Survival of the Dead (2009, George A. Romero)

Blixavander a écrit:

Pareil, mais je vais le garder puisque c'est un Romero... Mais quel bouse !!

mark a écrit:

Parce qu'il est rendu à 70 ans et que faire des journées complètes de tournage est difficile pour lui. Il expliquait également que faire un effet ''réel'' prendrait 1 journée entière, alors que faire des effets numériques ça ne prend que 10 minutes. Je ne suis pas d'accord avec sa façon de faire, mais en même temps, j'imagine qu'il n'a peut-être plus la même patience de faire autant de grandiose qu'avant.

Et bien soit on se décharge de la scène et on bosse avec de bonne équipe de maquilleur et si on veux pas et qu'on se dit trop vieux pour assumer un tournage.. et bien on ne fait pas le film, sachant très bien qu'on va se faire descendre, d'autant plus qu'il n'a plus grand chose à raconter sur le sujet à présent.

Pas grand chose à raconter en ce qui concerne les zombies sauf que Romero s'en sert comme d'une critique sociale et là le sujet est infini.
Entre les différences de positions mais aussi la rivalité des deux clans pour imposer une domination sur l'ile, j'ai trouvé ce Survival Of The Dead trés politisé, j'y vois les tensions actuelles orient/occident dépeint dans l'oeuvre de Romero.
Suis-je par contre le seul à avoir totalement adhéré à son grand frére: Diary Of The Dead?

Hans-Landa a écrit:

Tellement là! Diary était pas mal plus compact que Survival dans les effets numériques. Juste le gars qui reçoit de l'acide en pleine tronche était plus réaliste qu'une tête coupée de Survival.

J'hésite à revendre ma copie du film. Je n'ai aucunement la volonté ni l'intérêt de le revoir mais en même temps, c'est du Romero. Foutu dilemme...

Hep! Les maquillages sont efficaces et les affrontements sont très bien rendus. Je me suis pris une copie à 4$ et je l'ai revu dans le courant de l'automne, et je peux dire que la scène de l'arc à flèche est vraiment réussie! Tout comme plusieurs moments dans l'hôpital et autres.

Gregg a écrit:

Suis-je par contre le seul à avoir totalement adhéré à son grand frére: Diary Of The Dead?

Il me semble que Picrotal (Paix à son âme) en vantait lui aussi les mérites.

J'veu bien qu'on m'explique la critique social de survival of the dead, avec exemple..
Pour Diary Of The Dead, je l'apprécie plus que ce dernier aussi, sans pour autant en dire que c'est du grand Romero, mais il est bien mieu que ce survival plat.

J'viens tout juste de voir ta citation DarkCrow, le 0.5/5 c'est pas "que" pour les effet spéciaux, c'est surtout pour l'histoire, l'oscillement entre peur et humour (mal menné), la fin et on voit que Romero c'est pas foulé sur ce film.

Blixavander a écrit:

J'veu bien qu'on m'explique la critique social de survival of the dead, avec exemple..

L'être humain va toujours s'entre déchirer. Même lorsqu'il affronte un péril qui met la race sur le chemin de l'extinction, il trouve moyen de ne pas réussir à faire front commun. De là viennent toutes les petites chicanes intestines du film.

Ce n'est pas LA GROSSE MORALE. Mais Romero a t-il déjà fait de grosses morales? Les gens aiment lui déduire des morales, je crois.

Oui je crois aussi qu'on cherche toujours une critique social au film de Romero, depuis Night of the living dead et sa morale sur le racisme, car c'est un peu habituel de voir les humains continuer à s'entre déchirer dans les films de zombies.

Blixavander a écrit:

Oui je crois aussi qu'on cherche toujours une critique social au film de Romero, depuis Night of the living dead et sa morale sur le racisme, car c'est un peu habituel de voir les humains continuer à s'entre déchirer dans les films de zombies.

La fameuse morale sur le racisme en est une des plus discutées.

Il y a bien longtemps que Romero a affirmé qu'il avait songé à donner le rôle de Ben à un acteur blanc, et ce avec la même fin!

Ce n'est que pur hasard si la fin implique Duane Jones, un acteur noir qui était supérieur à tous les autres candidats rencontrés.

Alors pour cette fameuse morale... Au feu!

Aah oui oui, je savais sur cette histoire (comme ce film avait été fait dans un seul et unique but commercial, à l'époque ou il n'était qu'un publicitaire), c'est pour dire qu'on essai toujours d'associer à ses films à une pseudo morale.