Quel est le dernier film que vous avez vu?

Miss Sloane de John Madden - 2,5/5

Film beaucoup trop long! Le sujet est traité assez moyennement, alors qu’on y aborde la politique américaine et le port d’armes. Le jeu des acteurs est correct sans plus. J’en attendais davantage de Jessica Chastain. Rien de mémorable ici!


A Monster Calls de J.A. Bayona - 4/5

Bien que ce ne soit pas le genre de film que je serais tenté de revoir, j’ai quand même trouvé très intéressant ce A Monster Calls. Un mélange de comte fantastique et de drame! Un jeune garçon s’imagine un monde fantastique, où il peut y défouler sa colère, alors que sa mère vit ses derniers instants. Il y a plusieurs moments assez poignants, et d’autres, visuellement très beau, dont ceux avec l’arbre et les histoires qu’ils racontent. Sinon, les acteurs sont très bons, que ce soit le jeune Lewis MacDougall, Felicity Jones ou Sigourney Weaver.

Crouching Tiger, Hidden Dragon d’Ang Lee - 5/5

L’oeuvre d’Ang Lee n’a vraiment rien à voir, avec sa suite sortie l’année dernière. Crouching Tiger, Hidden Dragon est un incroyable Wu xia pian. Des acteurs (Chow Yun-Fat, Michelle Yeoh, Ziyi Zhang) formidables! Des combats vraiment géniaux! Des paysages de toute beauté! Une magnifique histoire dramatique et poétique! Et, une fantastique musique! Personnellement, j’ai toujours trouvé, que ce film était le chef-d’oeuvre d’Ang Lee. Un incontournable dans le genre!


American Graffiti de George Lucas - 4,75/5

C’est la toute première fois, que je vois cette seconde oeuvre réalisée par George Lucas et j’ai vraiment adoré. American Graffiti se veut un film de mecs et de filles traînant et flirtant pendant toute une soirée, et ça, dans de jolies bagnoles. Le tout est bien amusant. Les acteurs sont très bons. On y reconnaît assez vite, plusieurs têtes connues (Richard Dreyfuss, Ron Howard, Harrison Ford). La musique est très plaisante à entendre. Du bon vieux rock des années 60! Bref, George Lucas, réalisateur et co-scénariste, nous fait passer un très agréable 110 minutes. On ne voit pas le temps passer.

Brimstone : 3,5/5
Un film qui hante longtemps après sa vision ; un western déviant, atypique, cruel et transgressif, à la violence psychologique parfois insoutenable. Grand film.

Kung Fu Hustle de Stephen Chow - 5/5

Produit, réalisé et co-scénarisé, en plus d’y jouer un des principaux personnages, Stephen Chow livre une comédie d’action vraiment géniale. Un vrai régal! Les habitants d’un immeuble doivent faire face à un dangereux gang, celui du Gang à la Hache. Pour une rare fois, je conseille de voir le film en français. Les répliques sont vraiment trop marrantes. D’ailleurs, l’humour générale du film y est vraiment délicieux. J’ai rigolé du début à la fin. Les combats sont à couper le souffle, avec d’incroyables chorégraphies. Les différents pouvoirs des combattants sont trop nice. Les personnages sont énormément charismatiques. Pour moi, c’est le meilleur film de son réalisateur.

Bleed for This de Ben Younger - 3,75/5 lio

Rien d’un grand film de boxe, mais il reste sympa à regarder. Miles Teller y interprète Vinny Pazienza, boxeur américain, qui fera carrière fin 80 jusqu’au début des années 2000. Il sera deux fois champion du monde (Poids Légers et Poids Super-Welters), avant de subir un accident qui mettra quasiment fin à sa carrière. Teller offre une performance correcte. L’histoire permet de nous en apprendre plus sur ce boxeur.


