ou alors Turkey shoot (aka Les traqués de l'an 2000 ou Escape 2000) de Brian Trenchard Smith dont voici une critique trouvée sur le net :
Réalisé en 1982 par Brian Trenchard Smith, Les traqués de l’an 2000 (Turkey shoot - escape 2000) possède assurément un cachet particulier, quasiment indescriptible, que l’on pourrait qualifier de typiquement australien. En effet, comme Soif de sang, Razorback, Harlequin ou encore les premiers travaux de Peter Weir, Turkey shoot reprend les codes d’un genre tout en l’abordant de façon sensiblement différente.
L’action du film se déroule dans le futur (en 1995 !) où un gouvernement autoritaire et liberticide expédie dans des camps de rééducation tous les « déviants » qui s’opposent au système. Le métrage est scindé en deux parties d’égale durée. La première prend place dans le camp avec l’arrivée de nouveaux pensionnaires tandis que la seconde est consacrée à la traque, le directeur du centre ayant pour habitude d’organiser des chasses à l’homme durant lesquelles quelques prisonniers font office de gibier. On peut d’ailleurs se demander si ces traques mortelles ne sont pas une forme de libération pour les déviants tant les conditions de leur captivité sont inhumaines. Tyranniques au possible (ils sont castrés pour être plus méchants !), les gardes sont prêts à infliger les pires sévices et le règlement intérieur évoque les pages les plus sombres de l’histoire (si une prisonnière tombe enceinte, elle sera avortée puis stérilisée et le géniteur castré ; les maladies vénériennes font l’objet de sanctions ; l’homosexualité est punie de mort). C’est ensuite que viendra la traque à proprement parler. Si cette chasse à l’homme est assortie d’un parti pris narratif assez discutable (les proies étant séparées, le suspense est moindre et l’on devine qui va y passer en premier), elle permet de développer des personnages archétypaux mais fort plaisants (les deux chefs des gardes, la sadique à l’arbalète, le monstre).
Si Turkey shoot peut évoquer des titres comme Les chasses du comte Zaroff, Punishment park ou encore Que la chasse commence, c’est avant tout un film de science-fiction qui verse dans le registre de la fable à teneur socio-politique. A ce titre, il renvoie à des oeuvres comme Rollerball, La course à la mort de l’an 2000 ou encore Invasion Los Angeles (toutes proportions gardées bien entendu). Un humour très noir est donc au rendez-vous et les références sont réjouissantes (le responsable du camp est un dénommé Thatcher).
Voila si ca peu t'aider.....