Paura nella città dei morti viventi/ City of the Living Dead (1980, Lucio Fulci)

Mr. Horreur Web a écrit:

Avec le temps, City Of The Living Dead rivalise avec The Beyond comme étant mon Fulci favori et je ne me lasse pas de le visionner sur blu-ray.

Y'a de quoi!

C"est digne des pires cauchemars. Terriblement sombre et dense.

Un peu moins onirique que The Beyond, ce qui m'a toujours poussé à favoriser de quelque peu ce dernier.

Hier pour la première fois, j'ai écouté le film city of the living dead.
Après mon visionnement, la première phrase qui m'est venu en tête, pourquoi j'ai pas écouté ce film là avant, en plus c'est que depuis longtemps j'aurais pu l'avoir écouté.

Ce film est l'un des films les plus angoissants que j'ai vu, tout le long du film, mes yeux ont été rivé sur le téléviseur.
L'ambiance est vraiment glauque. Le film commence tout de suite en force coté ambiance, la scène du prêtre où on entend la corde grincer au travers de la trame sonore, en un seul mot : wow. La réalisation est suprebe, que ce soit les effets colorés, les coupures de caméra qui en revienne toujours au premier plan, les mouvement de caméra. Disons que Fulci a su tenir le spectasteur dans l'intensité.

Le défaut du film est, comme tout les films de Fulci que j'ai vu, le manque de où, quand, comment, pourquoi etc...mais bon sa reste que je suis juste à ma première écoute, je vais sûrement en découvrir plus lors de mon prochain visionnage. Donc 4.5/5, c'Est mon préférer après The Beyond.

BloodSplash a écrit:

Citation :

L'emmurée vivante, Aenigma, Manhattan baby je les ais trouves médiocres personnellement.

Moi j'ai bien aimé ceux la, rare sont les Fulci que j'ai pas aimé.

Manhattan baby est quand même un sacré gros nanar, pour moi rien à sauver.

HorrorZone a écrit:

BloodSplash a écrit:

Citation :

L'emmurée vivante, Aenigma, Manhattan baby je les ais trouves médiocres personnellement.

Moi j'ai bien aimé ceux la, rare sont les Fulci que j'ai pas aimé.

Manhattan baby est quand même un sacré gros nanar, pour moi rien à sauver.

La simple patte du réalisateur suffit selon moi à créer un intérêt pour ce film.

Calamar Gore !

Oui, les tripes à la mode de Caen.

Bien avant d'offrir sa fameuse trilogie non-officielle des portes de l'enfer, Lucio Fulci expérimentait dans le Giallo et les films en tout genre. En fait, avant de partir sur l'horreur, Fulci était un réalisateur no-name réalisent pas mal n'importe quoi. Il est donc assez surprenant de voir un cinéaste aussi talentueux et expérimenté dans le genre qui le fit connaître où les zombies, ambiances cauchemardesques, brouillard et bien d'autres choses sont au menu! Bien avant la folie de son chef-d'oeuvre qu'est The Beyond, Fulci débutait avec les zombies grâce à City of The Living Dead. Bien que beaucoup moins populaire que Zombie et The Beyond, cette oeuvre d'art de Fulci ne manque pas d'être cité parmi les meilleurs films de zombies! Voyons voir pourquoi.

City of The Living Dead commence dès le début à Dunwich où un prêtre se pend dans le cimetière. Cette action ouvre les sept portes de l'enfer. En même temps, la "psychic", Mary Woodhouse, meurt subitement en voyant la vision du dit prêtre. Quelques temps plus tard, la ville de Dunwich est pris de phénomènes étranges où les morts reviennent à la vie, des personnes mourant de manière insolite et bien plus encore. Averti de la mort subite de Mary, le journaliste Peter Bell cherche des réponses pour article. En allant dans le cimetière où Mary est mise en terre, il la sauve in-extremis d'une seconde mort. Mary explique à Peter qu'à Dunwich la mort du prêtre à ouvert les portes vers l'apocalypse et qu'ils doivent arrêter la malédiction! Ils seront rejoint par Gerry, un psychologue dépassé par les événements.