Sully de Clint Eastwood - 4,75/5

Troisième fois que je vois le film, et à chaque fois, je le trouve excellent. Première collaboration entre Clint Eastwood et Tom Hanks, Sully est un film basé sur des faits réels s’étant déroulé le 15 Janvier 2009, alors qu’un dénommé Chesley ‘Sully’ Sullenberger a réussit à poser en catastrophe un Airbus dans le Fleuve Hudson. Après cet évènement, ce dernier va être acclamé d’un côté comme un héros, et de l’autre, accusé d’avoir prit de mauvaises décisions. Le film de Clint Eastwood fait donc la lumière sur ses évènements. Comme toujours, la réalisation de Clint Eastwood est impeccable, avec toujours les rapports humains de ses personnages et l’histoire comme intérêt principal, au lieu de faire dans le spectaculaire. Tom Hanks est excellent dans son rôle, tout comme son collègue Aaron Eckhart. L’histoire est captivante et poignante, entre les flashbacks de la vie de pilote de Sully, l’enquête et le fameux amerrissage sous différents points de vue, tout en étant mise en scène de manière réaliste. L’émotion est au rendez-vous, sans jamais tomber dans le gros mélodrame. Au final, à 87 ans, Clint Eastwood nous offre un très bon drame sur l’amerrissage d’un avion, qui aurait pu se révéler une véritable tragédie.

Lion de Garth Davis - 4/5

Basé sur des faits réels, Lion raconte l’histoire d’un petit garçon, Saroo, qui va se retrouver perdu dans Calcutta, après avoir voyagé dans un train seul, pour finalement être adopté par un couple d’australien. 25 ans plus tard, il tente de retrouver sa vraie mère, tout en devant gérer les ressentis de ses parents adoptifs et de sa copine. Si, la première heure se veut assez moyenne, quelques peu longue et peu intéressante, la seconde est par contre très prenante et magnifique. On ne peut rester insensible face

Spoiler:

. Côté acteurs, ils offrent de très bonne interprétation, surtout Dev Patel et Nicole Kidman.

The Birth of a Nation de Nate Parker - 4,75/5

The Birth of a Nation raconte l’histoire vraie de Nate Turner, prêcheur et esclave noire dans les années 1800, qui conduira une révolte en 1831 dans l’État de Virginie. Le film de Nate Parker, qui agit aussi en tant que scénariste, producteur et acteur, se veut très fort, à la fois par ses images que ses paroles. La musique d’Henry Jackman rend le tout encore plus puissant. Et, les acteurs sont vraiment excellents, entre autre Nate Parker dans le rôle principal. Après avoir vu The Birth of a Nation, il est difficile de ne pas être révolté, choqué et ému.

Fast and Furious 8 : 2,5/5
De l'action quasi-ininterrompue (la série vient de franchir un nouveau cap) mais une réalisation bâclée, des effets spéciaux douteux, et un scénario absurde. Largement en-dessous du 7ème opus.

Seoul Station
Moins excité que sur « Train To Busan », je ne suis pas fan de long métrage animé mais ayant mis de côté cette réserve, j'ai tout de même peu apprécié l'animation, le scénario et le manque de moyen. On retrouve cependant cette caractérisation des personnages stéréotypés de la suite, quelques scènes d'action un peu intéressantes. Sinon, je me suis fais chier à regarder des personnages bouger aussi lentement, des grands décors vides et propres, peu d'enjeux puisqu'on nous montre une ville totalement vide puis soudainement des personnages coincés dans une barricade entre deux gratte-ciels encerclé par quelques infectés et beaucoup d'agents anti-émeute, sans parler d'un revirement assez ridicule. « Train to Busan » reste au top pour moi.
1/5

