Réecriture de l'extrait venant de la réecriture complète de mon livre.
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J'aurais aimé mettre une illustration mais je n'y comprends rien à propos de tout cela, si vous comprennez ce que je veux dire.
29 Aout 2008
Il était quasiment perdu dans la brume.
Steve attendait l’autobus, il attendait, il était seul à attendre. S'il n’avait pas été seul il aurait joué à « deviner quel est la couleur de la voiture qui va passer ».
Il entendit un bruit d’autobus qui venait. Il vu un autobus sale et vieux s’arrêter jusqu’à côté de lui. Les portes du devant de l’autobus s’ouvrèrent avec un grincement impossible à endurer pour les oreilles. Quand il entra dans l’autobus il remarqua que il était seul lui et le chauffeur.
Un chauffeur qui était mal rasé, ses yeux étaient de deux couleurs différentes.
-Pardon messieurs mais…
-Soyons clair toi et moi, je déteste qu’on m’appelle messieurs, alors appelle moi Jacques d’accord.
-Euh bon d’accord.
-Ça va?
-Oui oui juste un malaise tu peux t’asseoir.
-Bon d’accord.
Il s’assit sur le premier banc. Juste en arrière du chauffeur. Il regarda le miroir, un chauffeur d’autobus scolaire comme les autres.
Ackers sentit le moteur du véhicule travailler encore plus fort.
Les roues roulèrent, puis ceux du devant tournèrent vers la droite. Empruntant la rue Ange. Ackers regarda de l’autre côté du bus. Plusieurs autobus scolaire passèrent sur la même rue. Puis, les gros véhicules disparaissaient dans la brume.
Tandis que l’autobus roulait toujours, Steve entendit le vent qui sifflait à travers les fenêtres. Il aurait cru entendre un fantôme hurler à l’agonie.
L’adolescent regarda toujours dehors. Il y avait que des maisons, tous dans le brouillard qui se faisait de moins en moins épais. Mais alors que Steve remarqua que le brouillard se dissipait, il vu aussi que le ciel devenait noir d’un nuage qui annonçait l’arrivé d’une tornade.
Il remarqua que les maisons se firent de plus en plus rare, jusqu’à ce qu’il remarqua qu’il était sur l’autoroute.
Le garçon demanda pourquoi
-Pourquoi est-ce qu’on quitte la ville.
-Parce que l’école ou tu vas est situé hors de la ville, mais juste à sa sortie.
Faisant confiance et toujours méfiant envers le vieil homme. Steve se tut, même s’il demandait le nom de l’école. Ça ne servirait à rien. Il ne savait pas quel était le nom de l’école où il allait. Ses parents et lui venait tout juste de déménager pour tenter d’oublier le mois d’avant.
Alors qu’il toussa, une voiture les doubla.
Il remarqua ensuite qu’au bord de la foret. Il y avait un ours avec soi son bébé, ou soit son petit frère.
Un ourson noir avec son protecteur. Ils rentrèrent dans la nature au premier contact des gouttes de pluie.
Puis, une autre voiture les doubla, encore plus vite que celle d’avant.
Et elle fila, impatiente.
De ses cheveux noirs et longs jusqu’au cou. Le jeune se les replaça, espérant que le vent dehors ne le gênera pas à propos de ce petit détail.
Il enleva ses lunettes de sa figure, et les essuya sur le chandail qui était en dessous de sa chemise. Avoir su plus tôt, il aurait apporté son parapluie. Il trouvait qu’il faisait très chaud dans l’autobus. Peut-être que dehors, malgré le temps de chien, le temps serait plus clément.
Pendant le long trajet de l’arrêt d’autobus et de l’école Viracocha personne ne monta dans l’autobus.
Seul Steve sorti de l’autobus, et aucun autre autobus ne vint à l’école débarquer d’autres élèves dans le stationnement.
-Suis-je le seul inscrit dans cette école?
Le chauffeur ne dit rien, démarra son autobus et parti, oubliant de fermer les portes.
Steve se retourna du regard de l’autobus qui partit dans les rues sombres pour lui faire apparaitre une école dont le côté principal était muni de huit portes au rez-de-chaussé, et de deux fenêtres au deuxième étage qui le regardaient froidement.
Il regarda à sa gauche et vu une pente qui descendait à un terrain de football. Une forêt dense et immense à perte de vue qui complétait l’horizon.
L’entrée principale n’était pas la seule, il y en avait d’autres mais elles étaient des doubles-portes.
Il avait peur, quelque chose lui disait de s'en aller.
Mais il entendit des gens se promener dans l'école.
Il ne pouvait les voir parce que les portes de l'école n’étaient pas faites en vitre, mais en métal. Steve décida de quand même y entrer. Non par l’entrée principale mais par une autre double-porte sur le côté droit.
Un pas, deux pas, trois pas et ensuite quatre pas. Rien d'anormal ne se produisit.
Jusqu’à qu'il entre dans l'école, les voient que Steve avait entendus ont disparues d'un seul coup. La porte se ferma brusquement derrière lui.
-Non mais c'est quoi ce bordel.
