Friday the 13th (2009, Marcus Nispel)

GloomyPhantoom a écrit:

C'est un peu farfelu ton hypothèse sur la finale mon cher GRmax...

Hehe, ben si tu savais comment Jason est ressuscité à chaque fois. La finale est tellement ordinaire sinon...

Bah en gros c'est toujours la même finale, Jason qui en fait n'est pas mort et sort de je ne sais où pour agripper le protagoniste, au ralenti en plus!
Ce qui m'emmerde, c'est qu'à chaque fois, le protagoniste emmené par Jason n'est finalement pas mort. Moi je dis que chaque vendredi 13 devrait se terminer sur ce ralenti où Jason emmène le protagoniste avec lui, et là, générique. Et on suppose que le protagoniste est mort. Enfin c'est ce que je ferais moi si j'étais réalisateur.

Hehe pas fou. Mais il faut aussi se rappeler les astuces qu'ils prennent pour le faire revenir des morts. Jason s'est déjà fait réveiller par un éclair(?). Il a déjà eu un imitateur aussi...

GloomyPhantoom a écrit:

Bah en gros c'est toujours la même finale, Jason qui en fait n'est pas mort et sort de je ne sais où pour agripper le protagoniste, au ralenti en plus!
Ce qui m'emmerde, c'est qu'à chaque fois, le protagoniste emmené par Jason n'est finalement pas mort. Moi je dis que chaque vendredi 13 devrait se terminer sur ce ralenti où Jason emmène le protagoniste avec lui, et là, générique. Et on suppose que le protagoniste est mort. Enfin c'est ce que je ferais moi si j'étais réalisateur.

J'aime mieux les rêves des protagonistes au lieu de Jason qui arrive à avoir le dessus.

Franchement, je vois pas pourquoi tu cherches des raisons aussi compliquées, GRMax. Jason n'est pas mortel (je te rappelle qu'il est mort noyé aux dires de sa mère, dans ce remake comme dans l'original). Donc quoi de plus normal que de le voir surgir à la toute fin !?

GloomyPhantoom a écrit:

où la psychologie des personnages (si toutefois il y en a une) n'est pas développée, et où il n'y a que Jason qui tue tout le monde.

Je te trouve injuste, Gloomy. Les deux premiers actes prennent suffisamment leur temps pour installer la psychologie, les motivations et la personnalité de chaque personnage. D'ailleurs, j'ai trouvé cette présentation même un peu longue dans le premier acte.


Enfin, voici ma critique :





INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

Réalisé par Marcus Nispel
Écrit par Mark Swift, Damian Shannon & Mark Wheaton
D’après les personnages créés par Victor Miller
Musique de Steve Jablonsky
Avec Derek Mears, Jared Padalecki, Danielle Panabaker, Amanda Righetti, Travis van Winkle, Willa Ford, Arlen Escarpeta, Aaron Yoo, Ryan Hansen, Julianna Guill, Jonathan Sadowski

En 2003, Marcus Nispel signait un remake haut en couleur de Massacre à la Tronçonneuse, capable de contenter autant les fans du film de Tobe Hooper que les nouveaux venus. Avec Vendredi 13, Nispel et les scénaristes de Freddy vs. Jason réussissent un tour de force jusqu’ici impensable : réaliser un slasher typique des années 80 tout en le modernisant et le dispensant des incohérences propres au genre. Ce (faux) remake marque un nouveau départ pour le tueur de Crystal Lake, un recommencement qui s’accueille à bras ouvert au sein d’une saga qui a plus souvent malmené l’image de son protagoniste qu’il ne lui a rendu service. Et, en sus d’un hommage moderne au tueur au masque de hockey, les scénaristes permettent à ce dernier d’évoluer dans un scénario rusé, qui sait manipuler les clichés et les facilités pour mieux les détourner et, ainsi, surprendre son audience.

