Quel est le dernier film que vous avez vu?

Sleepwalkers :
Slugs :

Saw 3 - Darren Lynn Bousman

3iem volet de la série Jigsaw. Cette suite à été réalisé très vite après le second film ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour les nouvelles idées. Filmé encore une fois à la vidéo-clip, je trouve que ça gâche certaine séquence. Saw 3 explique beaucoup sur la vie des 2 tueurs, on assiste à de nombreuse scène en flash-back. La fin ne laisse pas sous entendre un 4iem volet et c'est tant mieux. Bref Saw 3 est définitivement le moins bon de la trilogie mais il en demeure quand même bien sympa uniquement pour son final encore une fois des plus tordu.

6.5/10

eXistenZ - David Cronenberg (1999)



Le concept de ce thriller fantastique post-matrixien semble aujourd'hui déjà un poil dépassé dans sa manière de brouiller les frontières entre la vraie vie et la réalité virtuelle. De surcroît, Cronenberg alourdit quelquefois son scénario d'éléments futuristes d'une étonnante puérilité, ce qui n'arrange rien. Pourtant, la sauce prend et l'ensemble n’ennuie jamais, ce grâce à un réel sens du rythme, une réalisation plutôt dynamique et d'honnêtes acteurs, relativement connus (Jude Law, Jennifer Jason Leigh, Ian Holm, Willem Dafoe). Il est évident que David Cronenberg s'aventure ici sur des sentiers hollywoodiens, rendant son style plus accessible, mais il le fait sans trop de casse et signe une petite série B à gros budget divertissante quoique loin de ses chefs-d'œuvre. À voir dans un but purement distractif, car dans le cas contraire, la déception risque d'être de mise.

6/10






The Lovers - Tsui Hark (1994)



Il n'y avait que Tsui Hark pour réaliser ce qui figurera à jamais comme l'un des points d'orgue de la Film Workshop, le formidable The Lovers. Un éblouissant mélange de romance burlesque, de film passionnel et de tragédie mélodramatique, qui suscite le rire et la sensibilité dans sa première moitié, puis l'émotion pure dans la seconde, mais qui prend surtout aux tripes de la première à la dernière scène. Quelque chose d'incroyablement abouti, qui n'a en même temps guère crainte de s'armer d'une structure narrative à contre-pied de n'importe quoi d'autre, ceci en regard du style unique parmi les millions de Tsui Hark qui décide un jour d'adapter à sa manière un vieux classique de la littérature folklorique chinoise, Les Amants Papillons. Tel un sorcier de génie qui fabriquerait sa potion magique, le maître du cinéma contemporain de Hong Kong parsème son œuvre d'épices aux vertus précieuses, conditionnant l'humour parodique afin de le rendre compatible avec la poésie traditionnelle et l'émotion exacerbée.



Il en résulte un film d'une beauté exceptionnelle, dans lequel le cinéaste fou met à raison un frein à ses trips technico-stylistiques - ce qu'il fit déjà pour les Il était une fois en Chine - sans pour autant négliger les ahurissants talents d'esthète dont il est détenteur: une mise en scène mouvante et pleine de vie mais toujours pondérée, un montage juste vitaminé comme il se doit, des utilisations discrètes et judicieuses de filtres dotés d'une petite gamme de couleurs, tout respire la réussite artistique et ne sombre jamais dans l'excès. De ce point de vue, il apparaît évident de dire que The Lovers est une œuvre plus solennelle et maîtrisée que Green Snake et The Blade, qui eux misent avant tout sur l'esbroufe visuelle, avec un bonheur certain pour le premier, d'une façon trop bancale pour le second, placé dans un mauvais contexte et ratant ainsi quelque peu le coche épique nécessaire à la réalisation de tout bon Wu Xia Pian. Ici, rien n'est de trop et rien ne manque, mais ne confondons pas homogénéité avec formalisme, le terme maudit pour Tsui Hark.



