Red White & Blue (2010, Simon Rumley)

Synopsis : Erica est une jeune désillusionnée par la vie, habitant à Austin, au Texas. Elle vit dans une maison de pension, qu'elle nettoie pour payer son loyer. Chaque soir, elle rencontre un nouvel homme. Jamais elle ne les revoit. C'est le tourbillon, alimenté par les drogues et l'alcool. Jusqu'au jour où elle rencontre Nathan. Vétéran de la guerre en Irak, il surmontera lentement les barrières d'Erica pour pénétrer sa vie. Malheureusement, Franki, un musicien local, s'apprête à prendre sa revanche sur la jeune femme...

Je l'ai vu hier à Fantasia et j'ai vraiment adoré! C'est le genre de film que l'on voit trop rarement de nos jours. Ça ne plaira pas à tout le monde, puisque qu'il n'y a pas beaucoup d'action et le film est très long à démarrer. Sauf que tout cela est nécessaire car ça nous mène directement vers une finale grandiose et poétique! De plus, l'oeuvre traite d'un sujet dont on entend rarement parler dans les films d'horreur.

Cependant, je m'attendais à un peu plus d'hémoglobine, mais c'est vraiment la seule chose que je peux reprocher au film.

4/5

Je suis entièrement d'accord avec BB (ça alors, on va voir tous les mêmes films ! )

Effectivement c'est un peu long au départ en fait d'action mais l'histoire est tellement intéressante que ces longueurs ne m'ont pas dérangé.

Contrairement à BB, par contre, je ne m'attendais pas à un film d'horreur, alors, le manque d'émoglibine ne m'a pas dérangé ! ^^

C'est un film artistique et beau. Grossier et laid. Lumineux mais aussi tellement sombre... J'aime !

Puppet Master a écrit:

Je suis entièrement d'accord avec BB (ça alors, on va voir tous les mêmes films ! )

Et je présume que tu vas voir Black Death demain!?

Puppet Master a écrit:

Contrairement à BB, par contre, je ne m'attendais pas à un film d'horreur, alors, le manque d'émoglibine ne m'a pas dérangé ! ^^

En fait, j'avais tellement lu sur le fait que la fin était incroyable, je crois que mes attentes étaient un peu trop hautes. Je croyais qu'on allait assister à plus de torture et que celle-ci serait plus explicite.

Mais ceci n'est pas un défaut. C'est seulement une légère déception...

Wow Red White and blue ...

J'avais vu The living and the dead et j'avais fort apprécié car je trouvais qu'il montrait la folie d'un angle intéressant..

Je ne m'attendais à rien vraiment pour son second film mais j'ai vraiment adoré ... Mon meilleur film du festival!

Ce film nous fait passer par une impressionnante gamme d'émotions avec une réalisation qui m'apparait assez lourde voire malsaine pour nous laisser , au final , avec l'impression d'avoir été témoin d'une splendide histoire d'amour .

Je n'ai pas trouvé que le film était si lent parce que dès le début on se sent mal à l'aise avec les actions de cette femme, et ce sentiment évolue tout au long du film.

Ce réalisateur promet violemment pour avoir réussi à produire deux excellents premiers films..

Jetez vous dessus même si ce n'est pas vraiment de l'horreur à mon avis !

LONGUE VIE A SIMON RUMLEY

4.75 sur 5 pour moi

Osti que j'ai hâte de le voir!

Ce film m'a brassé, à gros coups de poing qui finissent en câlins.

J'y ai vu la dégaine d'un homme qui a connu la haine, la mort et la guerre. Lorsqu'il s'aperçoit qu'il est arrivé quelque chose à son Érica, son calme m'a terrifié, un calme contenu qui révèle une forme de folie.

Red, White & Blue parce que c'est dans cette palette d'émotions qu'on va jouer, la confusion des sentiments.

Je ne révolutionnerai rien avec mon post, je voulais faire remonter ce chef-d'oeuvre et peut-être inciter un membre à ce magnifique bouleversement.


5/5 (Il s'en va droit au dessus de Bedevilled, d'une couche très mince.)

Voici ma critique!


Premier 5/5 de l'année. Premier que je vois depuis Black Swan.


http://horreur-web.com/redwhiteblue.html

Je suis entièrement d'accord avec cette critique ! C'est un film indépendant à la fois lourd et important, comme l'avait été Requiem for a Dream, par exemple.

Je ne répéterai pas tes commentaires mais ils sont très justes. Des personnages qui sont tous attendrissants et laids à leur manière, mais dont ne remet jamais les actes en question. C'est un grand film !

Black Rainbow a écrit:

Voici ma critique!


Premier 5/5 de l'année. Premier que je vois depuis Black Swan.


http://horreur-web.com/redwhiteblue.html

Pauvre Black, lourde tâche.
Félicitation pour ta critique, je te remercie d'avoir rendu hommage à cette merveille de Simon Rumbley.