Bien plus encore que Zombie, The Beyond ou The House By The Cemetery, City of The Living Dead est une pauvre excuse scénaristique pour permettre à Lucio Fulci de sortir son arsenal visuel et ces poésies macabres succulentes! Cette fois-ci Lucio Fulci se donne à fond dans chacun de ces décors pour offrir un visuel sombre, une rafale de vents, un brouillard épais et des séquences horrifiques ou de meurtres hallucinants tout en avancent dans une intrigue bateau, mais où Fulci sait où il va! Si vous n'êtes pas familier avec l'univers du maître du macabre, City of The Living sera très difficile à cerner et avec une trop grosse subtilité dans ces codes. Pour autant, il serait difficile d'en vouloir à Fulci qui se donne à fond à chaque séquence pour offrir une réalisation impeccable qui prouve sont talent et sa passion pour l'horreur!

Comme chaque Fulci qui se respecte, City of The Living Dead est une véritable folie où des dizaines de revirements, bizarreries visuelles et événements insolites se perpétuent! Encore plus qu'auparavant, la menace qui pèse sur la ville est puissante et les morts-vivants se donnent à cœur-joie pour venir à bout de leur victime. La fameuse séquence où le prêtre William Thomas regarde une victime dans les yeux, que celle-ci pleure du sang et vomit touts ces organes vitaux est dégoûtante à souhait! Pour autant, rien ne va battre la séquence hallucinante où un villageois tue de sang-froid le débile léger du village avec une perceuse d'une joue à l'autre! Comme à son habitude, Fulci s'arrange pour rendre ces séquences sanglantes très longues et à la finalité surprenante.

Par exemple, les zombies ont une place de choix! Tout comme The Beyond, ceux-ci sont surnaturels, dégoûtants et apparaissant où ils veulent! Encore plus que d'habitude, Fulci joue même avec ces victimes qui regardent ailleurs et les zombies disparaissant pour apparaître où ils regardent! Dans un climat où le zombie est devenu répétitif et sans saveur, c'est une mine d'or de découvrir du Fulci! Outre ces monstres, on découvre beaucoup d'autres bestioles qui apportent un côté imprévisible! La séquence out-of-nowhere où nos héros reçoivent une rafale de vents contenant des milliards d'asticots est magique... tout comme la présence régulière de rats!

Pour autant, rien ne va battre le dernier 15 minutes où nos héros vont dans un tombeau où tous les zombies viennent les attaqués! À ce moment précis, Fulci donne une gros moment digne d'une oeuvre d'art où nous découvrons toute l'étendue du potentiel macabre et poétique de Fulci qui n'est absolument pas avare en séquences étranges et à l'ambiance inconfortable! J'en parlais au départ, mais les séquences où les victimes pleurent du sang en regardent fixement le méchant prêtre est délectable à souhait! On termine sur un revirement final aussi succulent et étrange que The Beyond qui est inexplicable, mais ne confirme que la grande force de Fulci dans le non-sens et le pessimisme!

Pour ce qui est du côté technique, c'est aussi solide que d'habitude! Fabio Frizzi (une grande partie des films de Fulci) donne une trame sonore parfaite qui serait presque ma préféré de l'univers des films de Lucio Fulci. Sergio Salvati donne ici un visuel très coloré et sombre à la fois qui correspond totalement au style du grand maître du macabre. Vincenzo Tomassi donne un montage adéquate et qui marche bien avec la mentalité "non-sens" que Fulci préconise. Comme à l'habitude des films de Fulci, City of The Living Dead possède des effets gores parfaits, dégoûtants et qui touchent la cible!

Comme pour chaque volet de la trilogie non-officielle, Catriona MacColl (The Theatre Bizarre) donne une performance excellente et qui me sidère à chaque fois. Christopher George et Carlo De Mejo la secondent bien, sans être être époustouflants.