Ce qui prime pourtant dans The Lovers, davantage encore que le parfait équilibre et la finesse de sa mise en images, c'est la grâce qui l'habite, rendant touchant et bouleversant cet amour impossible entre deux êtres qu'une qualité de vie différente sépare douloureusement. Si l'on passe une bonne heure pétrie de cocasserie et de tendresse légère où fusent les gags délicieusement benêts et typiques de l'humour cantonais, la suite va peu à peu se métamorphoser en un déchirant drame romanesque, atteignant son apogée lors d'une scène finale à ranger parmi les plus beaux moments que le septième art nous ait jamais réservés. La magnifique composition de Charlie Young, une actrice au charme décidément atypique, reste ancrée dans les mémoires; ce rôle de jeune femme incomprise par la société qui l'entoure, ne parvenant pas à vivre avec les mœurs de son temps, éprise d'un homme dont la famille n'a pas le même prestige que la sienne, dotée d'un tempérament tendrement gauche et naïf, sied à merveille à l'actrice, alors à peine âgée de vingt ans, parvenant à transmettre une émotion sans pareil lorsque son personnage se heurte à un destin impitoyable, qui la séparera de celui qu'elle aime.



Triomphe de la poésie et des sentiments, subtil partage entre humour bouffon et mélodrame poignant, The Lovers se veut sans doute le plus beau film de Tsui Hark. Beau semble d'ailleurs être le terme qui définit le mieux son essence. Nul autre objet d'art nous aura envoûté de la sorte, par le simple pouvoir de l'image, de la musique et des acteurs. Plus qu'un éclat de grâce, il s'agit là d'un véritable prodige, doublé d'une œuvre fondamentale dans l'histoire du cinéma hongkongais.

10/10



Murderock - Lucio Fulci (1984)



Réalisé durant la période new-yorkaise de Fulci, à la suite d'un Éventreur de New York déjà fort moyen, ce pitoyable giallo nous assène un mauvais coup de poing dans l'estomac, qui fait d'autant plus mal quand l'on repense à la petite série de chefs-d'œuvre de l'horreur que nous avait pondus son auteur à peine quelques années auparavant. Ici, tout confine à la médiocrité, de la réalisation paresseuse à la direction d'acteurs catastrophique, en passant par une bande-son immonde à base de musique disco-pop des années quatre-vingt aussi ringarde qu'inaudible et insupportable ainsi qu'une intrigue moins palpitante que celle des téléfilms policiers de la même époque diffusés sur les chaînes câblées. Ajoutez à ce désastre de longs numéros de danse complètement inintéressants, qui ne font que desservir le rythme de l'ensemble, déjà inexistant. On l'aura compris, ce Murderock n'est rien d'autre qu'une grosse catastrophe expédiée par un Lucio Fulci au creux de la vague, qui retrouvera néanmoins des bribes de son génie quelques navets plus tard. À éviter.

2/10

C'est vrai que Murder Rock est très décevant. Si on oublie la musique disco ringarde, il y a quelques partitions sympa de Keith Emerson, qui a travaillé sur Inferno de Dario Argento également.

Outside Providence - 3/5

BloodSplash a écrit:

C'est vrai que Murder Rock est très décevant. Si on oublie la musique disco ringarde, il y a quelques partitions sympa de Keith Emerson, qui a travaillé sur Inferno de Dario Argento également.

La BO d'Inferno est géniale pourtant, dommage que Keith Emerson n'en ait pas fait autant pour Murderock...

Albert Dupontel possède son monde cartoonesque, il se paye même le luxe d'inviter deux Monthy Pyton dont le célèbre Terry Gilliam qui campent les rôles de deux SDF prêts à tout par une ration gastronomique.
Le début du film se veux annonciateur du potentiel de dégats que va s'infliger le héros du film (Dupontel bien entendu)...
Après quelques moments bien gonflés, les muscles zygomatiques qui auront énormément bosser au début du film se calmeront à un moment donner où le cinéaste perd son contrôle qui jusqu'ici était assez intéressant.
Par contre il faut regarder ce film avec le cerveau off sinon ça marche pas.
Conclusion, sans plus ne détrônera pas le cultissime Bernie.
2,75/5

Tombs Of The Blind Dead - Amando de Ossorio

Tombs Of The Blind Dead est considéré par certain comme étant le Night of the Living Dead Espagnol. Le film possédait un bon potentiel de départ mais il fut hélas très mal exploité. Les zombies font une courte apparitions au début et à la fin mais entre ça, il ne s'y passe rien de bien intéressant. Ce film à donné naissance à 3 suites qui font partie de la saga des templiers dont Return of the Evil Dead, The Ghost Galleon et Night of the Seagull. Le film a un tantinet vieillit car quelques effets spéciaux paraissent vraiment ringards aujourd’hui. Je l'ai vu en version Espagnol uncut grace au DVD de Blue Undergorund qui propose un bon transfert avec les sous-titres Anglais. Dans la catégorie des films de zombie Espagnol j'ai largement préféré Let Sleeping Corpses Lie, un petit chef-d’œuvre du genre.