Maintenant l’adolescent ne voyait absolument rien dans les ténèbres.
Steve tira la poignée de la porte de toutes ses forces mais la porte ne bougea pas. Il prit son sac à dos et sorti de sa pochette son cellulaire et l'ouvrit. Le gadget n’illuminait presque rien, Malgré la faible lumière venant des fenêtres le long du côté droit du mur du long couloir.
Qui ne voulait pas lui montrer son extrémité dans les ténèbres.
Il regarda l’extérieur et ne vit qu’une forêt dense qui recouvrait les vitres des fenêtres.
Steve regarda son côté gauche, et ne vit que quelque casier, dont l'un était ouvert et une autre qui n’avait pas de cadenas. Une porte à sa gauche menant à un local de science et le couloir qui continuait dans les profondeurs obscures.
L’adolescent entendit des bruits étranges: des respirations, son inspiration déduisait-il. 8-5-14. Avec un battement de cœur irrégulier.
- Y’a quelqu’un cria de toutes ses forces.
La seule réponse qu'il eut fut un gargouillis. Un gargouillis comme s'il y avait de l'eau au fond de la gorge de celui qui gargouillait.
Steve suivit son instinct de survie et entra dans le local de science.
Le local portait bien son nom avec tout le matériel qu’il pouvait voir.
Ses yeux s'étaient maintenant habitués au noir.
Il vu dans la pénombre des tables avec deux places chacune. Avec des lampes de poches à moitiés construits. Il vu une lampe de poche sur le bureau du professeur. Une lampe de poche comme tous ceux qu’on peut se procurer dans un magasin. Il la prit et l'alluma. L’éclairage de la lampe était suffisant pour éclairer la moitié de la pièce. Il vu des robinets pour se laver les mains. Des armoires suspendues au mur,
et une autre porte au fond qui conduisait en dehors du local. Ensuite il vu au tableau une écriture faites par des égratignures à la surface du tableau.
Sans comprendre ce que ça voulait dire. Il ignora le message et il alla vers la porte. Steve ne savait pas où est ce que ça allait donner comme endroit mais il savait que la porte par laquelle il est entré donnait probablement sur du danger.
Il ne savait pas quel sorte de danger mais il savait qu’il ne fallait pas qu'il passe par là. Alors il décida de passer par la porte qui n'avait jamais emprunté auparavant. 14-15-3
Il tourna la poigné avec prudence et en silence et ouvrit la porte.
Il éclairait la salle et qui débouchait sur un corridor.
Il le traversa et tourna au croissement. Au bout il vu à sa gauche une adolescente repliée sur elle-même. On aurait dit un enfant. Une adolescente qui fait très jeune. Elle avait un chandail rose, un jean brun et ses cheveux noirs étaient attachés par une épingle à cheveux.
-Excusez-moi mais...
À ses mots l'adolescente se leva en criant d'un cri aigu. Ses yeux et sa bouche étaient totalement noirs. On aurait même dit que ça n'avait pas de fond.
Steve n’avait qu’une chose en tête et s’était de courir à toutes jambes dans la direction opposé. L’adolescente se mit à le poursuivre.
La lampe lui montra qu’il y avait une porte d'ascenseur à sa gauche.
Il mit le cap vers la porte de la cage de métal. Il appuya sur le bouton.
Rien.
Pas d'énergie.
Pas d'électricité dans l'école.
Mais il entendit des pleurs d’enfants à l’intérieur. Le monstre qui était à ces trousses commença à le rejoindre. Canular ou pas, Steve choisit de se défendre. Il donna un coup de pied en dessous du menton de la fille.
La fille tomba à terre et se releva aussi vite qu’elle avait tombée et se rua sur Steve les mains premières. Steve lui donna un violent coup de pied au genou droit. Un craquement se fit entendre dans le couloir de cette partie de l'école.
L'adolescente cria de douleur, Steve crut entendre des vitres briser tellement le son était fort.
Ne prenant pas de risque Steve se tourna et se mit à courir à toutes vitesses. Il vu et emprunta un couloir qui tournait à sa gauche. Puis à droite et encore à gauche. Tous des couloirs avec des casiers et des portes. Il tourna la poignée d'une porte dont il était écrit dessus:
Bureau du conseiller.
Il entra dans le bureau. La pièce avait un simple bureau au centre avec une lampe dessus. En arrière du bureau se trouvait une porte avec une vitre permettant de voir de l'autre côté. À chaque côté de la porte se tenait des bibliothèques. Steve barricada la porte avec le bureau.
Faisant tomber la lampe qui était inutile et les dossiers qui n'intéressaient guère le jeune garçon. L'adolescente commença à frapper à coups de poings sur la porte. Steve accota son dos sur le bureau.
Le grand frère d’un mort entendit des dizaines de coups de poings sur la porte et plusieurs cris qui étaient différents.
-1-13-19. L'une étant celui d'une fille et les deux autres des garçons.
Il tira son bras vers la serrure et verrouilla la porte. Un bon choix car il vu que la poigné commença à tourner. Il prit son cellulaire, l'ouvrit et appuya sur le bouton qui permettait d'appeler.
No Signal