Enième variation sur le même thème, «Lavender» ne vaut que pour l’interprétation fragile de la toujours excellente Abbie Cornish et pour quelques images d’une mise en scène parfois inspirée. Pour le reste, il s’agit d’une autre histoire de fantômes, de passé ressurgissant dans le présent et de jeune mère hantée par un drame vécu enfant.
Rien de nouveau sous le soleil donc, le film se suit avec ennui car il ne se passe pas grand-chose d’intéressant et le rythme volontairement contemplatif n’aide pas à la concentration.
De plus, «Lavender» ne semble pas être affecté par les quelques incohérences qui l’habite (on mettra ça sur le compte du surnaturel…) et on se retrouve au final avec une petite production fantastique sans vie, sans relief et qu’on a évidemment l’impression d’avoir vue cent fois.
Décidément, le «film de fantômes/esprits/démons/phénomènes paranormaux» a bien du mal à se recycler intelligemment.