Le prologue du film a beau ressembler davantage à un teaser amateur qu’à une introduction digne de ce nom (quelle idée d’insérer les crédits du générique au beau milieu de l’action !), le fond prend rapidement le dessus sur la forme. Et, au bout du compte, force est d’admettre que ce volet n’a pas besoin d’un résumé plus expansif du Vendredi 13 original pour fonctionner correctement. De même, bien que le premier acte se heurte à quelques écueils (était-ce bien inutile de s’attarder autant sur les personnages si c’était pour les éliminer dans le quart d’heure qui suivait ?) et bien que le dernier segment du récit s’encombre de deux invraisemblances regrettables (la résurrection spontanée de Clay, l’immersion du corps de Jason dans le lac) et d’un final fort convenu ; le soin apporté aux personnages principaux comme secondaires et la puissance du deuxième acte font toute la différence.

Le spectateur a toujours affaire à une bande de jeunes abrutis qui ne pensent qu’à boire, fumer de l’herbe et baiser ; mais Mark Swift et Damian Shannon injectent suffisamment d’humour et de crédibilité dans les relations et personnalités des divers protagonistes pour les rendre attachants, drôles, cohérents (quoique encore interchangeables). Exit donc ces personnages sans âme, souvent ennuyeux, qu’il nous importait peu de voir périr sous la machette de Jason. Ici, les personnages ont la consistance de véritables êtres humains. L’humour lourdingue des chapitres antérieurs est remplacé par un duo hilarant (les âneries de Chumbler dans la remise, la branlette avortée de Lawrence, les discours sans queue ni tête des deux compères), qui ne verse jamais dans la parodie ou le grand-guignol. À l’instar des motivations dramatiques des personnages principaux (Jenna, Clay et sa sœur), qui savent humaniser les concernés sans les rendre pathétiques ou ringards. Un plus rendu possible par des comédiens guère extraordinaires mais justes et convaincants.

Outre les jeunes bellâtres et les blondasses décomplexées, Mark Swift et Damian Shannon n’ont pas oublié l’essentiel de la saga Vendredi 13 : des meurtres sans concession, perpétrés par un Jason flambant neuf, moins lourdaud, plus agressif et surtout plus effrayant que de coutume. Beaucoup ont reproché à Marcus Nispel des meurtres hors-champ ou un certain manque d’hémoglobine. Pourtant, même si l’on attend avec impatience la version non-censurée de l’opus, un tel parti pris permet à Nispel et ses scénaristes de faire reposer leur film sur autre chose que la surenchère gore, de revenir aux bases du slasher et du film d’horreur. Ce qui ne prive pas Vendredi 13 de son lot de séquences sanglantes, telles que la scène du tournevis enfoncé dans la gorge ou celle de la machette plantée dans le crâne (à la fois comique et originale). Au final, on accusera simplement dans ce nouveau Vendredi 13 l’abus de nudité (gratuite et exclusivement féminine) qui, certes, rend hommage et se moque respectueusement des slashers de l’époque, mais lasse aussi rapidement.

Sur le plan technique, Marcus Nispel n’est hélas pas au meilleur de sa forme. La mise en scène et la tenue de caméra demeurent dynamiques mais elles manquent de personnalité et de nouveauté. Même constat en ce qui concerne la bande sonore de Steve Jablonsky, qui délaisse complètement le thème-phare de Jason Voorhees au profit d’un score vrombissant mais anodin. Heureusement, Vendredi 13 bénéficie de la superbe photographie de Daniel Pearl (déjà responsable du Massacre à la Tronçonneuse de 2003), alternant admirablement entre des tonalités épurées – qui confortent le réalisme de l’ouvrage et l’hommage fait aux anciens volets – et un travail des couleurs radieux.

Ni suite ni remake ni préquelle, ce Vendredi 13 cuvée 2009 constitue rien de moins qu’un hommage somptueux aux quatre premiers chapitres de la saga d’une part, et au tueur emblématique créé par Victor Miller d’autre part. Sans les quelques bévues techniques et relâchements scénaristiques reportés plus haut, nul doute que la bande de Marcus Nispel aurait frisé l’excellence. Cependant, les responsables peuvent d’ores et déjà se féliciter d’avoir accouché d’une œuvre hybride : un slasher à l’ancienne... moderne ! Une mouture revue et corrigée, dispensée de la majorité de ses lieux communs, ainsi qu’un réel bol d’air frais pour un genre que les années ont sérieusement endommagé.