Allied de Robert Zemeckis - 4,5/5

Depuis Cast Away en 2000, le cinéma de Robert Zemeckis m’a assez peu passionné. Mais, avec le scénariste Steven Knight, qui a, tant qu’à lui, su offrir au fil des années d’assez bonnes histoires, que ce soit pour le cinéma ou pour la télévision, et la présence de deux stars, que sont Brad Pitt et Marion Cotillard, mon intérêt pour le dernier film du réalisateur de Forrest Gump a augmenté. Ainsi, Allied nous plonge dans un film d’espionnage en pleine seconde guerre mondiale, alors qu’on y suit deux agents à Casablanca, l’un Canadien et l’autre Française, devenant avec le temps un couple marié à Londres, dont la confiance va se voir ébranlée, après un coup de fil des services secrets britanniques. Sans parler d’un grand film, Allied marque pour moi le retour de Zemeckis. Il nous offre ici, un très bon film d’espionnage à l’ancienne, mélangé à une jolie romance. De plus, les deux acteurs principaux sont fabuleux, surtout Marion Cotillard. La reconstitution d’époque est superbe. Et, l’histoire est à la fois prenante et intense.


We Are The Flesh d’Emiliano Rocha Minter - 4,25/5

Premier long-métrage du réalisateur mexicain Emiliano Rocha Minter, We Are The Flesh se veut une oeuvre assez particulière, entre sa folie, ses scènes de sexe explicite, sa violence et son histoire légèrement dérangeante. Le film raconte ainsi l’histoire d’un homme, habitant dans un bâtiment abandonné, entrainant dans sa folie, un frère et une soeur, qui eux recherche de la nourriture dans un Mexique en ruine. Noé Hernández et María Evoli offrent de sacré performance. Et, Emiliano Rocha Minter délivre un film, que j’ai trouvé intéressant, autant au niveau de sa réalisation que de son histoire. Ce n’est pas le genre de film qui plaira à tout le monde, mais c’est un style que j’ai bien aimé.

The Founder de John Lee Hancock - 4/5

The Founder raconte l’histoire des frères Dick et Mac McDonald, de Ray Kroc et de comment ait né le véritable premier McDonald, suivi de l’énorme franchise, de l’escroquerie et plus encore. Sans être un grand film, The Founder se révèle très intéressant, autant pour son histoire que pour la performance de Michael Keaton.

I am a Hero de Shinsuke Sato - 4,5/5

Adapté d’un manga japonais, I am a Hero nous fait suivre un ancien mangaka, Hideo Suzuki, qui, du jour au lendemain, doit affronter une panoplie de zombies, alors que l’infection se répand à travers le Japon, pour sauver sa vie et celles de ses amis. La première attaque se révèle à la fois dramatique, flippante et marrante. Le segment, avec les collègues d’Hideo au bureau, est juste trop ouf. À l’image de ses deux segments, la suite du film est sensas, bourré d’action, d’humour et de scènes bien intenses et effrayantes. Il y a une légère baisse de rythme au début de la seconde heure, mais rien pour empêcher l’appréciation de ce film. Certains zombies se révèlent vraiment nice, par leurs agissements, dont le fameux pro du saut en hauteur. Le dernier vingt minutes est juste trop sanglant, trop violent. En ce qui attrait le personnage principal, il est très bien interprété et est fort sympathique. Bref, I am a Hero est un nouveau film de zombies vraiment extra. Ça va être un plaisir de le revoir.

Deathstalker de James Sbardellati - 3,5/5

Heroic-Fantasy des années 80, Deathstalker est un petit film sympathique produit par ce cher Roger Corman. Mélange de Conan le Barbare et du Roi Arthur, on y suit un valeureux guerrier, qui va devoir récupérer trois objets magiques pour contrer un roi usurpateur. Pas une histoire sensationnelle, mais ça se laisse regarder. Magie, combats à l’épée et une tonne de nudité sont à l’honneur dans cette oeuvre. Lana Clarkson est d’ailleurs vraiment belle.


Deathstalker II: Duel of the Titans de Jim Wynorski - 2,5/5

Arrivant quatre ans plus tard, avec un tout nouveau casting, Deathstalker II: Duel of the Titans est une suite, qui ne surpasse en aucun cas son prédécesseur. Un casting moins charismatique! Des combats qui frôlent le ridicule. Une histoire peu palpitante! Mais, de très jolies femmes! Des séquences de magies assez amusantes! Pas mal d’humour!


