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 Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)

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Gregg
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Gregg


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MessageSujet: re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyVen 14 Jan - 17:56

Quatre amateurs. Et bien nous sommes nombreux! Laughing
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Sleuth
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Sleuth


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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyVen 14 Jan - 18:27

J'ai aimé tous les films RESIDENT EVIL, malgré que ça ne respecte pas vraiment les jeux vidéos. Si on dit que pour le THE SHINING de Kubrick, il y a le roman et il y a le film, on peut dire la même chose pour R.E.. Il y a les jeux et il y a les films. C'est séparé si on veut. Malgré que je préfère toujours avoir du plus fidèle possible pour une adaptation.
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Prédator Dav
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 15 Jan - 7:42

Moi je suis fan des 3 premiers aussi. Wink
Il n y a que Resident evil 2 que je n'arrive pas à trouver en DVD. Sad
Et pour le quatrième il sera dans ma collection 1 de c'est 4 aussi. Twisted Evil
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Bob Boyle
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Bob Boyle


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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyJeu 26 Mai - 13:26

Ce matin, je me réveille totalement hangover, avec la bouche comme le désert du Sahara et beaucoup de regrets dans l'esprit.

Dans de telles conditions, je n'ai qu'une seule envie: Mourir sur mon divan en écoutant la télévision. Puisque mon cerveau ressemble drôlement à de la pâtée pour chats, je priorise des films sans une once de complexité, à la manière de ce Resident Evil qui a entamé sa rotation sur le câble.

Je crois sincèrement que c'est le pire de la série. Après un troisième film drôlement inspiré de trucs comme Day of the Dead et Alien 4 mais qui ne livrait pas vraiment la marchandise, celui-ci fait pire.

La saga cinématographique d'Anderson n'a jamais été reconnue pour posséder de bons scénarios, nous ne nous le cacherons pas. Mais celui-ci est pire que tout. Le film est une bouillie ridicule qui incorpore ça et là quelques éléments de la série originale à une histoire stupide et sans véritable intérêt dont le fil conducteur est carrément au service des scènes d'action.

Celles-ci sont plutôt imaginatives par moments, mais le plaisir n'est pas réellement au rendez-vous dans ce truc boosté aux effets numériques. La présence de Wentworth Miller en tant que CHRIS REDFIELD est profondément limitée. En fait, tous les maudits personnages le sont. Ils ne sont que de la chair à canon habillée de quelques répliques basiques.

Je ne suis pas un grand fan des premiers opus de Resident Evil, mais ils avaient au moins le mérite de nous procurer des morts-vivants. Quand ceux-ci se mettent à disparaître de la série, on a réellement atteint le fond.


Dès le début, j'ai toujours trouvé que Resident Evil avait mal été adapté. Mais au fil des épisodes, les choses empirent. Avec ce nouveau film qui semble beaucoup plus servir les "ambitions artistiques" d'Anderson et de son épouse que les attentes de vrais fans qui se font flouer encore et encore depuis 10 ans maintenant, le réalisateur me donne l'impression d'un soldat romain qui plante sa lance dans le flanc de ma série de jeux vidéos favorite.

Fuck him.

1.5/5
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freddyforever
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyVen 9 Sep - 0:46

Je ne suis pas un fan de la série, (et je n'ai jamais joué aux jeux vidéo), mais d'un avis critique cinématographique, je ne trouve pas que la série empire après chaque film. Au contraire, je trouve que ça s'améliore. J'aime bien le côté Post-apocalyptique que le film à pris. Les décors est parfait pour un film de zombie. Je suis heureux que,

Spoiler:

Le film prend ainsi un côté plus classique de film de zombies. Je trouve qu'il y a trop d'action au début pour rien. C'est une joie de revoir Ali Larter à la distribution.

Les zombies mutants m'énerve un peu, mais c'est Resident Evil, donc je dois faire avec. Il y a aussi le gros monstre avec sa hache qui m'éverve aussi, mais ça aussi je dois faire avec Razz

Le film m'a quand même surpris et diverti. Ce film ne m'intéressait pas plus que ça, mais finalement, j'espère que Paul W.S. Anderson va continuer dans cette voie pour le prochain volet.