Bien que cette oeuvre de Lucio Fulci fut difficile d'approche pendant mes premières écoutes, elle s'apprivoise et s'apprécie de plus en plus tel un bon vin! Bien que ma préférence aille à l'oeuvre suivante de la trilogie, City of The Living Dead est une expérience hors du commun qui me passionne à chaque fois et m'offre ce que j'aime le plus : un côté technique qui est la pierre angulaire du film au détriment du scénario! Sans être aussi bon que l'autre maître de l'horreur italien, Lucio Fulci est l'exemple parfait de ce que j'aime dans le cinéma d'horreur et qui à bien compris que même avec le meilleur scénario monde, si ton côté technique est de la marde... ça ne vaut rien!

Note : 4.5/5

City Of The Living Dead n'est pas seulement un classique de Lucio Fulci, ou même un classique du cinéma de genre italien, mais c'est carrément au rang de classique du cinéma d'horreur qu'est élevée l'oeuvre sortie en 1980. Et là... je m'interroge! Le film n'a ni queue ni tête, peu aidé qu'il est par un scénario particulièrement faible, les acteurs sont tous mauvais en diable, la réalisation n'est pas meilleure que d'habitude, les effets gores ne sont rien de moins que du grain à moudre pour les détracteurs du cinéma d'horreur, et pire, City Of The Living Dead est une succession "d'actes manqués", tant les efforts pour instaurer une réelle ambiance macabre sont ruinés, là encore par ce scénario boiteux. Reste une superbe musique, mais cela demeure finalement bien peu pour sauver les meubles. Si j'ai véritablement redécouvert le film (puisque je ne l'avais pas revu depuis mon unique visionnement, voilà une vingtaine d'années) force est de constater qu'il est bien loin du meilleur de Fulci représenté par The Beyond, The House By The Cemetery, Zombie, Manhattan Baby et Don't Torture A Duckling.

1,5/5.

City of the Living Dead (1980, Lucio Fulci)

J'ai enfin vu Frayeurs en gaulois, et honnêtement ca change pas grand chose
Le scenario est toujours aussi brouillon, les grosses coupures ultra sèches dans l'ost et les scènes qui passent du coq a l'âne font mal aux rétines, et certaines situations font simplement sourire, comme les trois poivrots dans le bar qui picole alors qu'ils ont de la brume jusqu'aux genoux Le final est toujours autant détestable, vu qu'il a tellement été mal torché que j'avais du a l'époque demandé a mon ami Google plus d'information... Sinon question qualité j'avoue que le film a une superbe ambiance, les différents lieux cimetière, ville, caveaux ont de la gueule (surtout la crypte), les différents SFX a l'ancienne a défauts d'être réussi sont simplement écœurant, d'ailleurs le coup des yeux qui pisse le sang surtout dans la première scène et vachement bien foutu, et la scène du cercueil éventré a coup de pioche restera le "moment fort" de Frayeurs.
2,5/5

Gregg a écrit:

est bien loin du meilleur de Fulci représenté par The Beyond, The House By The Cemetery, Zombie, Manhattan Baby et Don't Torture A Duckling.

Tu classes "Manhattan baby" dans les meilleurs Fulci ?

Jamais été fan non plus de "Frayeurs", que j'ai toujours considéré comme le parent pauvre de "L'au-delà". Iil est d'ailleurs amusant de constater que la séquence la plus impressionnante du film (la perceuse) n'a strictement rien à voir avec la trame du film proprement dite.

HorrorZone a écrit:

Gregg a écrit:

est bien loin du meilleur de Fulci représenté par The Beyond, The House By The Cemetery, Zombie, Manhattan Baby et Don't Torture A Duckling.

Tu classes "Manhattan baby" dans les meilleurs Fulci ?

Jamais été fan non plus de "Frayeurs", que j'ai toujours considéré comme le parent pauvre de "L'au-delà".

Tout à fait, et puisque tu évoques "L'au-delà" et parles de parent pauvre, je considère Manhattan Baby comme rien de moins que le petit frère de The Beyond! En fait, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse aimer le second nommé et pas le premier tant les deux films me semblent proches sur bien des points, comme, par exemple, l'ambiance générale ou leurs scénarios tortueux puisque les deux métrages se retrouvent sur le même chemin de cohérence, le spectateur devant déchiffrer les scènes qui se succèdent presque sans raison pour finalement trouver un sens et former un tout à la fin.
Manhattan Baby c'est également des moments marquants, comme la scène de l'attaque de l'oiseau, mais aussi une superbe trame sonore de Fabio Frizzi. Bref, je crois qu'il a suffi de quelques mauvaises critiques à sa sortie pour que le film se traîne une réputation de navet qu'il n'est assurément pas!