Barbarian Queen de Hector Olivera - 3,5/5

D’une très courte durée, seulement 71 minutes, Barbarian Queen nous plonge à l’époque de l’Empire Romain. Trois superbes femmes s’unissent à une troupe rebelle, pour venger la mort des siens et libérer les survivants, après que leur village ait été pillé et que la majorité des villageois ait été fait esclave. Une histoire assez simpliste, mais on a droit quelques bonnes petites bastons. De plus, la magnifique Lana Clarkson est l’une des vedettes du film.


The Warrior and the Sorceress de John C. Broderick - 3,75/5

David Carradine est la star de cet énième film de ‘sword and sorcery’. Dans The Warrior and the Sorceress, il joue les mercenaires , qui tente de venir en aide à des gens d’un village, opprimés par deux chefs sanguinaires et leur armée, qui eux se font la guerre pour diverses raisons. Sincèrement, j’ai trouvé le film bien sympa. L’histoire est plaisante et réserve son lot de surprises. Il y a pas mal d’action, ainsi que de nudités. Et. David Carradine y joue très bien son rôle.

Headshot de Kimo Stamboel & Timo Tjahjanto - 4/5

Avec sensiblement le même casting que The Raid 2, Headshot est un film d’action qui ne fait pas dans la dentelle, avec ses nombreuses bastons très bien chorégraphies et ses fusillades, faisant donc amplement gicler le sang. Et, le tout est généralement très bien filmé. Dommage, que l’histoire du film soit très très ordinaire, frôlant même le ridicule à certains moments. Avec un bon vingt minutes en moins et une histoire plus intéressante, Headshot aurait pu être un incontournable.


Deepwater Horizon de Peter Berg - 4,75/5

Clairement, l’un de mes coups de coeur et un des meilleurs films de 2016! Ça été une vraie claque, quand je l’ai vu au cinéma et c’est toujours le cas, chaque fois que je le revois. Cette histoire vraie nous plonge dans l’enfer qu’on vécut des hommes et une femme sur une plate-forme pétrolière, le soir du 20 Avril 2010. Peter Berg, réalisateur qui n’en est pas à ses débuts, fait brillamment grimper peu à peu la tension, nous présentant les divers personnages et les boulots des gens sur la plate-forme, pour ensuite nous offrir un sacré spectacle, le tout avec réalisme et humanisme. La deuxième heure est extrêmement prenante, impressionnante et explosive, avec ses scènes de catastrophe des plus intenses. La géniale prestation de Mark Wahlberg, ainsi que celle de Kurt Russell, voir même du jeune acteur montant, Dylan O’Brien, rend le film encore plus puissant. Après l’excellent Lone Survivor, sorti trois ans avant, Peter Berg fait très fort, avec ce Deepwater Horizon.

Anarchy Parlor de Devon Downs & Kenny Gage - 4,25/5

Petit film d’horreur mettant en vedette Robert LaSardo (acteur de soutien s’étant fait remarquer dans les séries Nip/Tuck, CSI: Miami), ainsi que de jeunes, jolies et plantureuses actrices (Beth Humphreys, Tiffany DeMarco)! Dans Anarchy Parlor, on y suit un groupe de jeunes gens venus en Lituanie faire la fête, qui vont malencontreusement tomber sur deux tatoueurs peu commun et aux intentions mauvaises. À la manière d’Hostel, ce film-ci nous montre un côté sombre des pays de l’Europe de l’Est. Sinon, autant le film nous réserve plusieurs scènes assez chaudes avec beaucoup de nudités, autant il nous offre des scènes quand même bien sanglantes et violentes. Mise à part un final que l’on voit venir à cent milles lieux, j’ai trouvé le film vraiment sympa. Très divertissant, surprenant, sexy et sanglant!