Puisque Black met dans sa critique l'accent sur les origines des dernières productions du cinéma d'horreur, je serais curieux de savoir sur quels critères se baser pour en déterminer la nationalité car lorsque je lis que le même homme, Simon Rumley qui est anglais est autant réalisateur que scénariste, le film ne semble donc en rien américain.

Ça a été produit au Texas, comme je le précise dans mon texte.



Alexandre Aja a fait Piranha 3D aux USA et on ne dit pas le film français... Je crois?!

Le lieu de production serait alors le facteur déterminant la nationalité d'une oeuvre? Nous marchons sur la tête!

Gregg a écrit:

Le lieu de production serait alors le facteur déterminant la nationalité d'une oeuvre? Nous marchons sur la tête!

Heu, ben oui... n'en a-t-il pas toujours été ainsi ?

Puppet Master a écrit:

Gregg a écrit:

Le lieu de production serait alors le facteur déterminant la nationalité d'une oeuvre? Nous marchons sur la tête!

Heu, ben oui... n'en a-t-il pas toujours été ainsi ?

Exactement.

Avec tous ces "feed Back" d'acides qui me viennent de mon secondaire, je n'avais pas saisis un détail.

Spoiler:

Je n'avais pas compris ça. Et ça change tout calvasse!
Je ne peux plus l'aimer autant et même que j'ai de la difficulté à comprendre certains de vos points de vue.

C'est une tri-vengeance.

Spoiler:

C'est un cycle, un film qui commence en vengeance et se termine en vengeance. Une vengeance qui va en s'amplifiant, qui ne cesse jamais. Car la vengeance de l'un invite à celle de l'autre et ainsi de suite.

Personne n'en sort grandi ou heureux, c'est la morale.

Hum. Je comprends cette façon qu'il a de te prendre.

Pour moi les personnages sont décalés maintenant alors qu'avant ils étaient pratiquement égaux.
Le message que je comprends depuis qu'on m'a expliquer ma commotion d'anglais, c'est en fait une question. Quand est-ce qu'une victime cesse d'être la victime?

Qu'est-ce qui fait d'Erica une victime en 2010?

J'ai été impressionné par la performance de Marc Senter dans ce film et j'ai lu qu'il avait le rôle principal dans The Lost.


C'est aussi bon que la critique du film disponible sur Horreur-Web le laisse sous-entendre?

Citation :

J'ai été impressionné par la performance de Marc Senter dans ce film et j'ai lu qu'il avait le rôle principal dans The Lost.

Il a aussi joué dans Cabin Fever 2 : Spring Fever.

Son rôle était de chum instable mentalement parlent.

Même en étant ouvert d'esprit, il y a des idées que le cinéma ne peut se permettre de véhiculer, c'est malheureusement ce à quoi j'ai été confronté avec Red White & Blue et pour ma part la vengeance de Nate représente une véritable atteinte à tout sens moral.

Gregg a écrit:

Même en étant ouvert d'esprit, il y a des idées que le cinéma ne peut se permettre de véhiculer, c'est malheureusement ce à quoi j'ai été confronté avec Red White & Blue et pour ma part la vengeance de Nate représente une véritable atteinte à tout sens moral.

Je demande un peu de viande autour de l'os mon capitaine!

Black Rainbow a écrit:

Je demande un peu de viande autour de l'os mon capitaine!

Spoiler:

Honnêtement, une des choses que j'apprécie beaucoup dans le cinéma d'horreur c'est lorsqu'on ne tombe pas dans le manichéen protagoniste/antagoniste.

Simon Rumley le fait brillamment. J'ai aussi vu Stuck et Bug ce soir (j'étais dans un véritable marathon, ajoutes-y Audition), qui s'en sortaient plutôt bien pour ça.


Personnellement, je m'identifie de manière égale aux trois personnages du film.

Dans chaque cas, j'y repense et je me dis: Qu'est-ce que j'aurais fait, être à sa place?



Tout n'est pas toujours noir et blanc dans la vie, malheureusement.

Personnellement, j'apprécie beaucoup plus ce type de traitement réaliste qui ne démonise personne que ce que tu sembles ici désirer, c'est-à-dire la vengeance propre d'une "victime" sur quelqu'un qui le mérite amplement. Rumley évite adroitement cet éternel déjà vu. Rumley propose un scénario peuplé de véritables êtres humains, pas de personnages unidimensionnels qui ne pourraient pas exister dans la vraie vie.

Grâce à une personne très proche (dont le nom ne sera jamais révélé dans un message tout public sur Horreur_Web.com) de moi qui possède Netflix, j'ai pu découvrir le long-métrage de Simon Rumley, un réalisateur qui vit ses tripes d'horreur depuis The Living and The Dead, en 2006.