Je crois que mon Fulci préféré est L'Emmurée Vivante/The Psychic. Voilà, j'ai trouvé que City of the Living Dead était un raté total, des scènes qui n'ont rien à voir les unes avec les autres et une histoire décousue et incompréhensible servie par des acteurs médiocres.

Je sème la zizanie et m'en vais sur cette parole

Bonjour.
J'aime "Frayeurs", pour ma part. Je reconnais sans peine qu'il ne s'agit peut-être pas du meilleur travail de Lucio Fulci mais il s'intègre cependant parfaitement dans sa trilogie virtuelle composée de "L'au-delà" et "La maison près du cimetière". On l'a souvent dit donc je ne vais faire que paraphraser mais, à mon sens, ce film symbolise réellement "la poésie du macabre" chère à l'auteur. Ainsi, "Frayeurs" se vit comme un cauchemar éveillé. Le scénario écrit par Dardanno Sacchetti fut écrit de manière décousue et parfois même illogique afin justement de souligner l'aspect chimérique du long-métrage.
Il y a donc un déclenchement à toutes ces horreurs soit le suicide du père Thomas et le film plonge alors dans l'angoisse oscillant entre onirisme malfaisant et horreur visuelle à l'état pur. Dés lors, il ne s'agit plus de raconter une histoire qui se tienne de A jusqu'à Z mais de provoquer chez le spectateur une peur tantôt diffuse, tantôt franche. C'est sournois, "Frayeurs", c'est une œuvre subreptice et décalée doublée d'une invitation à un voyage infernal où la fulgurance des pires atrocités vient troubler l'inquiétude d'une cité de Dunwich fantasmée par Fulci et Sacchetti.
"Frayeurs", c'est la rencontre de l'indicible lovecraftien, du bizarre lynchéen et de la violence sanguinolente de l'horreur à l'italienne des années quatre-vingt.
Certes, le film se suit moins facilement que "L'enfer des zombies" ou "L'au-delà" mais il demeure encore aujourd'hui une vraie proposition de cinéma aux images hantées par les mélopées d'un Fabio Frizzi au sommet de son art. Il ne faut pas chercher à comprendre "Frayeurs" mais plutôt l'appréhender pour ce qu'il est : une rêverie aux tréfonds de l'épouvante.

J'aurais dû lire vos critiques avant de me l'acheter, je l'ai trouvé mauvais sans bon sens surtout après avoir visionné l'excellent « Don't torture a Duckling » et sa fin hilarante. Reste un savoir-faire connu pour les scènes lugubres ( la tombe, le gros jet de vers ), les maquillages sont intéressants et crasseux à souhait. Le scénario non-sensique est très dommageable et certaines scènes sont si lentes que j'avais l'impression d'être retardé, comme quand le journaliste entend la fille dans le cercueil mais prend un temps fou à réagir. Néanmoins, ça reste cool de l'avoir vu même si c'est débile parce que c'est une page importante du cinéma d'horreur.
2/5

Baroque, ésotérique, pessimiste du début à la fin, ce très bon film d'horreur, vaguement inspiré de Lovecraft, fut considéré à titre non officiel comme le premier volet d'une trilogie des Portes de l'Enfer, l'Au-delà et la Maison près du cimetière en constituant les deux autres. Comme pour ses autres films d'horreur, Lucio Fulci ne mise pas sur des performances d'acteurs solides ou sur une intrigue un tant soit peu cohérente, l'intérêt étant ailleurs : une atmosphère macabre, suffocante et quasi gothique, une photographie stylisée, une bande originale obsédante de Fabio Frizzi et des effets spéciaux bien gores. Deux scènes à retenir en la matière : une jeune fille vomissant littéralement ses tripes et un pauvre diable se faisant transpercer la tête d'une extrémité à l'autre par une perceuse. Un classique du genre à voir comme le brouillon (très réussi) du chef-d'oeuvre que constituera l'Au-delà.