Scènes de Simon Kaplan (GloomyPhantoom)

Sortie : 4 Février 2010
Réalisé par : Simon Kaplan
Avec : Benjamin A. Brunet, Ghylaine Allief, Gérard Kaplan et Simon Kaplan
Scénario : Simon Kaplan
Musique originale : Simon Kaplan
Montage : Simon Kaplan
Durée : 3'06

GloomyPhantoom a écrit:

Scènes de Simon Kaplan

Sortie : 4 Février 2010
Réalisé par : Simon Kaplan
Avec : Benjamin A. Brunet, Ghylaine Allief, Gérard Kaplan et Simon Kaplan
Scénario : Simon Kaplan
Musique originale : Simon Kaplan
Montage : Simon Kaplan
Durée : 3'06

Film :

https://www.dailymotion.com/video/xc3vtq_scenes_shortfilms

J'arrive pas a voir la video

elle est pas sur youtube ???

Elle n'est que sur DailyMotion. L'encodage n'est pas encore terminé c'est pour ça.
Pour l'info c'est mon 5e court métrage, toujours dans le genre expérimental.

GloomyPhantoom a écrit:

Elle n'est que sur DailyMotion. L'encodage n'est pas encore terminé c'est pour ça.
Pour l'info c'est mon 5e court métrage, toujours dans le genre expérimental.

A ok l'encodage sera fini quand ???

Si DailyMotion me le disait...
Dans pas très longtemps rassure-toi.

Vite!!!! J'ai hâte de l'analyser.

Le film est à présent disponible.

Voilà voilà mon p'tit Gloomy

Etrange ; comme si Scènes était fait de deux parties bien distinctes, d'abord cet habituel enchaînement d'images qu'on ne comprend pas au premier abord et où l'on essaye ensuite de voir une signification (comme si on était perdu sans nos repères et qu'on tentait de s'en créer), jusqu'à cette séquence entre les deux hommes qui prend la moitié du film. Le passage avec la mère et son fils semble montrer un gosse qui voulait jouer son homme en allant s'éclater à un concert de hard rock et qui revient de là avec un mal aux oreilles, et sa mère le prenant dans ses bras comme s'il était traumatisé. Mais l'ambiance étrange ressort beaucoup avec la dernière séquence, où le tueur raconte ses crimes avec nonchalance et ennui à un parfait inconnu, ce qui crée un décalage : dans les flashbacks, il est quelqu'un d'agressif et d'incontrôlable, dans le présent il parait posé et presque nostalgique, comme si tuer ne l'amusait plus, et il s'en va, avec en réserve un air menaçant, mais n'agit pas.

?

Pourrais-tu nous expliquer ta vision de ce travail? N'étant pas du tout expert j'ai du mal à imaginer le lien entre le début et la fin.

Sinon bon taf! tu fais ça à titre de passion ou tu étudies le ciné?

A titre de passion.
Sinon tu sais, dans mes films, il ne faut pas chercher d'histoire ou de fil conducteur, juste des émotions brutes et floues qui te laissent rêver.

GloomyPhantoom a écrit:

A titre de passion.
Sinon tu sais, dans mes films, il ne faut pas chercher d'histoire ou de fil conducteur, juste des émotions brutes et floues qui te laissent rêver.

Bien dit ! J'ai trouvé ton dernier court métrage bien fait ! Le début surtout ! J'aime bien le genre. Contes-tu en faire d'autres prochainement ?

Oui je suis actuellement sur les deux suivants.

Merci pour ton commentaire.

GloomyPhantoom a écrit:

Oui je suis actuellement sur les deux suivants.

Merci pour ton commentaire.

Oh j'ai bien hâte de voir sa!

GloomyPhantoom a écrit:

A titre de passion.
Sinon tu sais, dans mes films, il ne faut pas chercher d'histoire ou de fil conducteur, juste des émotions brutes et floues qui te laissent rêver.

Je ne doute pas qu'au vu de tes connaissances et de ton esprit critique pour ton jeune age tu puisses aller loin. Continue comme
ça.

Wow, J'ai vrm aimer, ce que j'aime avec tes film c'est qu'il n'y a pas d'histoire, ont interprète avec les images, comme un rêve, continue, je suis un des tes admirateurs

Voici mon interprétation:

Tout d'abord, si l'on regarde le titre du court-métrage (Scènes), on va s'attendre à voir plusieurs scènes. Dans ce cas là, c'est plusieurs scènes dramatique:

1. Le titre qui se faire rire de lui parce qu'il a frappé un poteau.
2. Le jeune qui a mal à l'oreille après être allé à son concert de hard-rock, et que ça mère vient le consoler.
3. Le type qui se fait tuer parce qu'il mange une madeleine
4. Et la grande scène où un tueur viens se confessé à un clodo. Il y a également les flash-backs dramatique où l'on voit le tueur faire des meurtres.

Mais il y a également deux bouts que je ne comprend pas comme:
1. La coquille d'une moitié de noix vide avec une sorte de liquide dedans. (peut-être que ça rapport avec une expression Français que je ne connais pas)
2. La scènes où l'on entend de la musique rock et des rires dans la voiture vide.

La dernière scène étant plus longue que les autres, cela veut dire que tu voulais qu'on porter attention à ce détails (ce que j'ai fait). Il y a carrément une rupture du rythme dans le récit qui fait qu'on doit porter attention aux scènes. Tu voulais peut-être tout simplement créer plusieurs scènes différentes qui n'on aucun rapport entre eux. Des scènes de la vie.


