The Second Arrival (1997)
Synopsis :Avant de mourir, le savant Zane Zaminsky a envoyé à plusieurs personnes les preuves qu'il avait réunies d'un projet d'invasion de la terre par une puissance extraterrestre. Convoqués à un mystérieux rendez-vous, ces différents destinataires comprennent alors que la planète est menacée de destruction totale, et qu'ils sont les seuls à pouvoir la sauver...Moi qui m'attendais à un vieux navet coulant, je me retrouve avec un joli nanard qui n'est autre qu'une version étendue et ringarde d'un épisode de
X-Files. Mais quand je parle de parodie de
X-Files, je n'exagère rien :
The Second Arrival reprend l'ambiance, les personnages et les intrigues de la saison 3 de la série
X-Files, en noyant le poisson bien entendu.
Réalisation : 1/5C'est toujours marrant de voir un plan se la jouer pro en faisant des travellings alors que la caméra tremble terriblement !
L'image est pâlichonne, les effets spéciaux sont à mourir de rire tellement ils sont nuls, la mise en scène est branlante (un mec sort d'un bâtiment, voit un méchant arriver, retourne dans le bâtiment pour finalement en sortir) et les dialogues sont foireux. Je vous assure que l'on est pété de rire en voyant la qualité des effets spéciaux, c'est du style image de synthèse dégueulasse à la manière des pires séries Z de SF des années 70.
Musique : 2/5Prenez la musique de
Mark Snow (compositeur de la série
X-Files) et ajoutez-y quelques notes ou un ou deux effets par-ci par-là et vous avez la musique de
The Second Arrival. Donc, bien évidemment, c'est écoutable, mais rien d'original puisque
Ned Bouhalassa se contente de piquer toutes les ambiances signées
Mark Snow.
Personnages : 2/5Encore une fois, ça sent la parodie d'
X-Files à plein nez :
Patrick Muldoon - qui tient le rôle principal - est une pâle copie de Fox Mulder dans la saison 3. Mal rasé, teint un peu bronzé, blagues cyniques à l'appel... Sans parler du jeu d'acteur de
Muldoon qui est similaire à celui de
David Duchovny. Remarque : Mulder/Muldoon...
Comme par hasard,
Muldoon fait équipe avec une femme,
Jane Sibbett, mais bon ça à la lmite c'est classique. N'empêche qu'on ne peut pas s'empêcher de penser à Scully en la voyant.
Les autres persos sont des références explicites aux autres films de SF, et, encore et toujours, à
X-Files : hommes du Gouvernement qui sont en fait des extraterrestres, un chasseur de primes extraterrestre (mettez
Brian Thompson à la place et on est en plein dans
X-Files)...
Les acteurs jouent la plupart du temps comme des brêles, mais un bon point tout de même pour la prestation de
Michael Sarrazin qui est très bonne.
Histoire : 3/5Fan d'
X-Files comme je suis, je n'ai pas pu m'empêcher d'apprécier l'histoire de
The Second Arrival. J'ai vraiment eu l'impression de voir un épisode au rabais et oublié de ma chère série.
Zane Zerminsky envoie, avant sa mort, un dossier à Jack (
Patrick Muldoon), son frère, et à d'autres personnes dont le professeur Zarcoff (Michael Sarrazin) et une journaliste (
Jane Sibbett). Tous se retrouvent lors d'une réunion où Jack apporte une sorte de mini pyramide extraterrestre générant un univers en 3D représentant un vaisseau extraterrestre. Ils se rendent compte que l'un d'eux est un Envahisseur, sorte d'humanoïde avec une tête de gland. Les Extraterrestres ont donc déjà débarqué et sont parmi nous - un concept très original qui n'a été repris que par toutes les séries TV de SF depuis les années 60...!
Bientôt, Jack et la journaliste sont pourchassés par les Hommes du Gouvernement et les Extraterrestres. Mais, à la fin, grâce à une asburdité scénaristique, les deux héros s'en sortent et mettent fin à l'invasion extraterrestre.
The Second Arrival est, en somme, un bon gros nanard à déguster histoire de se décrocher la mâchoire de rire pendant 1h40. Vous serez pétés de rire en voyant les Extraterrestres d'une part, et la gueule des effets spéciaux d'autre part. Les fans d'X-Files seront ravis en découvrant ce faux épisode bas de gamme et ringard à souhait de la fameuse série de Chris Carter.
Mine de rien,
The Second Arrival est plutôt distrayant et les 1h40 passent sans encombre.
Note : 8/20