Patriots Day de Peter Berg - 4,5/5

Troisième collaborations, après Lone Survivor et Deepwater Horizon, et troisième films basés sur une histoire vraie, pour Mark Wahlberg et Peter Berg! Cette fois-ci, les deux hommes nous offre un film sur l’attentat terroriste, qu’il y a eu lieu pendant le marathon de Boston en 2013. Malgré quelques effets de style, ce film se veut assez réaliste et se concentre surtout sur le travail des policiers, du FBI et autres dans la traque des deux terroristes sur plusieurs jours. L’oeuvre de Berg se veut très bien rythmé, avec pas mal d’action et d’émotions su rendez-vous. Le jeu des acteurs est très bon. Ainsi donc, une fois de plus, Peter Berg réussit à nous captiver et nous prendre aux tripes.

Pet de Carles Torrens - 3,25/5

Un jeune homme, travaillant dans une animalerie, jette son dévolue sur une ancienne camarade de classe, finissant par la kidnapper et la mettre en cage. Mais, la suite ne va pas aller, comme il l’aurait voulut. Les revirements de situations sont assez nombreux. Malheureusement, l’histoire se révèle vite classique, avec quelques longueurs. Et, le final n’a rien d’extra. Sinon, j’ai bien aimé le jeu de Dominic Monaghan et Ksenia Solo.


Gold de Stephen Gaghan - 3,5/5

Quasi absent depuis la sortie de Syriana en 2005, dont il avait scénarisé et réalisé, Stephen Gaghan fait un retour en grande pompe, en réalisant une histoire vraie sur un prospecteur d’or tentant sa chance dans une jungle inexplorée de l’Indonésie, avec en vedette Matthew McConaughey et Edgar Ramirez. Ainsi donc, on a droit à un très bon jeu de ses deux acteurs. C’est bien réalisé par Gaghan. Mais, l’histoire ne m’a pas transcendé. Il y a seulement la dernière demi-heure, qui m’a vraiment captivé. Gold est bien comme film, mais j’aurais espéré meilleur.


Votez Bougon de Jean-François Pouliot - 4,25/5

Dans la lignée de la série diffusée, il y a quelques années. Toute la famille Bougon est de retour, pour le meilleur et pour le pire. La politique Québécoise est l’intrigue principale de l’histoire du film, avec une critique acerbe envers celle-ci. Les acteurs jouent toujours aussi bien leur rôle. L’humour y est délicieux.

Hacksaw Ridge de Mel Gibson - 5/5

Mel Gibson réalise ici son cinquième film. Un drame de guerre nous faisant suivre le jeune soldat Desmond Doss, lors de la seconde guerre mondiale, qui, dû à ses convictions, dont celle de ne pas porter d’armes, voulant seulement sauver la vie des autres soldats en étant infirmier, va devoir se battre pour celle-ci. Ainsi, la première heure et quart s’attarde sur sa vie de famille, la rencontre de sa future femme, de son entraînement et de son combat pour faire valoir ses convictions. La seconde heure et quart nous amène à Okinawa, en pleine guerre. On nous fait vivre l’horreur de la guerre, avec des scènes d’une extrême violence. Je dirais même, pour en avoir vu plusieurs films de guerre, celui-ci bat des records. Une véritable boucherie! Mais, à travers ça, on nous montre le meilleur de l’être humain, avec Desmond tentant de sauver le plus possible de ses compatriotes, en risquant à chaque seconde sa propre vie. L’histoire se veut donc très originale, prenante et empreint de courage et de détermination. Le jeu des acteurs est brillant, à commencer par Andrew Garfield et Hugo Weaving, mais aussi, Teresa Palmer et plusieurs autres. De plus, avec dix ans, entre son précédent film (Apocalypto) et Hacksaw Ridge, Mel Gibson montre, qu’il n’a pas perdu la main niveau réalisation. Ses scènes sont fluides et de très grande qualité. Elles sont magnifiées par la superbe bande son de Rupert Gregson-Williams.  Au final, Hacksaw Ridge signe avec brio, le retour de Mel Gibson derrière la caméra, alors qu’il signe un très grand drame de guerre.

