Nature de Simon Kaplan (GloomyPhantoom)

Sortie : 18 Février 2010
Réalisé par : Simon Kaplan
Avec : Benjamin A. Brunet, Simon Kaplan, Ghylaine Allief et Gérard Kaplan
Scénario : Simon Kaplan
Musique originale : Simon Kaplan
Montage : Simon Kaplan
Durée : 1'56

C'est très difficile d'analyser tes court-métrages. Je cherche continuellement à faire des lien là où il n'en n'a nécessairement pas. Je sais par contre que tes films on pour but de créer des sensations chez le spectateur. Mais ma "nature" humaine me force à chercher le sens.

Tout d'abord, ton film commence avec un son de vent. On se dit "Ha!!! Un film qui s'appelle Nature, et qui parle de la nature, ce n'est pas très original." Mais l'on voit par la suite un plan de ville. La caméra rentre dans la ville­. J'ai tout de suite compris que tu ne voulais pas parler de la nature (forêt, vent, montagne, etc.), mais bien de la nature humaine. En entrant dans la ville, tu nous ouvre la porte vers la nature humaine de l'homme.

On voit le plan avec deux homme dans la salle de bain. Je vois tout de suite une confrontation. On peut voir également le chiffre 6.

La signification du chiffre 6, c'est plusieurs chose. C'est l'opposition de la créature au créateur. On peut voir un lien avec le plan des deux personnages dans les toilettes. L'un est surement le créateur et l'autre la créature.

Chez les Bambaras, le 6 est un symbole faste, signe des jumeaux mâles (3 + 3). Ce dernier fais référence à ton plan suivant, où l'on voit ton visage dédoublé. Chose intéressante puisque le dédoublement de personnalité est une chose courante dans notre société et même dans notre personne. Le reflet de notre pensée n'est jamais celui qu'on projete dans le monde réel. Il y a beaucoup de refoulement de nos pulsions et nos désirs. En bout de ligne, le Ça (être de nos pensées) et le Moi (être qu'on projète), devient deux personnes complètement différente. Bref, c'est dans notre nature de refouler nos pulsions et nos désirs.

Le plan suivant signifie la répétition. Une personne répète le même geste 3 fois. Pour moi, la répétion signifie la routine ou le quotidien. C'est les choses qu'on fait mécaniquement tous les jours. On entend également une sorte de bruit de feu qui brûle quelque chose. Cela vient signifier que l'on fait une dépense d'énergie pour nos actions répétitives. Encore une nature humaine.

Ensuite, on voit un homme dans la lumière. Quand la lumière s'éteint, l'homme disparait. On entend des gens crier. Les gens ont donc peur de l'obscuriré, de l'inconnu. Ils veulent rester dans la lumière.

J'aime beaucoup le prochain plan. Il est très important pour la compréhension du message que le réalisateur veux bien nous envoyer. On voit la tête d'une femme en clair-obscur, qui fait son dernier soupir. Peut-être la mort de Mère Nature. Ce plan, viens de faire un déclique dans ma tête qui me dit que si l'on continue à s'affronter, à faire la guerre à nos frères et à continuer de répéter nos erreur et nos folies, alors la nature va mourir et nous aussi.

La scène suivante vient un peu confirmer mes dire puisque qu'on voit un homme courrir et on entend une alarme de menace de bombe atomique. Une fin futur qui pourrait nous attendre, si l'on ne fait rien pour changer.

Le dernière scène avant la finale me rend un peu confus. Je n'arrive pas à comprendre le dernier mot que la personne dit dans le téléphone. Mais c'est très menaçant et il a un accent Russe. Peut-être une menace du réalisateur envers son public???? C'est très réflexif.

On finir avec la caméra qui sort de la ville. Le réalisateur nous a montrer la nature humaine de l'homme et nous a envoyé un message comme quoi le nature humaine va mener à notre extinction. La confrontation entre le créateur (Dieu, la Nature) et la créature (La Nature humain ou l'humain).

J'ai beaucoup aimé le film. Très profond et très réflexif. La musique est également superbe. Tu as un énorme talent pour faire réféchir les gens. Quand j'ai commencé cette analyse/critique, je n'avais pas trouvé toute les idées que j'ai sortis. J'ai les ai trouvé au fur et à mesure et dans une cohérence que je n'avais même pas imaginé.

Sur ce, merci Gloomy de me faire réfléchir et de me forcer à faire des liens.

