Get Out (2017, Jordan Peele)

Flippant le bordel

Mais qu'ils sont chiant avec leurs teasers qui en montrent de trop !! Y'a au moins 1mn de trop, c'est pénible !

De toutes les sorties horrifiques de janvier/février, Get Out est le film qui me tente le plus. Même si le trailer en montre certainement un peu trop, il m'a mis l'eau à la bouche !
Le concept est plutôt original.

C'est sortie au Canada, au Québec ? Quelqu'un l'a vu ?

33M$ pour son premier week-end et un score assez rare de 100% sur Rotten Tomatoes. Get Out est déjà un succès !

Très bien ! J'espère que ça poussera un distributeur à sortir le film en France.

Jérémie a écrit:

Très bien ! J'espère que ça poussera un distributeur à sortir le film en France.

Les grands dieux t'ont écouté ! Le flm prendra l'affiche le 3 mai, avec à mon avis un nombre respectable de salles. Aux Etat-Unis, la tempête Logan ne touche pas trop Get Out qui ne perd que 15% de son audience et est maintenant proche des 100M$, 78M$ pour être précis.

Gros succès.

DieSydney a écrit:

Jérémie a écrit:

Très bien ! J'espère que ça poussera un distributeur à sortir le film en France.

Les grands dieux t'ont écouté ! Le flm prendra l'affiche le 3 mai, avec à mon avis un nombre respectable de salles. Aux Etat-Unis, la tempête Logan ne touche pas trop Get Out qui ne perd que 15% de son audience et est maintenant proche des 100M$, 78M$ pour être précis.

Gros succès.

Génial! Hâte de le découvrir en salle !

Cette semaine, le podcast duquel je fais partie revient sur Get Out. Il s'agit du film d'horreur ayant le mieux performé au box-office nord-américain depuis The Ring, il y a 15 ans de cela. Malheureusement, il est très mal distribué au Québec car aucune vf ni même vo-stf n'a été produite. Ce qui explique pourquoi on en entend pas parler sur le forum.

La conversation est pleine de spoilers. À éviter jusqu'à votre visionnement du film!

Get Out

Bob Boyle a écrit:

La conversation est pleine de spoilers. À éviter jusqu'à votre visionnement du film!

Ah mais là ! Je vais devoir attendre la sortie DVD avant de l'écouter.

S’il y a une expression subjective que l’on emploie un peu à tort et à travers, c’est celle du pétard mouillé. Parfois, un film fait parler de lui en bien un peu partout aussi s’interroge-t-on. Retours critiques excellents, presse dithyrambique, succès impressionnant pour une petite production…on appelle ces long-métrages des «sleepers», c’est-à-dire des œuvres que rien ne prédisposait outre mesure à une telle reconnaissance. Parfois, on comprend les raisons d’une réussite commerciale. Les buzz sont savamment entretenus, les affiches et bandes -annonce intrigantes et le thème attise la curiosité. Et parfois on s’interroge, donc.
Qu’est-ce qui fait le succès de « Get out » ? Son sujet sulfureux en ces temps meurtris où les tensions raciales sont fortes dans son pays d’origine ? A la vision du film, c’est à se demander ce qui a bien pu motiver les foules. Non, «Get out » n’est pas sulfureux. Le racisme y est finalement peu évoqué d’une manière explicite. Il s’agit donc de l’histoire dramatique d’un jeune homme de couleur aux prises avec une famille blanche peu recommandable qui sélectionne des afro-américains pour une raison bien particulière qui ne sera pas évoquée ici.

Oui, le réalisateur Jordan Peele souhaitait ardemment traiter son film dans un contexte social et oui, ce contexte est présent dans « Get out ». Mais cela ne va certainement pas assez loin car tout demeure très lisse, très chaste, très sobre. Jamais on ne se sent ouvertement dérangé par ce que l’on voit. En clair, c’est un argument sociétal fort mais représenté dans les images et les dialogues de façon franchement faiblarde. Le film, ancré dans son époque, aurait pu avoir une signification très forte comme l’obtint en son temps « Massacre à la tronçonneuse » et sa visualisation impitoyable de la fin du rêve hippie le temps d’un weekend en enfer.

Ici, le thème social est supposé être l’encre qui écrira « Get out » alors qu’en définitive le travail de Peele ne se résume finalement qu’à une énième variation sur l’individu aux prises avec des méchants qui lui veulent du mal. Une production Blumhouse de plus (une société qui porte bien son nom puisque la plupart des films qu’elle finance se déroule dans des maisons) tout à fait inoffensive et presque même insignifiante.

« Get out » est techniquement maitrisé. Jordan Peele sait mettre en scène et poser une atmosphère d’angoisse, c’est indéniable. Sauf que cela fonctionne durant une petite demi-heure avant de s’enfoncer dans une sorte de routine de la terreur (qui ne survient vraiment jamais) avec «jump scares» douteux et musique stridente de circonstances. On y déroule son petit guide de l’épouvante et on reste en terrain totalement connu. Pas de surprise. Et sur les cent-cinq minutes que déroule le film, générique compris, il faut bien attendre une bonne heure vingt pour qu’il s’y passe quelque chose d’un peu remuant.
La conclusion et la résolution sont expédiées à la hâte vitesse grand V alors qu’elles auraient pu arriver bien plus tôt. Le syndrome du cinéma post-2000 a encore frappé et l’on se retrouve devant une série B qui aurait pu, aurait dû, durer vingt bonnes minutes de moins.