Depuis ce temps, le jeune metteur en scène semble bien ancré dans le genre, donnent trois petites productions horrifiques à maigre budget en moins d'un an. Si Little Deaths et The ABC's of Death risquent d'avoir pas mal d'intéressés, je dois dire que rien n'était comparable à mes attentes élevées pour Red White and Blue, un film qui parcours les festivals depuis au moins deux ans.

En découvrant la pellicule du réalisateur, j'ai tout de suite eu le coup de foudre pour cette histoire qui ne contenait rien du tout d'horrifique en début de parcours, mais était réellement intéressante. On découvre le quotidien de trois personnes totalement différentes qui n’ont absolument rien en commun sauf les calvaires difficiles de la vie. On suit d'abord le personnage d’Erica, qui est un personnage délabré et complètement mort, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le réalisateur fait en sorte de bien mettre en place son environnement à-travers sa pellicule très propre et sombre. Cela est soutenu par une musique très spéciale qui vient aboutir à un résultat visuel qui, personnellement, m'a fasciné de manière automatique. On ajoute à cela un montage rapide dans les coupures et une direction photo parfaite pour que je cri aux anges. Ça ne m'arrive que très rarement de faire des trouvailles du genre, mais Red White and Blue m'a tenu solidement en extase à peine le début montré. Ce qui est pas mal rare.

J'ai aussi apprécié comment il montrait la vie de cette femme qui semble fini dans tous les sens du terme. On voit celle-ci vivre ses journées en travaillent, en mangeant, en regardent un jeune jouer au parc, en baisent de façon banale comme si ce n’était rien. Tout est bien mis en place, d'une façon documentaire, pour se mettre dans une ambiance captivante et attentive. Simon Rumley a un style bien à lui et la caméra ne fait que le démontré astucieusement.

Mais j'ai réellement été rentré dans le film quand sont venus Marc Senter (The Lost, Cabin Fever 2 : Spring Fever) et Noah Taylor (ben oui... le père de Freddie Hightmore dans le film Charlie and The Chocolate Factory!). Ce sont des acteurs qui ont un charisme en plus de tenir des rôles qui n'ont de cesse d'avoir de l'impact. Ils ne font pas que jouer les personnages, ils sont les personnages. Dans cette facette, le segment de Franki (le personnage de Senter) a été encore plus captivant à suivre, la réalisation s'est mise à être différente, le réalisateur introduit une musique rock qui marche bien avec le visuel et vient nous offrir un personnage Foywonder totalement différent du protagoniste féminin précédemment présenté. De ce fait, son parcours vers la découverte de sa malchance, sa nouvelle raison de vivre et sa vengeance ont tout l'état de me mettre dans un état où le souffle me manque. Ça n'a pas été qu'une expérience... ça été du vécu sans concession. Mais c'est surtout l'aboutissement de ce segment triste et spécial qui a vraiment valu le coup de mettre l'importance sur ce personnage si exécrable, mais en même temps si attachant.

Par contre, même si j'ai été très élogieux sur le cas de Marc Senter, rien ne vaut plus la peine que l'explosion et la dégringolade horrifique d’où va tomber ce Red White and Blue. Tout ceci se découvre dans le cas de Nate (le personnage de Noah Taylor), il n'a pas grand-chose à dire sur ce cas. La violence, la vengeance et le sang se mettent à devenir la seule portée sur cet acte. N'en demeure pas moins que cette partie est non seulement l'une des plus intéressantes, mais aussi avec le personnage que j'aime le plus. De ce fait, j'adore comment Simon Rumley a encore une fois changée toute les conditions visuelles ou sonores visuellement parlent. C'est ainsi que la réalisation se veut plus nerveuse, le montage plus agressif et la musique plus stressante et agressante (dans le bon sens du terme !). En plus, nous découvrons une facette que nous n'avions que vu brièvement au personnage de Nate (la scène d'agression à son travail !). Ce qui devient non seulement dur et intéressant, mais aussi triste quand il vient le temps d'en voir le résultat.

Personnellement, ce n'est plus qu'un commentaire facile et rapide que j'ai fait sur le topic de Red White and Blue, mais offert un des plus gros textes que j'ai pu faire depuis un petit bout. De ce fait, en voyant la longue explication sur mon avis, je vois à quel point le film m'a capté.

Avec la finale qu'il offre, Red White and Blue a tout l'étoffe d'un chef-d’œuvre qui donne de l'inconfort et plusieurs malaises bien voulu. Pour cela il mérite l'attention du public.

Un solide 5/5 pour ma part!

Trois personnages qui ont rendu mon expérience de ce Red White and Blue unique en son genre. Ceux-ci vivent des duretés malsaines, vont commettre des actes impossible à recoller et faire des choses difficiles, mais ils m’ont tous les trois donné des moments forts.

Merci encore à la personne concernée qui m'a prêté Netflix.