Society (1989, Brian Yuzna)

Society n'est pas le film d'épouvante annoncé. La réalisation souffre d'un manque de créativité mais le démon qui habite le réalisateur se révèlera dans la partie obscène du final, ces quinze dernières minutes achèveront nos attentes de manières très culottées dans un bordel sans nom jouissif mais les effets accusent le nombre des années. Reste malgré tout un divertissement gentillement osé. Les films de Brian Yuzna côtoient très souvent l'érotisme et Society n'échappe pas à la règle. Nous plongeons d'entrée dans cet univers proche de la folie, rien n'est abordé de façon subjective, cependant les investigations menées par l'acteur principal apportent quelques éléments qui nous amèneront vers ce final délirant. On ne dénombre quasiment aucun élément horrifique durant tout le long de l'intrigue à l'exception de nos interrogations. On peut voir en ce film une certaine critique envers la Jet-Set car le metteur en scène ne lésine pas sur les apparences. Voici donc un petit film qui rappellera aux nostalgiques la belle époque des Jeudis de l'Angoisse. Un gros soucis est à noter dans ses dernières secondes car Yuzna ne va pas au bout de ses prétentions et son film aurait gagné à approfondir la psychologie de ses personnages. Un film anecdotique.

C est vrait qu a part la scéne de la fin ou tout ce petit monde se retrouve c est vraiment un film moyen .
A l époque c était un film pour ados .
J ai aimé le passage du grain de beautée !!!!!

lady vamp a écrit:

J ai aimé le passage du grain de beautée !!!!!

C'est con mais ça m'a fait rire

nono931000 a écrit:

lady vamp a écrit:

J ai aimé le passage du grain de beautée !!!!!

C'est con mais ça m'a fait rire

C est vrait mais ne n' ayant pas vue depuis fort longtemps , je n ai pas d autres souvenir . Celle de la chambre à coucher que tu as mis en illustration , moi je l ai trouvé obscène !!!!

lady vamp a écrit:

Celle de la chambre à coucher que tu as mis en illustration , moi je l ai trouvé obscène !!!!

C'est du yuzna tout craché

Trop bon, ce film. Fun, débile et insolite. J'aime tout, même les 3/4 qui précèdent la partouze finale, on dirait un épisode de Beverly Hills sous acide. Et les effets spéciaux de Screaming Mad George sont monumentaux. Mon Yuzna préféré, pour le moment.

Je dirais qu il est comme bien cracra !!!!

Un film bien fun, a prendre au second dégrés mais rien que pour la scène ou le mec se fait retourner comme une chaussette, il vaut vraiment la peine d'etre vu...

celticxoan a écrit:

Un film bien fun, a prendre au second dégrés mais rien que pour la scène ou le mec se fait retourner comme une chaussette, il vaut vraiment la peine d'etre vu...

Effectivement elle est drôlement bien faite cette scène

Je l'ai en DVD, mais je l'ai visionné depuis trop longtemps.... J'étais resté un peu surpris devant ce film la première fois et je me suis promis de le regarder à nouveau, mais c'est jamais arrivé.

Je l'ai également en dvd, mais je ne l'ai pas écouté encore. Avec vos commentaires, ça m'a juste donné le goût de l'écouter bientôt!

Réalisé par Brian Yuzna

Écrit par Rick Fry & Woody Keith
Musique de Phil Davies & Mark Ryder
Avec Billy Warlock, Devin Devasquez, Evan Richards, Ben Meyerson, Connie Danese, Ben Slack





Sorti la même année que le joliment gore Re-Animator II, Society porte indéniablement la marque de son réalisateur. Si, en l’occurrence, Brian Yuzna établit une mise en scène très académique – parfois même bancale –, c’est bien du côté de la qualité des maquillages spéciaux et du propos véhiculé qu’il s’affirme haut et fort. Derrière cette histoire de société bourgeoise aux lourds secrets, Rick Fry et Woody Keith dissimulent une intrigue bien plus abominable. Dans laquelle les membres d’un club de richards sont en réalité des êtres inhumains, capables de métamorphoser leur corps à leur guise, se livrant à des festins orgiaques, des fusions somatiques multiples, des plaisirs incestueux ou autres perversités… Bref. Les 2 scénaristes n’y vont pas de main morte lorsqu’il s’agit de faire dans le gore craspec et les atrocités dégueulbif. Instituant un irrémédiable sentiment de malaise et d’écœurement dans l’esprit du public.