3/5
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Venji
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 10 Sep - 7:31

Sérieusement, c'est le pire épisode de la série ! Même le deux est meilleur !
J'ai bien aimé le premier et le troisième (même si celui-ci n'a rien à voir avec les jeux vidéos) mais là j'ai perdus tout intérêt pour les films.
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Billy Loomis ghostface
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 10 Sep - 8:09

A te lire on dirait que tu as jamais jouer au jeux Laughing ?!!?! Parce que ses le troisième le moins fidèle au jeuxvidéo et Afterlife progresse plus vers les jeux avec les persos comme Chris ,Jill, Claire et Wesker dans un film ! Wink
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 10 Sep - 9:00

Le troisième est celui qui ressemble le moins au jeu, ça s'est certain. Mais si on passe ce défaut, niveau réalisation et divertissement il s'en tire beaucoup mieux que le quatre. Même avec la présence de Wesker, Chris, Jill, Claire, et des nouvelles créatures de Resident evil 5, j'ai trouvé Afterlife vraiment à chier.
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Bob Boyle
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 10 Sep - 9:21

Billy Loomis ghostface a écrit:
A te lire on dirait que tu as jamais jouer au jeux Laughing ?!!?! Parce que ses le troisième le moins fidèle au jeuxvidéo et Afterlife progresse plus vers les jeux avec les persos comme Chris ,Jill, Claire et Wesker dans un film ! Wink

À mon avis, il ne suffit pas d'un Wentworth Miller dégueulasse dans le rôle de Chris pour dire que l'on colle à l'esprit des jeux.
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptySam 10 Sep - 9:23

Black-Rainbow a écrit:
Billy Loomis ghostface a écrit:
A te lire on dirait que tu as jamais jouer au jeux Laughing ?!!?! Parce que ses le troisième le moins fidèle au jeuxvidéo et Afterlife progresse plus vers les jeux avec les persos comme Chris ,Jill, Claire et Wesker dans un film ! Wink

À mon avis, il ne suffit pas d'un Wentworth Miller dégueulasse dans le rôle de Chris pour dire que l'on colle à l'esprit des jeux.

Ça c'est sûr...
Aucun personnage du film ne se rapproche de leur homologue des jeux. En particulier Chris et Claire.
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Gregg
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyDim 25 Déc - 14:22

Cela fait bien longtemps que j'ai dissocié les films des jeux et de ce fait je ne ressens aucune gêne face à cette saga. J'ai bien embarqué sur le film, plus encore que sur le troisième et mon avis serait que Resident Evil se bonifie avec le temps au point d'être une véritable exception, chaque nouveau volet étant supérieur au précédent. La superbe réalisation de Paul W.S. Anderson apporte beaucoup à Afterlife qui se rapproche bien plus du film d'action que de l'horreur mais reste très divertissant.

3,75/5.
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyLun 26 Déc - 3:00

Pensé par Paul W.S Anderson comme un film d'action horrifique situé dans un univers post-apocalyptique, "Resident evil afterlife" s'inscrit dans la pleine lignée de la saga , proposant des séquences terriblement divertissantes et spectaculaires, au détriment de toute espèce de logique et de cohésion.
Conscient qu'il s'attirera les foudres des intégristes, le réalisateur de "Event Horizon : le vaisseau de l'au-delà"décide de nous en donner pour notre argent et signe le meilleur film utilisant la 3D depuis l'"Avatar" de James Cameron.
Offrant à Milla Jovovich une évolution marquante de son personnage fétiche, il fait d'Alice l'icône définitive de adaptations parrainées et adoubées par les dirigeants de Capcom. Ce qui est certain, c'est que "Afterlife" ne fait pas dans la dentelle et s'élève très haut vers les cimes du cinéma sous extasy, capable d'imaginer le pire afin de nous proposer le meilleur. Comme ceux qui peuplent ce chef-d’œuvre d'un genre particulier, j'ai décidé de faire des ralentis sur différents aspects de ce qui à mes yeux constitue l'un des évènements majeurs de cette années cinématographique plus faible que l'année dernière en matière de vrais divertissements sur grand écran.


