Lawnmower Man 2: Beyond Cyberspace (1996, Farhad Mann)

Écrit & Réalisé par Farhad Mann
Avec Matt Frewer, Austin O’Brien, Patrick Bergin, Ely Pouget



Jobe Smith a survécu à l’explosion du laboratoire. Il s’en sort avec les deux jambes amputées et un remodelage du visage (fallait bien qu’ils trouvent une connerie pour nous faire gober que l’acteur n’était plus le même !). Dès lors, les hauts-responsables retirent le projet du processeur Kaygon au Professeur Trace pour le confier à Jobe qui partage maintenant sa vie entre une identité virtuelle et une identité dans le monde réel (?????????). Dans le Futur, Jobe fait de nouveau appel à Trace pour finaliser le processeur et permettre ainsi l’accès à un réseau virtuel mondial dans lequel les gens pourrait quitter leur corps terrestre pour habiter un corps virtuel, sans faim ni soif ni misère. Mais Jobe désire en « réalité » s’octroyer un rang de dieu virtuel et gouverner tout un chacun. Heureusement, le Professeur Trace, son ex-pouf de projet Cori Plate, et toute une bande de jeunes ados pré-pubères sont bien décidés à enrayer les projets de Jobe.



Comme toute séquelle indigne de ce nom, on vire tous les acteurs du film original, on remodèle les personnages à sa guise et y ajoute une histoire bien rasoir susceptible de rapporter de la thune. Le Cobaye 2 est une farce ! Les acteurs frôlent la nullité, même si on est loin des vieilles séries Z habituelles. Les personnages sont peu recherchés en plus d’être chiants comme la mort ; Jobe a complètement changé de personnalité, n’est plus du tout cohérent. Le scénario est abscons et sans intérêt aucun ; finies les belles réflexions psychologiques que nous procurait le premier opus, place au divertissement de dimanche après-midi. Le niveau de la bande-son n’est pas là pour rattraper les lacunes du Cobaye, premier du nom ; ça oscille constamment entre thèmes gnangnan et thèmes d’action inadéquats. Seule la réalisation s’en sort plutôt pas mal, composée de mouvements de caméra sympas, basiques mais néanmoins réussis. Du côté des effets spéciaux, on aurait tendance à dire que résultat est meilleur que dans Le Cobaye, mais force est de reconnaître qu’on se retrouve avec un mélange entre Spy Kids 3 et Peter Pan. La réalité virtuelle du premier Cobaye était rudimentaire mais efficace car agressive, celle du 2 est banale et grand-guignolesque. Bref, une séquelle de plus au palmarès de Stephen King qui ne présente absolument aucune originalité ni intérêt. Autant rebrousser chemin et se repasser le premier épisode de la saga !



Réalisation : 3.5/5
Histoire : 2/5
Musique : 2.5/5
Acteurs/Personnages : 2/5

Note : 9/20