Nos seuls regrets iraient à l’encontre du développement de l’histoire, manquant d’élan comme de sensualité, n’instituant qu’un humour fébrile (reposant principalement sur le personnage loufoque de Mrs. Carlyn) et une pincée de scènes mémorables (la scène de la douche, notamment). Le reste est traversé de longueurs encombrantes et d’un récit gentillet – dû à un personnage central surfait (l’adolescent rebelle et ringard) et campé par un Billy Warlock pas convaincant le moins du monde. À ce propos, il serait injuste de disqualifier l’ensemble du casting à cause d’un comédien raté. Bien qu’aucun ne soit en mesure de livrer une prestation sans faille, il ne faudrait pas omettre les interprétations respectables de Ben Slack (le leader de la société) et Pamela Matheson (pouvant remercier son charisme d’armoire de chambre et son expression de demeurée finie à l’eau de vaisselle !).





Fait plus réjouissant encore, Society se garnit d’une bande sonore tout à fait convenable. Adjoignant à des chœurs mélodieux des partitions plus sombres, ou des morceaux de musique classique, nourrissant considérablement l’humour noir flottant sur le dénouement final.
Malgré une intrigue assez mal dosée (au lieu d’une surabondance de scènes cradingues en fin de parcours, il aurait été préférable d’assister à du gore discret en continu, n’explosant que dans son dernier quart), un développement longuet et souvent grand-guignolesque (la « tête de cul », la « tête de main » !), Society se laisse regarder sans encombres. Tantôt amusant, tantôt répugnant, le film de Brian Yuzna s’avère être un divertissement malsain que l’on suit avec un plaisir coupable. Et vous, quel est votre avis concernant Society ?





Note : 14.5/20

Bon sang, ce film est tellement mauvais! Il pue la fin des années 80 et le début des années 90, soit le pire moment de la mode nord-américaine. Les décors sont horribles, tous comme les vêtements fluo-pastels des personnages.

Les péripéties, irréalistes, donnent l'impression que les antagonistes ont vraiment le goût que tout le monde sache qu'ils existent. C'est dommage que le film s'arrête là où il le fait, car ça semble n'être qu'une question de temps. Les histoires de sociétés secrètes peuvent être intéressantes, mais bon sang, ça fait longtemps que le gouvernement fédéral américain aurait buté tous ces imbéciles heureux.

Le scénario, qui ne va pas jusqu'au bout de ses idées, est absurde et ne fonctionne absolument pas, cent fois moins encore que The Washingtonians. Le réalisateur en dit le moins possible sur l'origine de la Société, comme si ça allait rendre son film meilleur. Mais non. Tout le film est un gros prétexte à des scènes d'orgie et d'inceste ridicules.

Très décevant.

Sans être mon film préféré, il faut reconnaître à Society un sacré cran. En plus d'être audacieux, original, gore et tiré des gros missiles sur la société "Berverly Hills", le film est tantôt divertissant, parfois marrant mais aussi dérangeant, malsain et flippant.
Plus on avance dans l'intrigue, plus on s'enfonce dans le bizarre sans jamais en ressortir. Le scénario est super bien écrit, enfin un scénariste ne nous prend pas pour des idiots et rend vivant ses personnages (qui se lancent parfois des "on fait comme d'habitude" alors que le spectateur n'a jamais vu ce qu'ils font "d'habitude", rien n'est trop explicatif et les personnages agissent avec une certaine intelligence). En plus de ça, toute la première heure joue sur le côté paranoïaque du personnage principal, on ne sais jamais si on vient vraiment de voir ce qui s'est passé, tout est calculé et très bien rendu.
Avec un sous texte gay et intelligent, le scénario est une des plus grandes qualités de Society.
Malheureusement coincé entre la fin des 80' et le début des 90', la rétine souffre un peu avec les jogging fluo, pull XXL vert pomme et coiffure de 3 mètres de haut, ce qui donne forcément au films des allures un peu kitch, presque vieillot mais facilement pardonnable.

