En gros ça donnerait ça
Frayeurs : 10/10 (je le concidère au jour d'huis comme mon film d'épouvante/fantastique favori, ainsi que comme la trasfiguration de l'idée que je me fais du doute, exprimé ici à travers la symbolique religieuse. Les maquillages et les lumières sont soignés. La cinématographie est sans doute la plus aboutie de Sergio Salvati, presque que des qualités. On oublie un jeu d'acteur catastrophique et quelques erreures et faiblaisses dans le scénario par ci par là, c'est presque obligatoire dans ce genre de productions).
L'enfer des zombies : 9/10 (Mon favori derière Frayeurs, tout y est, la purulence, les zombies, une confrontation de thèmes, des maquillages superbes, une aura morbide, un scénar pas trop bacclé, une cinématographie vraiment honnête, ce qui est rare dans le genre).
L'au-delà 7,5/10 (je vais choquer mon monde... mais malgré la qualitée flagrante, et tout ce qu'on a déjà dit dessus, les erreures techniques sont vraiment lourdes).
La maison près du cimetière 7,5/10 (parce que le gamin est insuportable et le scénario vraiment faible. Sinon c'est tout bon).
L'emmurée vivante 8.5/10 (de très bonnes facture, techniquement -la bête noir de Fulci... - c'est plutôt bon, le scénar est captivant et malgré son côté plus grand publique, la touche Fulci est là !)
A woman in a lizard skin/Le venin de la peur 7,5/10 (Polar/giallo sombre et torturé. Des scènes cauchemardesques prenantes, un érotisme déroutant, des scènes vraiment malsaines... De la bonne mobylette en somme. Domage que le cadreur et son assistant soit si incompétant ! Il en est de même pour une grande partie des acteurs. Le scénario aurait aussi pu être meilleur. Je regrète notement que l'intrigue soit basée sur un mensonge fait au spectateur. A voir tout de même !).
Le temps du massacre 6,5/10 (western spaghetti tout à fait agréable, entre le plagiat du plagiat de Leone/western ultra-violent à la Corbucci et l'humour lourdingue digne des productions avec Terence Hill - que généralement je n'apprécie pas du tout. La scène du fouet est mythique (je soupsone Tarantino de l'avoir plagié dans son Django Unchained) et la fin "hey gentleman" est tordante).
Les 4 de l'apocalypse 8/10 (bien plus intéressant, western touchant au mysticisme, au voyage initiatique... ce genre de conneries. A l'antipode du western européen classique, totalement introverti. Une vrai réussite).
Beatrice Cenci 7/10 (Fulci qui s'attaque au symbole national, étrange... Et si Jean Rollin avait fait un film sur Jeanne d'Arc ?... ça passe bien. Pour ce qui est de la tentative de pastiche du style Orson Welles, au niveau du scénard monté en flashbacks subjectifs, c'est intéressant, ça marche. ca me fait presque pensé à la naration de Usual Suspect. Par contre pour la tentative de split-screen par travaille sur la pellicule, c'est techniquement bof. De Palma faisait mieux à l'époque).
L'éventreur de New-York 7,5/10 (Polar froid et ultra violent. C'est malsain, violent, gore quand il le faut... c'est du solide ! On passe sur une cinématographie navrante et sur des acteurs mauvais, c'est le grand problème chez Fulci...)
Le chat noir 2/10 (perso, je l'ai trouvé nul et je ne souhaite pas revenir dessus).
Voix profondes 4/10 (Une tentative de retour au style du début des 80's. Bien que le film ne soit pas bon, je salut la démarche, un film a voir).
Aenigma : 2/10 (Le plus mauvais de cette liste. Tout y est bacclé, faute à des conditions de tournages horribles, il faut quand même le préciser).
J'aimerais voir Sella d'argento, La longue nuit de l'exorcisme, Luca le contrebandier, Pervertion story, a cat in the brain. Et quelques une de ses comédies pour voir ce que ça donne.