5/10

Baptiste Müller a écrit:

BloodSplash a écrit:

C'est vrai que Murder Rock est très décevant. Si on oublie la musique disco ringarde, il y a quelques partitions sympa de Keith Emerson, qui a travaillé sur Inferno de Dario Argento également.

La BO d'Inferno est géniale pourtant, dommage que Keith Emerson n'en ait pas fait autant pour Murderock...

Moi, c'est un des points que j'ai pas aimé d'Inferno: la BO de Keith Emerson!

Altered States : 3,5/5

Undead un film à hurler de rire. 4/5 pour l'humour 2/5 pour le film.

Mr. Horreur Web a écrit:

Baptiste Müller a écrit:

BloodSplash a écrit:

C'est vrai que Murder Rock est très décevant. Si on oublie la musique disco ringarde, il y a quelques partitions sympa de Keith Emerson, qui a travaillé sur Inferno de Dario Argento également.

La BO d'Inferno est géniale pourtant, dommage que Keith Emerson n'en ait pas fait autant pour Murderock...

Moi, c'est un des points que j'ai pas aimé d'Inferno: la BO de Keith Emerson!

Eh bien tu as grandement tort, car c'est sans doute l'une des meilleures BO d'un film d'Argento qui n'a rien à envier aux meilleurs compositions de Goblin...

Baptiste Müller a écrit:

Mr. Horreur Web a écrit:

Baptiste Müller a écrit:

BloodSplash a écrit:

C'est vrai que Murder Rock est très décevant. Si on oublie la musique disco ringarde, il y a quelques partitions sympa de Keith Emerson, qui a travaillé sur Inferno de Dario Argento également.

La BO d'Inferno est géniale pourtant, dommage que Keith Emerson n'en ait pas fait autant pour Murderock...

Moi, c'est un des points que j'ai pas aimé d'Inferno: la BO de Keith Emerson!

Eh bien tu as grandement tort, car c'est sans doute l'une des meilleures BO d'un film d'Argento qui n'a rien à envier aux meilleurs compositions de Goblin...

Attends, je vais reconsulter mes goûts personnels .... ok .... ok.... Non, finalement je n'ai pas tort!! J'AI définitivement pas aimé cette BO!!! Chacun ses goûts!

La mémoire de nos pères

Voilà, j'ai été voir le film hier....je suis sur le cul.

Le debarquement des troupes américaine sur l'ile, c'est impressionnant, les canons des bateaux, les avions ect.....
Moi perso j'avais l'impression d'avoir de vraie images de guerre devant moi.
C'était tellement reelle.

Les effets spéciaux sont exceptionnel, on n'oublirai presque que c'est un film, rien à voir avec Steven Spielberg et son Soldat Ryan que je trouves excellent tout de même, mais Clint Eastwood à su imposer ça marque de fabrique...

Tiens d'ailleur sur l'affiche au cinéma il y avait le nom de Steven Spielberg, il y avait deux réalisateurs?

Sinon seul point noir, se sont les passages, passé présent, il faut suivre, moi perso j'été perdu par moment.

Enfin pour finir d'excellent acteurs c'est un film que j'achèterai dès sa sortie DVD.

A voir absolument c'est un film avec un autre côté de la guerre.

5/5

Myers 29 a écrit:

La mémoire de nos pères

Tiens d'ailleur sur l'affiche au cinéma il y avait le nom de Steven Spielberg, il y avait deux réalisateurs?

Steven Spielberg est le producteur de ce film.

Hmm, je comprends mieux.

Merci JackieBoy

Myers 29 a écrit:

La mémoire de nos pères

Voilà, j'ai été voir le film hier....je suis sur le cul.

Le debarquement des troupes américaine sur l'ile, c'est impressionnant, les canons des bateaux, les avions ect.....
Moi perso j'avais l'impression d'avoir de vraie images de guerre devant moi.
C'était tellement reelle.

Les effets spéciaux sont exceptionnel, on n'oublirai presque que c'est un film, rien à voir avec Steven Spielberg et son Soldat Ryan que je trouves excellent tout de même, mais Clint Eastwood à su imposer ça marque de fabrique...