The Great Wall de Zhang Yimou - 4,25/5

Co-production internationale, avec Matt Damon en tête d’affiche et réalisé par l’excellent Zhang Yimou, The Great Wall est meilleur, que ça à quoi je m’attendais. Le scénario est assez léger. Ça se limite à, il faut défendre La Grande Muraille et ce qui se trouve derrière contre des méchantes bestioles. Mais, ça reste sympa. Ça va droit au but. Sinon, le jeu des acteurs est correct, en ce qui attrait Matt Damon, Willem Dafoe et Pedro Pascal, tandis que Tian Jing et Andy Lau se révèlent plus convaincant. Les scènes d’action sont pas mal, surtout la première grosse bataille, avec des moments très originaux. C’est d’ailleurs très bien filmé, rien de surprenant avec ce réalisateur à la barre. Les créatures sont très bien faites. Les costumes sont vraiment classe, tout comme le côté stylisé du film. Aussi, la bande son est très bonne. Au final, rien d’un grand film, The Great Wall est un bien bon divertissement. Comme j’ai pu le lire ailleurs, le film aurait certainement meilleur, si cela avait été totalement une production chinoise.


Mr. Holmes de Bill Condon - 4,25/5

Rien à voir avec les deux films de Guy Ritchie et les récentes séries Sherlock Holmes et Elementary, dans Mr. Holmes, le grand Ian McKellen interprète ici un Sherlock Holmes bien âgé, à la retraite d’ailleurs. Entre passé du temps avec le fils de sa gouvernante et ses petites habitudes, il se remémore une vieille enquête d’il y a 50 ans. Au rythme assez lent, Mr. Holmes se révèle une oeuvre assez prenante, grâce à ses personnages, la brillante interprétation de Ian McKellen et ses diverses intrigues.

David Lynch - The Art Life
La carrière cinématographique de Lynch ayant déjà été largement documentée, il était bien mérité que l'on se penche sur son talent de base d'artiste visuel et plastique. L'artiste fait la narration, en une heure trente beaucoup trop courte, de son enfance, de ses intérêts vers la création ainsi que de nous confier un moment de son quotidien passé avec sa trop craquante petite fille Lula dans son studio de création entre deux cigarettes.

De mon adoration cinéphile, Lynch est l'artiste qui m'a le plus fasciné de toute ma vie, j'ai une admiration profonde dans tout ce qu'il fait, mes parents me laissaient devant des épisodes de Twin Peaks à la télé à 10 ans, j'ai fais mille exposé oraux sur Blue Velvet à l'école, j'ai invité des amis à regarder Mulholland Dr., je me souviens parfaitement d'avoir été ému la première fois que j'ai vu Elephant Man. Et merde, il me restait 120$ dans mon compte en banque un jour, dépensés sur les coffrets d'Eraserhead et les courts-métrages à 70 et 50$ chacun dans la vitrine d'un pawnshop, je n'ai pas mangé pendant une semaine. J'aime la liberté de Lynch, l'indifférence qu'il possède envers la normalité et l'absence de frontière pour fonder quelque chose de solide.

Lorsqu'il dit que sa mère avait interdit les livres à colorier pour ne pas tuer la créativité de son enfance, on a affaire avec un homme qui ne s'est jamais imposé des limites à ce qu'il pouvait inventer. Les rêves et leurs traductions sensorielles sont rapidement devenus ses moteurs de recherche, transformer les marques de l'imaginaire en magnifique, beau ou horrible mais pénétrant, perturbant, réactif. Dans les vidéos d'archives projettées dans ce film, il y a tout sauf un homme troublé mais un jeune homme vraiment heureux d'accomplir ses idées, aussi étranges pour l'époque soient-elles. C'est parsemé d'humour, de nostalgie heureuse et d'un talent de narration naturel que l'on s'accroche aux lèvres de David Lynch. Il est aussi le cas de découvrir des illustrations, sculptures et des peintures inédites, au début plus complexes et sensibles qui évoluent tranquillement vers un style plus minimaliste et énigmatique. Un très bon moment que cette confidence d'une vie artistique, respectueux, généreux et inspirant sur la joie de créer.
4/5

