec son visuel impeccable. Déjà que Madame Coppola avait réalisé un court-métrage (Lick The Star) avec une certaine beauté indescriptible. Sofia réussie avec sa réalisation et une photographie impeccable sur une histoire qui avait déjà une belle essence. Pour moi, The Virgins Sucide est l’un des films les plus poétiques jamais tournées dans le cinéma.

Ce qui rend ce chef-d’œuvre encore plus unique, c’est la narration du récit. Y’en a qui le font dans le désordre tel que Tarantino avec Pulp Fiction ou encore à l’inverse comme Nolan avec Memento. The Virgins Sucide le fait à la 4ème personne, c’est-à-dire au « nous ».
L’histoire est expliquée comme cela puisque c’est la mémoire de ses jeunes hommes qui sont le facteur de l’intrigue. Disant toujours « nous » au lieu de « je », le narrateur symbolise donc les 4 garçons envers les sœurs. Nous les gars, on s’identifie facilement à eux lorsqu'on avait leurs âge et lorsqu’on avait l’œil sur une fille qui a quitté notre existence depuis l’époque (j’espère pour vous qu’elle ne sait pas tuée). Donc, The Virgins Sucide est un film qui parle aux garçons.

The Virgins Sucide est un chef-d’œuvre. Pas juste sur les films traitant des causes du suicide ou de la nostalgie des hommes envers leurs adolescence, c’est une œuvre qui a amélioré la qualité de ce qui était déjà parfait avec l’écriture du livre. Offrant une œuvre qui permet de s’identifier chez nous les hommes, ce classique est toujours mal connu du public en général et il mérite vraiment mieux. J’espère que l’avenir donnera une meilleure chance envers la poésie de ce film.

Je me confesse. A l'âge de 14-15 ans, celle des gars dans le film.  Y'avais une nana qupersonnage deamoureux.  Mais dans le genre pas capable de la sortir du crâne. Elle resemblait TELLEMENT au personnage de Lux. Lorsque je revois ce film, je revis ce que je ressentait. J'étais bien trop gêné de lui parler je manquait de confiance par manque de réussite et d'explois. Puis, juste après l'été. Je ne la revois plus et japprends qu'elle a déménagé bien bien loin. Je n'ai jamais su son nom de famille et encore là j'espère la retrouver par l'Internet. Mais pour moi je ne la reverra plus telle une décédée...
Et pareil au garçon j'ai gardé un quelque chose d'elle. Un crayon marqueur que je lui ait piqué ainsi qu'une photo de l'une de mes anciennes amies (elle m'a dit qu'elle est parti pour de bon) dont elles sont ensembles. Avec le cadre.

Virgin Suicide nous refait vivre cette nostalgie et cette naïveté d'émotion.
Pour moi, elle a été la première à partir de ma vie. C'est pour ça que ce film est si important pour moi et que le visionne env.10 fois dans l'année.