X-Files_Arpanet a écrit:

j'ai trouvé cette présentation même un peu longue dans le premier acte.

Oui, longue en temps mais speed en action. Ca a duré longtemps mais c'était du vide, juste de l'action purement gratuite.

Sinon très bonne critique, digne d'un psychanalyste!

GloomyPhantoom a écrit:

C'est clair ça a détruit l'ambiance des salles obscures d'antant, que des mioches pré-ados qui font chier à faire leurs malins et à brailler!

Bizarement c'est ce que j'ai le plus aprecier ... Autant durant L'orphelinat ou Halloween remake je ne supporte pas les bruits de pop corn, les cris et sursauts pré-fabriqué, là dans Vendredi 13 sa donner un côté vraiment "cool" au film.

Je suis aller le voir avec 5 autres copines, on été entouré de jeunes d'à peu pres notre âge, certains même plus jeunes (18 ou même 15) et j'avouerais avoir crier, sursauter et agriper la veste de ma copine, et le mec a côté de moi a crier encore plus fort, enfin sa donner ce côté fun au film.

Je sais pas si je me suis bien fais comprendre.

X-Files_Arpanet a écrit:

Franchement, je vois pas pourquoi tu cherches des raisons aussi compliquées, GRMax. Jason n'est pas mortel (je te rappelle qu'il est mort noyé aux dires de sa mère, dans ce remake comme dans l'original). Donc quoi de plus normal que de le voir surgir à la toute fin !?

Je trouve surtout ça amusant de penser qu'il y aurait peut-être quelque chose de caché derrière cette fin. Que mon hypothèse soit bonne ou pas m'importera peu au bout du compte.

Pour revenir au film et à ta critique, je crois que tu soulèves certains bons points. Mais personnellement, je ne vois pas en quoi ces personnages sont si différents des anciens, mis à part qu'ils se filment maintenant en baisant, par exemple. Il me semble qu'à chaque épisode, il y a toujours eu une bonne partie de personnages fêtards et frivoles et une autre petite partie de personnages poursuivant une certaine quête et dévoilant davantage de sentiments « humains ». Autrement je n'ai pas trouvé Jason effrayant pour un sou et j'ai trouvé le suspense plutôt mal géré. J'ai été déçu sur l'ensemble, c'est aussi simple que ça.

Bah écoute je sais pas trop comment t'as fait pour sursauter... sois t'es une sacrée âme sensible, et donc le public idéal pour les films d'horreur, soit le son de la salle où j'ai vu le film était pourri, ou encore un peu des deux...

Je suis facilement impressionable je te l'accorde ...

Je l'ai vu hier. Bon... Je ne sais pas trop quoi en penser encore. Meilleur que l'original ? Non. (même si ce n'est pas ce que l'on lui demandait, après tout).

Le problème avec le film, c'est que je l'ai trouvé trop cliché. Mais comment peut-on accuser un remake d'être trop cliché lorsque sa base a pratiquement inventé les règles du slasher moderne ?

En fait , sa base a été copié sur Halloween de John Carpenter selon les propos de Victor Miller

Oui mais Halloween est inspiré de Black Christmas. Et Black Christmas est inspiré de Bay of Blood.

Non, pas inspiré ... "Copié"
Sa été clairement dit de la bouche à Sean S. Cunningham

GloomyPhantoom a écrit:

Oui mais Halloween est inspiré de Black Christmas. Et Black Christmas est inspiré de Bay of Blood.

Blck Christmas n'est pas du tout inspiré de Bay Of Blood... C'est plus Psycho son influence.

J'ai l'impression que c'est l'influence de plusieurs slashers me trompe-je?

Sean Cunningham a dit que son film était une "copie" de Halloween?

GloomyPhantoom a écrit:

Sean Cunningham a dit que son film était une "copie" de Halloween?

Sean Cunningham a effectivement avoué publiquement avoir copié la structure narrative d'Halloween.