Côté interprétation, rien à redire concernant Chris, joué par l’excellent Daniel Kaluuya. L’acteur est bon et son personnage bien écrit. Mais c’est à peu près tout. Les autres comédiens font leur travail mais ce n’est pas extraordinaire. Allison Williams est plutôt insipide par ailleurs. Et quand le pot-aux-roses est découvert par notre jeune héros, les méchants deviennent plutôt ridicules. C’est même assez embarrassant de les voir adopter des attitudes et mimiques de méchants de séries Z.


Série Z ? Par son sujet oui, sans aucun doute. Un passage incluant une sorte de publicité expliquant les raisons des vilains de s’en prendre au gentil fait clairement basculer « Get out » vers le grand n’importe quoi (en cela, le film de Peele fait un peu penser à « A cure for wellness » et son final grandiloquent terriblement grotesque).
Dès lors, les tentatives d’angoisse sérieuse laissent la place à une poursuite entre quatre murs puis en extérieurs qui ne paye franchement pas de mine.
Et « Get out » se termine. Et on se nettoie les yeux un peu embués par le manque d’action et d’intérêt frustrant qu’une œuvre telle que celle-ci, vantée et encensée comme celle-ci pouvait éventuellement offrir.

Le succès du film est-il communautaire ? Les fameux 100% de retours positifs sur le baromètre hautement aléatoire qu’est Rotten tomatoes (il est d’ailleurs assez attristant de penser que beaucoup de spectateurs choisissent ce qu’ils vont voir en fonction de ce que ce site dit d’un ou l’autre long-métrage) sont-ils à s’y tenir ? On s’interroge.

« Get out » est donc un autre de ces « sleepers » qui attire sans trop que l’on sache pourquoi les gens dans les salles. Car si l’on met de côté le fait qu’un héros noir soit aux prises d’une famille blanche, il n’y a rien de bien passionnant ni même de fondamentalement réussi dans le premier long-métrage de Jordan Peele. On y brasse beaucoup de vide, ça dure bien trop longtemps par rapport à ce que ça doit raconter, c’est bourré de clichés inhérents au genre et une fois encore, il ne s’agit pas vraiment d’un film d’horreur tel que certains le conçoivent, plus d’un thriller tragi-comique qui ne bouleversera pas l’ordre établi. Pétard mouillé, donc.

J'ai vu Get Out hier, au cinéma.

C'est drôle, je rejoins totalement crazy sur pleins de points mais c'est plutôt dans le positif que j'ai avalé Get Out. La référence a "Cure for Wellness" est intéressante, comme lui, le film de Jordan Peele s'enfonce sans honte dans une série Z, n'hésite pas parfois à tirer dans le grotesque, on le voit bien avec le traitement des méchants à la fin et ses dialogues absurdes qui tirent facilement vers des films comme Motel Hell ou Massacre à la tronçonneuse. Le long métrage est aussi rempli d'idées nouvelles, originales tout en respectant la plupart des codes, ce qui nous laisse quand même en terrain classique.

C'est avec un petit sourire et un œil voyeur et curieux que j'ai savouré chaque minutes de Get Out, conscient des défauts - que crazy relève très bien d'ailleurs, comme le côté parfois insipide d'Allison Williams, un ou deux jumps scrades douteux ... C'est, au moins, une vraie proposition de cinéma en face des Bye Bye Man ou Rings, en ce début d'année. C'est un petit risque, un petit virage, qui ne changera certes pas la face du cinéma d'horreur mais qui apporte un vent de fraîcheur.

Curieux de découvrir cette oeuvre, dont les critiques sont très élogieuses.

Get Out de Jordan Peele - 4/5

J’étais impatient de voir ce film, avec toutes les super critiques reçues. Visionnement fait, j’ai trouvé Get Out intéressant, mais il y a quelque chose, qui ne me l’a pas fait totalement apprécié. Rythme très inégal! Le final est très ordinaire. L’histoire finie par manqué d’intérêt. Les clichés sont abondants, finissant par rendre le film très prévisible. Sinon, l’idée à la base est très bien exploitée. J’ai bien aimé le jeu des acteurs. Et, les situations étranges qui se multiplient sont vraiment flippantes. Je ne pense pas revoir Get Out. Mais, globalement, le film se démarque et divertit.

Le nouveau chandail à la mode que je ne porterai pas.
Mis à part l'acteur échevelé avec le jeu fou, rien de divertissant! Je n'ai pas attendu la fin pour me faire mon idée. 1/5 que pour l'échevelé 😉

Vu cette nuit (merci la canicule de nous empecher de faire dodo -_- )... Plutot bien pris dans l'histoire, le final est sympa même si on se doute qu'il y a un truc.

Un correct 3/5!