Alors qu'elle regagne son humanité et son intégrité physique suite à l'injection de l'antivirus T par Wesker, Alice Prospero semble avoir perdu ,non pas un sens moral, mais une certaine forme de compassion à l'égard de ses congénères.
Si l'on s'en réfère au premier film de 2002, son personnage était encore profondément atteint par la mort de ceux qui essayaient tout comme elle de survivre à l'enfer du Hive. Endurcie et modifiée dans «Resident Evil Apocalypse», elle luttait à la fois contre Umbrella Corporation, envahie par un insatiable désir de vengeance, mais tentait également de protéger les survivants et de les emmener loin de Raccoon City. Dans «Extinction», Alice est devenue une parfaite machine de guerre, le projet de Wesker et du Docteur Isaacs mais les émotions ne l'ont pas quittée aussi aidera-t-elle Claire Redfield à s'envoler en Alaska avec K-Mart et les enfants. Mais, folle de colère contre ceux qui ont fait d'elle une créature doutant de son humanité, elle restera dans le Nevada afin de mettre un terme aux agissements et expériences du laboratoire souterrain, se découvrant ainsi une bonne centaine de clones qu'elle conduira jusqu'à Tokyo, pensant avec sa petite armée détruire définitivement Umbrella, Wesker et les responsables de son anormalité. Mais cette Némésis à lunettes de soleil et manteau de cuir, ce bureaucrate d'action lui-même mi-humain et mi-mutant agira pourtant comme l'agent libérateur de la condition de monstre à laquelle Alice s'estime adhérer. Même si Wesker ne «sauve» pas l'ex-responsable de la sécurité du Hive, il n'en demeure pas moins celui qui va remettre le compteur à zéro, rendant à Alice cette sensation d'appartenir à l'espèce autrefois dominante de la Terre, sensation quelle n'avait pas éprouvé depuis son réveil douloureux à l'hôpital de Raccoon City, tandis que les morts-vivants déferlaient en ville.

Mais j'ai l'impression qu'elle n'a finalement que perdu ses pouvoirs, mais que son âme demeure souillée par les expériences d'Isaacs. Déjà, elle entraine une armée de guerrières fac-similé d'elle-même dans un conflit contre une entité indestructible. On ne sait pas ce qui est arrivé aux clones mais entre la bonne centaine à s'être réveillée dans le laboratoire de Las Vegas et la petite vingtaine qui s'attaque au complexe Tokyoïte, il est envisageable qu'Alice ait sacrifié celles qu'elle considère peut-être égoïstement comme une part d'elle-même, un dédoublement physique de sa personnalité dont elle use sans satiété dans sa soif de vengeance. Combien sont tombées dans d'autres batailles, combien ont péri lors du voyage qui les amena du désert du Sud des États-Unis jusqu'à l'île nippone ? Tous les clones mourront dans l'explosion au plasma déclenchée par Wesker, sauf Alice, qui s'était réfugiée dans l'appareil du président d'Umbrella, ou plutôt qui attendait dans l'appareil l'arrivée de ce dernier, abandonnant le «sale boulot» de première ligne à ses clones. On se saura probablement jamais comment tout cela a pu arriver. Alice a-t-elle laissé le choix à ses doubles quant à sa quête de revanche ? Les vingt clones qui l'ont suivie jusqu'à Tokyo l'ont-ils fait délibérément, sans un lien psychique qui les uniraient à Alice qui les auraient si tel était le cas presque obligé de la suivre jusqu'au combat ?