4,5/5

Ton court-métrage est difficile à décrire, ce que j'aime avec tes films c'est que j'ai l'impression d'être dans un rêve, plusieurs plans et séquence d'images une musique qui apporte un sentiment d'inquiètude et rend ton film sombre.
j'ai aimer, mais j'aimerais bien te voir réaliser un film avec un scénario

Une fois de plus, c'est un court-métrage assez sympathique, une belle ambiance sonore et de beaux plans.
Les théories de freddyforever sont assez poussées, ahaha.

J'aurais peut-être aimé un peu plus de contenu, c'est bien plaisant de se livrer à son imagination, mais quand y'a seulement quelques plans comme ceux-ci en quelques secondes, c'est assez difficile.
Peut-être serait-ce sympathique avec une minuscule base de scénario plus évidente, m'enfin ça n'engage que moi.

J'ai bien aimé, mais tes courts se ressemblent et finissent peut-être par manquer un peu de piquant.
Mais bonne chance pour la suite, Gloomy, continue de mettre ton talent à l'oeuvre, manque seulement un petit quelque chose qui rendrait le tout plus accrocheur, peut-être.

Très bon court qui fait ressentir un tas d'émotions. dans mon cas je ne cherche pas a trouver un sens mais à écouter et vivre le vidéo sans réellement réfléchir. j'aime beaucoup ce style ^^

Un autre bon métrage ! Bravo Simon ! Tu fais passer beaucoup d'émotion en peu de temps,c'est bien ça ! Je t'encourage fort à continuer.


Un fidèle partisan.

D'abord mes excuses pour avoir mis tant de temps à voir le film : mais mon humeur déjà très noire ces derniers mois, ne pouvait pas endurer un film aussi sombre et inquiétant.

Il faut être quand même assez bien dans sa tête pour le supporter; c'est dire si ce film est efficace. Tous les films de Gloomy sont noirs, inquiétants, mystérieux, mais celui là est le plus sombre de tous. On dirait un cauchemar dont on ne parvient pas à s'éveiller.

J'aime beaucoup la musique de fond, musique que j'ai un peu appris à "entendre" en me débarrassant de mes à prioris classiques. Les percussions sont impressionnantes et soulignent à merveille la terreur sans nom qui envahit le spectateur dès la première seconde.

De même, j'ai appris à ne plus chercher un sens aux films de Gloomy, parce qu'au début, je voulais absolument voir une intrigue ficelée avec un début et une fin : les films de Gloomy sont oniriques, si on accepte ce fait et qu'on se laisse porter par les sons, les images, sans chercher à rationaliser, c'est super-efficace.

Celui là est très court et se reçoit comme une giffle, l'univers de ce jeune auteur est toujours subtilement pareil dans sa sombre incohérence et ses atmosphères tourmentées, il prend le spectateur et l'oblige à se voir lui même comme un miroir maléfique, où on est obligé de voir des choses de soi même qu'on préfèrerait gardées enfouies : comme souvent, chacun apporte dans le film ce q'uil a déjà en lui, au niveau subconscient.

Mais aussi, chaque film est totalement différent du précédent.

Sur le plan artistique, image, sons, c'est très beau.

Une question quand même, même si je ne veux plus tenter de voir ces films d'un point de vue rationnel : que dit la voix au téléphone ? Je n'y comprends rien ! je ne sais même pas si c'est du Français!

Merci pour vos commentaires, et merci à toi Angela d'avoir visionné mes derniers films malgré tes problèmes personnels.
La phrase prononcée au téléphone : "Tu es un petit boloss, hé ?" avec un accent du sud de la France. Boloss : couillon en langage de rue.

Je connaissais pas le mot, et bien que ce soit mon accent, j'avais pris ça pour une langue étrangère : tu es sûr que c'est un vrai méridional qui a prononcé ça? ce serait pas plutôt un Parisieng qui imite le Marseillais, oh té peuchère bonne Mère ?
Welcome back, Gloomy.

C'est effectivement un parisieng qui l'a prononcé ^^
J'attends tes avis sur Scènes et Fantaisie que tu n'as pas encore vus.

A bientôt, j'espère que tu vas mieux.

Oui, ça va, merci. Je vais les voir, je me souvenais plus des titres. Je t'écrirai ce que j'en pense, même si tu sais qu'au départ, je suis totalement déconcertée par tes films !
Pour la prononciation, je lui donnerai des cours de diction, à ton Parisien, coquin de sort, il en a bien besoing

Héhé ^^ Les titres sont Scènes et Fantaisie. ++

C'est noté