Tiens d'ailleur sur l'affiche au cinéma il y avait le nom de Steven Spielberg, il y avait deux réalisateurs?

Sinon seul point noir, se sont les passages, passé présent, il faut suivre, moi perso j'été perdu par moment.

Enfin pour finir d'excellent acteurs c'est un film que j'achèterai dès sa sortie DVD.

A voir absolument c'est un film avec un autre côté de la guerre.

5/5

Ce nouveaux film de Clint Eastwood me tente énormément, je vais attrendre sa sortie sur DVD. J'espère que c'est pas trop patriotique par exemple.

Bones de Ernest R. Dickerson - 1/5

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais passé un agréable moment. Mais, je l'ai regarder de nouveau aujourd'hui et, je dois dire que ce film n'est pas très bon. On s'emmerde plus qu'autre chose. Je me demande qu'est-ce que la magnifique Katharine Isabelle est venue faire dans ce très très mauvais film. Je m'était acheté la VHS à l'époque, car il y avait Snoop Dogg en vedette, mais j'ai fais une grosse bêtise.

Zatoichi - Takeshi Kitano (2003)



Sans doute l'un des films de Kitano les plus connus - si ce n'est le plus connu - par chez nous, ce Zatoichi situe son intrigue dans le Japon du XIXe siècle, à la grande époque des paysans, des ronins et des bourgeois peu scrupuleux. Kitano lui-même se met dans la peau d'un masseur aveugle qui manie le sabre comme sa poche et résiste par conséquent à n'importe quel coup bas tenté par quelque quidam malintentionné. Nomade, il va atterrir dans une bourgade de montagne sous le joug d'un gang à la cruauté facile, qu'épaule un samouraï aussi fauché que surdoué (Tadanobu Asano, le sadomaso timbré d'Ichi the Killer). Les choses ne continueront pas à se passer ainsi: Zatoichi va se charger de nettoyer la racaille du village à grands coups de sabre plus rapides que l'éclair.



Le premier élément qui interpelle le fan de Kitano, c'est l'esthétique du film: on constate bien vite que Zatoichi a bénéficié de moyens techniques honorables (photographie luxueuse), mais l'on remarque également que Kitano laisse ici tomber les plans fixes de ses œuvres antécédentes en optant pour une mise en scène nettement plus mobile. Autre changement par ailleurs, au rayon de la bande-son: Hisaichi cède sa place à Keiichi Suzuki, qui compose là de très intéressants thèmes au synthétiseur, à la tonalité sombre, loin des partitions lyriques du premier. Ce renouveau artistique n'est pas un mal en soi, car il démontre que le cinéaste sait évoluer ou modifier son style sans peine, passant d'un métrage très intimiste et audacieux à un autre plus accessible. Les inconditionnels de la première heure pourront regretter cette absence de poésie mélancolique et d'humour absurde qui caractérisaient la plupart des autres films de Kitano, mais difficile de ne pas bouder son plaisir à l'arrivée, tant Zatoichi recèle de bonnes scènes.



Si le récit tend parfois à traîner la patte - et aussi qu'un justicier blond platine au XIXe siècle, ça le fait pas des masses -, de jouissives séquences de massacres au sabre compensent ces petits écueils. Les trucages numériques et le sang artificiel ont beau ne pas toujours s'avérer crédibles, on nage en plein manga style et le tout se veut tellement décomplexé qu'on jubile franchement à la vision de ces carnages peu avares en hémoglobine. Mais le plus essentiel encore réside dans le fait que Zatoichi n'est rien d'autre qu'une formidable invitation au rythme, culminant lors d'un extraordinaire final où des danses de claquettes, remarquablement chorégraphiées par The Stripes, donnent l'issue au film. On ne connaissait pas Kitano en tant qu'adepte des rythmes fous, mais l'on ne regrette pas cette découverte !

8/10

Wrong Turn de Rob Schmidt - 4/5

South park : Le film : 5/5

Casualties of War - Brian DePalma

Basé sur des faits réels, des soldats en missions commettent des actes de viols et de meurtre sur une Vietnamienne. Voilà un autre chef-d’œuvre signé DePalma que je n’avais pas revu depuis longtemps. Un film touchant et bouleversant que je conseil fortement.

10/10

Ronin : 4/5