Mais la déshumanisation d'Alice ne s'arrête pas là et d'autres détails importants permettent de la mettre en évidence. Une fois rendue dans la prison de Los Angeles, et même si elle crée en apparence des liens avec Luther, le chef des survivants vis-à-vis duquel elle éprouve possiblement des sentiments, réminiscence de ses amours passées ou besoin de la figure masculine car elle n'a pas vraiment eu de chance avec les hommes (dans «Resident Evil», Spence n'est qu'un époux de pacotille et un véritable salaud et l'amorce d'affection qu'Alice entame avec Carlos dans «Resident Evil : Extinction» s'achève brutalement par le sacrifice de celui-ci), la jeune femme ne se soucie finalement guère du sort des rescapés de la cité des anges.
D'ailleurs, cet état d'esprit est mise en flagrante évidence lors de la séquence où Alice, Chris et Crystal se rendent jusqu'à la planque d'armes des militaires. Crystal est attaquée et dévorée par une bande de majinis ex-nageurs professionnels de leur vivants, Alice ne bronche pas, se contente de tuer l'un d'entre-eux avec son katana mais, une fois réfugiée avec Redfield dans la salle d'armes, elle ne semble ni choquée ni effondrée mais au contraire se met à afficher un large sourire suivi d'un «Nice» lorsqu'elle découvre la quantité de fusils d'assauts, grenade et munitions qui attendaient dans ce repaire, quelque seconde après la mort de l'apprentie actrice devenue serveuse.

A l'époque du premier film, Alice voulait sauver tout le monde et ne parvenait pas à cacher sa tristesse et sa souffrance lorsque quelqu'un passait de vie à trépas. Elle avait même fait la promesse à Kaplan («We're getting out. All of us !»). Mais cinq années de cauchemar à ne côtoyer que la mort et la désolation ont l'ont rendue presque insensible, comme si justement elle ne souhaitait pas créer de nouveaux liens mais se contenter de conserver ceux qu'elle possède déjà (comme lorsqu'elle sauve Claire de la hache que lui lance le bourreau). A l'exception de Luther dont elle ressent la cruauté de la perte au moment où il est retenu dans le tunnel par les zombies, Alice persiste dans sa volonté d'anéantir Umbrella plus que dans celle de sauver ce qui reste de l'humanité, et de sauver ainsi ce qui lui reste d'humanité.

«Resident Evil : Afterlife», déclaration à la fois professionnelle et d'amour à sa femme et d'un réalisateur à son actrice, fait une fois encore la part-belle à Milla Jovovich et bien évidemment à Alice. Présente dans pratiquement toutes les séquences (et en plusieurs exemplaires durant les quinze premières minutes du film), Alice est devenue au fil des ans l'emblème de la saga CINÉMATOGRAPHIQUE, reléguant les personnages originellement issus du jeu vidéo au rang de faire-valoir sur pellicule, à l'exception cependant de Jll Valentine dans «Resident Evil Apocalypse» et de Wesker dans «Afterlife». Mais il est effectivement constatable (regrettable ?) que Claire, Chris et les autres ne servent pas vraiment à grand chose, si ce n'est à faire le lien entre les jeux de Capcom et les films.

Claire Redfield est amnésique suite à l'influence du module de contrôle qu'Umbrella à placé sur elle. Elle regagne peu à peu sa mémoire mais demeure lourdement handicapée et ne reconnaît pas même son propre frère. Ali Larter traverse le film sans réelle motivation, ce qui colle finalement assez bien au personnage presque fantomatique de Claire,dont le morceau de bravoure demeure sans équivalent l'affrontement spectaculaire contre le bourreau où elle alors mis en avant et magnifiée par la mise en scène héroïque d'Anderson. Et même si son nom apparaît juste après celui de Milla Jovovich avant l'introduction du titre au moment du générique d'ouverture, il s'agit probablement d'une demande acceptée de la belle ou de son agent car elle a acquit entre «Extinction» et «Afterlife» une petite notoriété grâce à son rôle dans la série autrefois adulée et bien vite conspuée «Heroes».

Si Alice n'existait pas, Claire serait sans aucun doute devenue le personnage-phare des films «Resident Evil» mais il est inutile de se lamenter ad vitam sur les accrocs faits par Paul WS Anderson à la mythologie vidéo-ludique. Même si Larter n'est pas déshonorante et qu'elle adopte une certaine stature iconique d?héroïne en devenir, elle n'est pas l'attraction principale du film.

