Spellbound (1945, Alfred Hichcock)

Réalisé par Alfred Hitchcock
Écrit par Ben Hecht
D’après le roman de Francis Beeding
Avec Ingrid Bergman, Gregory Peck, Michael Chekhov, Jean Acker, Rhonda Flemming, Leo G. Carroll, Donald Curtis, John Emery

Synopsis :

Le nouveau directeur d’une clinique psychiatrique est un imposteur. Amnésique, il est persuadé d’avoir tué celui dont il a pris la place. L’amour d’une femme parviendra-t-il à l’innocenter et à lui faire retrouver la mémoire ?






Véritable précurseur du thriller psychologique, La Maison du Docteur Edwardes figure parmi les œuvres les plus abouties du sieur Alfred Hitchcock. Les notions de psychanalyse vont bon train. Et malgré quelques bourdes grosses comme des maisons, le développement de l’histoire se veut très intéressant, J.B. apparaît comme un personnage complexe, cohérent, torturé par ses démons intérieurs, et obsédé par les lignes blanches. Gregory Peck est excellent, jouant de manière juste et sans fausse note. Ingrid Bergman n’est peut-être pas très convaincante en psychiatre mais son jeu s’avère respectable.




Hitchcock semble en grande forme, faisant montre d’une réalisation hors du commun, mettant en scène les cauchemars et les souvenirs de J.B. de façon sublime, jouant avec les symboles et les déformations propres aux rêves. La Maison du Docteur Edwardes s’impose également grâce à une bande-son stressante et en accord parfait avec le film. On pourra cependant lui reprocher d’être parfois trop fleur-bleue dans ses mélodies, prêtant de ce fait plus à sourire qu’à autre chose.




La Maison du Docteur Edwardes n’est ni plus ni moins un chef-d’œuvre signé de la patte du maître Alfred Hitchcock. L’histoire est bougrement attrayante et la réalisation s’avère des plus remarquables. Un monument du cinéma !








Mais où est Freddy ?

Note : 18/20