La La Land de Damien Chazelle - 5/5

Grand fan de comédie musicale et ayant adoré la toute première réalisation de Damien Chazelle (Whiplash), il ne pouvait faire autrement, que j’allais adorer La La Land. Et, effectivement, j’ai trouvé le film génial. C’est un film vraiment magnifique, où une jeune femme et un jeune homme ne cherchent qu’à accomplir leur rêve à Hollywood, elle, devenir actrice et, lui, devenir joueur de jazz dans son propre bar. Ryan Gosling et Emma Stone forment un super duo. La trame sonore est merveilleuse. Chaque chanson est un pur délice. Les quelques chorégraphies sont vraiment nice. La réalisation de Chazelle est très réussie, avec certaines scènes se démarquant clairement des autres. La séquence de l’épilogue est juste incroyable, tout comme l’intro. Le visuel est sublime. Et, les décors sont de toute beauté. Bref, La La Land a été un plaisir à voir, et ça le sera aussi en le revoyant. Un incontournable du genre!


Fist Fight de Richie Keen - 3,5/5

Rien de la comédie de l’année, mais Fist Fight m’a tout de même fait passé un bon moment. Le duo Ice Cube/Charlie Day est très bon, tout comme quelques seconds rôles. Les gags sont inégaux, mais certains sont assez drôles. L’histoire est bien simpliste, mais va droit au but et le rythme est soutenu.


The Handmaiden de Chan-wook Park - 2,5/5

Je suis vraiment déçu. Je suis grand fan de ce réalisateur sud-coréen. Jusqu’à maintenant, j’avais adoré chacune de ses oeuvres. Les critiques, envers ce film-ci, était plus que bonne. Visuellement, le film est magnifique. C’est très bien réalisé. Les acteurs jouent très bien. La musique est superbe. Par contre, je n’ai vraiment pas accroché à l’histoire. J’ai trouvé ça très long et ennuyeux. Tant mieux à ceux qui ont adorés le film, mais, dans mon cas, je ne pense pas le revoir aussitôt.

Nelly d’Anne Émond - 2/5

À moins d’être un très grand fan de l’auteure ou de la femme qu’elle était, le Nelly d’Anne Émond se révèle être un biopic bien ordinaire. Une histoire moyennement intéressante, qui devient assez vite répétitive. La dernière demi-heure est davantage meilleure, alors quoi nous plonge vraiment dans la détresse de Nelly. D’ailleurs, l’excellente performance de Mylène Mackay est la force de cette oeuvre. Car, même niveau réalisation, c’est correcte sans plus.


L.A. Confidential de Curtis Hanson - 5/5

Un sacré bon film! Le meilleur de son réalisateur, en plus d’être l’adaptation la plus réussie d’un roman de James Ellroy! Casting et prestation cinq étoiles, alors qu’on y retrouve Kevin Spacey, Guy Pearce, Russell Crowe, Kim Basinger, James Cromwell et Danny DeVito. Une reconstitution des années 50 vraiment très réussie! Une histoire très bien ficelée, captivante et surprenante, qui tourne autour d’une enquête sur une série de meurtres, tout en y abordant la corruption et la brutalité des policiers de l’époque. Un incontournable!