Avec un scénario aussi fou, Brian Yuzma réussit à avoir une réalisation sobre mais efficace. L'explosion gore finale est si bien introduite à la réalisation que le changement de couleur et d'ambiance paraît normal. Billy Warlox, premier rôle, s'en tire avec les honneurs.

Très bon !
Il me semble qu'il y avait une critique sur Horreur-Web non ? Je ne la trouve plus ...

Rarement vu un film aussi bidon.

1/10

Le film qui m'a bien surpris lors de mon premier visionnage !
Tout le long du film part dans le thriller avant de finir par un gros bordel bien dégueu, surréaliste et complètement inattendu.
Il n'y a que Brian Yuzna pour faire ça et ce genre de gore plastique hyper inventif nous manque...

Y'a tout de même James Gunn qui rend un bel hommage à la scène en question dans un certain Slither... ^^

Bad Taste a écrit:

Rarement vu un film aussi bidon.

1/10

Entre les erreurs techniques (la perche de prise de son qui apparaît dans le cadre et deux fois son reflet sur les décors), des acteurs particulièrement mauvais, la teneur adolescente du métrage et son intrigue vite lassante, on ne peut te donner tort concernant la première heure minable de ce Society. Seulement, les vingt-cinq dernières minutes contrebalancent les impressions de départ et justifient pleinement la bonne réputation du film.

J'aime bien cette première heure de Society. L'intrigue, adolescente certes, mais presque thriller qui rappelle les Sexcrimes et autres films trash/ado des années 90. De certains slasher aussi, je trouve par exemple des points communs entre cette heure et celle de Souviens toi l'été dernier.

Gregg a écrit:

Bad Taste a écrit:

Rarement vu un film aussi bidon.

1/10

Entre les erreurs techniques (la perche de prise de son qui apparaît dans le cadre et deux fois son reflet sur les décors), des acteurs particulièrement mauvais, la teneur adolescente du métrage et son intrigue vite lassante, on ne peut te donner tort concernant la première heure minable de ce Society. Seulement, les vingt-cinq dernières minutes contrebalancent les impressions de départ et justifient pleinement la bonne réputation du film.

Si une vieille partouze moche et gluante est la seule chose qui justifie la bonne réputation de ce film alors nombre de pornos sont des chef-d’œuvre

A condition que les pornos en question contiennent des images de ce genre !







Les effets moches et gluands c'est toujours ce qui a fait le charme des films de Yuzna

Society de Brian Yuzna - 4/5

Je découvre pour la première fois Society, après m’être procuré la superbe édition d’Arrow. Du même réalisateur, j’ai vu, il y a quelques années, The Dentist I & II que j’avais bien aimé. Pour ce qui est de Society, j’ai trouvé le film très bon. Une première moitié plus thriller, avec ce jeune homme, qui tout en suivant une thérapie pour ses horribles cauchemars et ses étranges visions, va découvrir peu à peu un monde bien mystérieux, dérangeant. Et, une seconde moitié assez weird, surtout dans le dernier 25 minutes, avec avec cette orgie complètement démente et ses effets spéciaux vraiment nice. Le film n’est pas parfait, mais il est très intéressant à voir. Une critique sociale abordée de manière très originale! Le casting n’est pas trop mal. Et, la présence d’humour rend le tout encore plus plaisant.