Wentworth Miller, comédien au visage absolument remarquable, incarne un Chris Redfield qui finalement se rapproche plutôt bien de son alter-ego de pixels, du moins celui Du tout premier jeu et de «Code veronica», pas le catcheur à deux doigts de la crise cardiaque post-stéroïdes de «Resident Evil 5», avec son cou de taureau !^^
S'il n'entre en scène véritablement que dans la seconde moitié du film, Chris apparaît comme un individu de prime abord dangereux dû à son statut de prisonnier et s'avère finalement d'une aide précieuse une fois libéré, même si son plan de quitter la ville avec le VHS (véhicule hautement sécurisé) tombe à l'eau.
Miller se permet quelques petites touches humoristiques et détendues dans ses dialogues et la scène où il tend la main à Alice par delà les barreaux de sa prison le rend immédiatement attachant.
Par contre, je n'approuve pas spécialement la tenue que lui a confectionné la chef-costumière Denise Cronenberg (la soeur de David) qui lui confère l'apparence d'un pompiste ou d'un mécanicien de garage un peu inappropriée même si finalement plutôt réaliste et crédible.
Quoiqu'il en soit, le Chris Redfield version cinéma n'est pas raté et j'en viens à espérer à l'occasion du prochain film qu'il devienne un véritable héros à part entière car l'entrée en matière réussie du personnage laisse augurer du meilleur pour la suite.

Succédant à un Jason O'Mara assez insignifiant dans «Extinction» , il est définitivement calqué sur le Wesker de «Resident Evil 5», celui qui apparaît comme modifié par le virus T et qui s'apparente presque à une créature indestructible. J'entends donc dire beaucoup de vilaines choses sur ce Wesker en chair et en os alors qu'en fait, je trouve que Roberts s'en tire très bien et non sans charisme. Son petit sourire en coin de méchant auto-satisfait le rend antipathique et en même temps curieusement attachant. S'il possède quelques particularités absente du jeu (apparemment il est lui-même devenu une espèce de Majini) et qu'il n'a de cesse d'adopter une attitude de poseur digne d'une publicité pour Vivel'Dop, il n'en demeure pas moins esthétiquement appréciable.
Si ses motivations sont assez obscures (j'y reviendrais) Wesker ne mérite pas l'opprobre dont il fait la cible. Formaté à la quasi-identique sur le personnage issu des jeux, il apparaît alors au quel cas autant ridicule que ce dernier, définissant ainsi à mes yeux une fois encore la frontière entre support original et adaptation,le Némésis du second volet filmé ayant fait l'objet des mêmes railleries alors qu'il est finalement plutôt fidèle lui aussi. Un bon point pour Wesker donc, bad guy de qualité, du genre de ceux qui abattent à bout portant leurs hommes de main parce qu'ils expriment un désaccord.

Attaquons-nous à présent au reste du casting qui compose «Resident Evil : Afterlife» !
Commençons par Luther West, ex-gloire du basketball dont l'immense affiche publicitaire le présentant ventant les mérites de la marque de montres Tag Heuer trône encore sur un mur de building de Los Angeles.
Luther n'apparaît pas comme étant vraiment le chef du groupe des survivants de la prison même s'il est présenté comme un meneur d'hommes à l'autorité naturelle. Boris Kodjoe, que je ne connaissais que de "Starship Troopers : Marauders" et qui s'est préalablement forgé une solide carrière à la télévision est à l'image de son personnage : beau, grand et fort. Si ses dialogues ne sonnent pas comme du Shakespeare (ce n'est de toute façon pas ce qu'on lui demandait), il joue de sa stature imposante avec efficacité et son début d'intérêt pour Alice, évoqué à plusieurs reprises dans le film, laisse entrevoir de belles possibilités pour son personnage à l'occasion du prochain épisode, à condition bien sûr qu'il en fasse partie.