Rocco
Sortit l'an dernier, ce documentaire retrace les deux dernières années jusqu'à la retraite de l'acteur pornographique Rocco Siffredi après 30 ans de carrière et plus de 1 500 films à son actif. Réalisé entre les brillantes mains de Thierry Demaizière et Alban Teurlai, ce film s'avère vraiment intéressant de bout en bout tant le sujet se confie librement, les cinéastes ne jugent jamais la matière de leur film. Une incursion très humaine dans le quotidien de cet homme de deux vie, celle d'un côté un père aimant de deux enfants et une femme adorable, et l'autre la légende du porno qui vit de sa nymphomanie depuis son jeune âge, mais il en a assez de sa dépendance et il aimerais passer à autre chose. Sur le chemin de sa scène finale, nous rencontrons donc les personnages qui font partie de ses deux vies, sa famille, des actrices porno, des producteurs et son associé de longue date, son cousin Gabriele. Les témoignages de Rocco sont vraiment intéressants, il s'agit d'une thérapie profonde où l'acteur nous parle de thèmes tels que que son enfance, la foi ou encore sa vision changeante sur l'industrie de la porno qu'il a vu évoluer depuis la fin des années 70. Aidé en plus d'une bonne photographie et d'une trame sonore foisonnante de vibrations ( et évitant les scènes explicites ), le docu est ponctué de séquences assez mémorables, touchantes, troublantes ou brillantes, à voir pour regarder Rocco se vider une dernière fois parmi les larmes de votre visage.
4.5/5

Drunken Master de Woo-Ping Yuen - 5/5

Vu à de nombreuses reprises l’excellente suite qu’est The Legend of Drunken Master, je viens de découvrir pour la toute première fois le film original. Muni de nombreux combats extrêmement bien chorégraphiés, avec un combat final de plus de dix minutes, d’un délicieux humour et d’un très bon casting, dont Jackie Chan est la vedette, Drunken Master se savoure pendant ses 111 minutes. C’est un incontournable du genre. Un film culte!


Raid Dingue de Dany Boon - 4/5

Une bien bonne comédie d’action, dans laquelle Dany Boon réalise, scénarise et y interprète un rôle. Mais, c’est Alice Pol l’actrice principale de Raid Dingue. Elle y est vraiment excellente, très attachante et amusante. L’histoire est simpliste. Mais, les gags sont très bons. J’ai bien rit. Dommage, que la dernière demi-heure tire un peu en longueur, car le film aurait été meilleur. Malgré tout, Raid Dingue fait passer un très bon moment.

Beauty and the Beast de Bill Condon - 3,5/5

Bof, bof, bof! Très moyenne, cette énième adaptation de l’histoire de La Belle et la Bête! Ça n’apporte rien de plus, que les autres films. Les chansons sont bien sans plus. Au moins, Emma Watson est très bonne en Belle. Les décors sont superbes. Les effets visuels sont très réussis. Et, il y a quelques scènes touchantes. Le film de Christophe Gans m’a autant plu.


The Last Face de Sean Penn - 3/5

De prime abord, je n’avais pas prévu de voir ce film. Mais, en voyant le nom du réalisateur, et le nom des deux acteurs principaux, j’ai décidé de le tenter. Superbement bien réalisé, avec des plans incroyable! Un sujet intéressant, avec l’aide humanitaire dans des pays africains en guerre! Un bon jeu des acteurs! Mais, l’histoire d’amour est vraiment de trop. Elle n’est vraiment pas nécessaire, rendant le film plutôt superficiel et lui faisant perdre de son impact. Cinquième film en carrière, comme réalisateur et premier en 9 ans, Sean Penn délivre certainement son moins bon.

We Are X de Stephen Kijak - 4,75/5

Excellent documentaire sur le groupe japonais d’heavy metal X Japan! On y suit principalement son leader Yoshiki. Pour moi qui ne connaissait pas trop ce groupe, à part que l’une de leurs chansons a été utilisé pour l’un des films Saw, j’y ai appris bien des choses. On y aborde les évènements marquants dur groupe, depuis sa création en 1982 à aujourd’hui. Le groupe a été frappé par de multiples tragédies (séparation du groupe en 1997, suicides des membres du groupe, problème de secte), malgré une fulgurante carrière. Le documentaire alterne entre vidéos d’archives et des des dernières années, ainsi que des entrevues avec Yoshiki et de nombreuses guest stars. J’ai vraiment adoré We Are X et cela m’a donné le goût de découvrir davantage le groupe X Japan, via leurs albums.