Mises à part, on peut faire quelques liens entre les scènes. Tout passe par l'oreille ou a rapport avec le son et l'écoute:

1. La scène du jeune qui a mal à son oreille parce que le concert était trop fort.
2. Dans la scène de la voiture, on entend seulement de la musique et des rires. Le reste n'est pas vraiment important. Seulement le son.
3. Le jeune avec sa madeleine n'a pas d'affaire à être tué par l'autre personne. Il y a un "mal-entendu" dans cette scène.
4. Pour la dernière scène, le tueur se confesse et le clodo ne fais que l'écouter. Il ne parle jamais.

Finalement, j'ai quand même aimé ton court-métage. Plusieurs scène me faisaient rire. La première, le type avec sa madeleine et la plus longue. Tu commence tranquillement à te rapprocher de David Lynch (comme "Island Empire" où certaine scène est a ni rien comprendre). Je commence réellement à aimé ton style et je serais très fier d'analyse tes prochains court-métrages.
7/10

J'ai bien aimé celui-ci, les bruitages et la musique sont très adaptés, de même que le jeu des acteurs. Les images et les plans sont assez sympas, tout comme le style.
Aussi, c'est pas pour te faire changer de genre de court, mais as-tu déjà tenté un court-métrage avec un scénario plus concret? Parce que je suis certain que ça aurait du potentiel aussi, car les scènes de dialogues sont très bien!

En tout cas, continue à explorer le milieu du court-métrage, car on aime bien te suivre, ici!

J'adore le style et les émotions qu'on ressent en le regardant. La fin avec le tueur et le sans abris m'a fait rire, juste avec le ''J'ai tué un homme hier'' dit avec un tel ennui dans la voix et dans l'attitude que ça en devient absurde et très drôle. j'aime vraiment la façon dont le film est monté et les acteurs sont très bons. Bravo mon cher!

Je vais dire comme freddyforever, il y a beaucoup de référence au son et quelque chose d'étrange: dans chaque scène ou il y a des personnages, il y en a un qui ne parle pas. bien pensé je trouve.

tu te rapproches de david lynch et j'adore ce style de films.

C'est ce que tu dis au début : des émotions brutes, merveilleusement soulignées par la musique.
C'est un de tes courts métrages qui m'a donné le plus d'émotion, et un sentiment de malaise, de déprime noire (prends ça comme un grand compliment, c'en est un, c'est toujours devant les longs métrages de gens connus et talentueux que j'éprouve ça)

Le jeune qui souffre de la tête parce qu'il est allé à un concert de hard rock, il était censé s'y amuser, et n'en a retiré que de la souffrance. L'émouvante tendresse de cette mère, et son beau geste.

La voiture vide, avec la musique, pour moi ça symbolise l'absence du jeune, il a souffert de ce concert, n'a pas eu le plaisir escompté, et il s'est évadé ailleurs. Dorénavant, les distractions musicales se déroulent sans lui.

Pour moi, la noix vide, ça symbolise la tête, car l'intérieur d'une noix ressemble un peu à un cerveau, ça symbolise la souffrance de ce jeune. Mais on en sait pas pourquoi il souffre, et c'est ça qui donne tant d'émotion à l'état brut.

La scène de la madeleine, je la vois comme très pathétique, comme typique d'un monde où on peut se faire tuer pour rien : "ce n'est qu'une madeleine", la violence gratuite exercée à l'encontre de quelqu'un qui n'a rien fait.

La troisième scène est également typique d'une société vue par des yeux désespérés, ou au moins, désabusés : l'indifférence du tueur, qui raconte ses meutres comme il parlerait de choses banales, son calme glacial contrastant avec la violence des meurtres, intercalés habilement entre chacune de ses phrases prononcées sur un ton neutre : le contraste est absolu entre le calme froid de ce personnage tout en noir, et la violence de ses actes passés, avec la musique de fond.

Le SDF aussi est symptomatique d'une société en décadence, il est là muet comme une partie du décor, le personnage en noir lui parle, mais sans le regarder, et l'autre ne répond pas, ne réagit pas, puis quand le tueur a tout dit, il s'en va, toujours absent : en un sens, comme nous tous, qui ne voyons même plus les gens qui souffrent de misère devant nos yeux, et ne pensons qu'à nos problèmes, l'indifférence totale à la souffrance et la banalisation de la violence.

Un court métrage dérangeant, efficace, remarquablement bien réalisé et joué, qui en dit long, et qui m'a l'impression d'être glacée partout dans un monde de violence, d'absurdité, d'indifférence et de grande détresse morale.

Et bien quelle analyse Angela !!
En tout cas, Simon améliore son travail de court en court, bon point !

Je trouve aussi, que les films de Simon sont de mieux en mieux, tout en gardant leur originalité propre et leur "marque de fabrique".

Quant à l'analyse, je dis juste ce que moi, j'y trouve, parce que je crois que c'st le genre de film où chacun voit ce qu'il/elle a déjà dans son univers intérieur. Ces films sont faits pour être mystérieux et interprétés de 1000 manières différentes selon la sensibilité du spectateur.

Je trouve ta vision intéressante Angela ! Et oui Simon s'améliore.

Mais jusqu'où ira-t-il ???? Vu son jeune âge, on va le revoir dans quelques années montant le célèbre tapis rouge du festival de Cannes