Ah ouais quand même! :s
Pas très créatif le Cunningham... les autres non plus d'ailleurs ^^

mais au moins lui il l'avoue.

Contrairement à...?

Je trouve ta critique un peu facile X-files mais en tout cas c'est ton avis. Mais je trouve que plusieurs points que tu souligne sont plus des défauts que des qualités. Mais ton point de vu est intéressant.

GRmax a écrit:

Pour revenir au film et à ta critique, je crois que tu soulèves certains bons points. Mais personnellement, je ne vois pas en quoi ces personnages sont si différents des anciens, mis à part qu'ils se filment maintenant en baisant, par exemple. Il me semble qu'à chaque épisode, il y a toujours eu une bonne partie de personnages fêtards et frivoles et une autre petite partie de personnages poursuivant une certaine quête et dévoilant davantage de sentiments « humains ». Autrement je n'ai pas trouvé Jason effrayant pour un sou et j'ai trouvé le suspense plutôt mal géré. J'ai été déçu sur l'ensemble, c'est aussi simple que ça.

La seule différence entre les personnages d'avant et ceux d'aujourd'hui, c'est que les scénaristes de ce faux remake ont fait exprès d'en faire un tas de clichés pour mieux les détourner. Le Noir se moque lui-même de son statut dans le film (le mec qui fait du rap). Les cruches sont exagérément cruches. Et surtout, l'humour que chaque personnage dégage provoque vraiment des rires. Je ne sais pas si c'est une question d'époque ou non, mais je trouve souvent ringardes les réflexions ou situations censées être drôles dans les anciens slashers, alors qu'elles me paraissent ici vraiment drôles.

Mais bon, je trouve avant tout que les scénaristes ont fait un boulot admirable au niveau des deux premiers actes, dans la mesure où ils s'amusent ouvertement avec les clichés propres au genre pour mieux décontenancer le public.

Gloomy, je vois mal en quoi ma critique est digne d'un psychanalyste...!? Je ne suis pas que branché psychologie non-plus !

mark a écrit:

Je trouve ta critique un peu facile X-files mais en tout cas c'est ton avis. Mais je trouve que plusieurs points que tu souligne sont plus des défauts que des qualités. Mais ton point de vu est intéressant.

Que veux-tu dire par facile, exactement ?
Et quels sont ces défauts/qualités que je souligne ?

Je viens de le revoir au cinoche aujourd'hui, pour la deuxième fois.
J'ai relevé d'autres incohérances: par exemple, quand Clay et la nana du blondinet sont cachés dans les barques, ils oublient le sac, et la lampe-torche de Clay ne marche plus. Il dit qu'il y en a une autre dans le sac, mais ils s'en vont sans le prendre, et dans la scène d'après, Clay a une lampe-torche fonctionnelle.
De plus, tout le long du film, la meuf du gosse de riche a une jupe, et à la fin elle porte un jean. Elle se serait changée dans un climat si inquiétant? Je n'y crois pas un instant.
Bon, il y a évidemment la résurrection instantannée de Clay qui aurait dû avoir une face identique à celle de Jason, et puis l'étrang epropreté de la soeur alors qu'elle aurait dû se pisser et se chier dessus, transpirer de peur, se ronger les poignets pour essayer de se libérer des chaînes, pendant 6 semaines! Et après tout se temps, elle arrive aussi à courir rapidement, alors qu'elle n'a pas fait travailler ses jambes pendant un mois et demi.
Plein d'incohérances comme ça...
Par contre j'ai trouvé très sympa la longue introduction, tu te dis que ce sont les personnages principaux, mais ils meurent tous au bout d'un quart d'heure, so what? Ca j'ai trouvé bien sympa, on ne s'y attend pas...
Mais j'ai trouvé que le film ne développait pas assez l'histoire de Jason et de sa mère, et puis le gros budjet détruisait l'aspect amateur des précédents épisodes, et j'ai aussi trouvé que le film était trop speed, tout s'enchaîne, à la chaîne, brochette de meurtre et puis basta.