L'excellent Kim Coates prête ses traits à Bennett, un ancien producteur de cinéma qui, bien que plongé en plein coeur de l'apocalypse, estime toujours posséder des privilèges et agit comme un roi sans cour. A moins que son unique sujet ne soit Kim Yeong, son assistant dans l'ancienne vie qui continue de le servir et de lui coller aux basques comme un gentil toutou bien servile.
Si Bennett , à défaut d'être creusé et original , témoigne d'un léger effort de caractérisation du personnage et ce grâce aussi au talent de Coates à jouer les salauds pleutres, Kim, interprété par Norman Yeung (qui est également metteur en scène puisqu'il a dirigé deux courts-métrages et travaillé en tant qu'assistant sur d'autres) n'aura pas les mérites d'une présentation approfondie. Il apparaît un peu comme «le chinois de service» apeuré et inadapté à la situation (il sera le seul à ne jamais prendre les armes) qui connaît une fin rapide, à l'image de son rôle dans le film. A moins qu'il n'existe, et apparemment ce serait le cas selon les interviews des principaux intéressés, des scènes coupées dans lesquelles leurs personnages sont un peu mieux mis en avant, il faut admettre que Norman n'a pas véritablement d'importance dans «Afterlife» si ce n'est une fin graphiquement impressionnante.

Angel, le mécanicien costaud, n'est pas mieux gâté et s'avère assez frustrant car le personnage avait un potentiel de gros bras au grand coeur qui aurait pu avoir son utilité mais il est lui aussi expédié manu militari sans avoir eu le temps de réciter autre chose que deux ou trois lignes de dialogues ni même d'explorer un peu son background. C'est dommage car Sergio Peris-Mencheta à une vraie présence physique (il est beau, en d'autres termes^^) mais on ne saura rien de plus sur lui et ce qu'il était avant l'effondrement des civilisations. Logé à la même enseigne, le comédien Fulvio Cesere, habitué des seconds rôles au cinéma et la télévision, qui joue Wendell, le gardien un peu pervers de Chris dans sa prison, qui lit Playboy et qui joue les voyeurs en tentant d'observer Alice sous la douche avant d'être démasqué par celle-ci et de servir de repas au Majini qui fait son entrée dans le film à ce moment là.

Un peu plus consistante que Wendell, Kim et Angel, Crystal , jouée par la britannique Kacey Barnfield (exceptionnelle de médiocrité dans «Lake Placid 3»), apparaît comme le cliché ambulant de la jeune femme venue tenter sa chance à Hollywood et qui se retrouve serveuse dans un Fast-Food avant que l'apocalypse ne fasse d'elle une réfugiée en sursis. Gentille, dynamique et enjouée, elle voit en Alice l'espoir de quitter cet endroit maudit et n'a de cesse de demander à notre héroïne quand elle va les sortir de là. Désireuse d'aider, elle apporte son soutien à Chris et Alice lorsqu'ils iront chercher des armes abandonnées mais ne survivra pas à l'expédition car un groupe de zombies et de majinis en aura décidé autrement.

Encore une fois, Crystal est un personnage potentiellement intéressant sacrifié sur l'autel de la suprématie d'Alice en tant qu'héroïne et centre d'intérêt exclusif de Paul WS Anderson qui se débarrasse des autres à la vitesse de la lumière afin de laisser le champ-libre à sa muse et à grossir la liste des victimes de «Resident Evil Afterlife», puisque l'on sait pertinemment qu'autant Alice que Claire et Chris ne mourront pas. Il est également amusant de constater que le le groupe des survivants de la prison est constitué à part Bennett et Wendell d'un afro-américain, d'une anglaise, un chinois et d'un espagnol et que même si la plupart d'entre-eux terminent plutôt mal, il y a là un bel exemple de pluralisme et d'ouverture communautaire de la part d'Anderson.
Enfin, je ne m'attarderais pas sur K-Mart qui n'a aucune utilité dans le film autre que de servir de motivation pour Claire d'aller la sauver sur l'Arcadia. Mais le travail de la comédienne Spencer Locke n'est pas suffisamment conséquent pour être attaqué ou à contrario défendu.
C'est le lot des comédiens secondaires de la saga de toute façon et depuis le tout premier volet. Que ce soit Colin Salmon, Martin Crewes, Zack Ward, Sandrine Holt, Ashanti ou Linden Ashby, ils n'ont pas vocation d'être autre chose que des happy meals ambulants pour morts-vivants affamés, lasers inévitables ou monstres répugnants, reprenant alors avec clarté et dans toute sa plus belle signification la phrase que Carlos déclare solennellement à Nicolaï dans «Apocalypse» : « We're expendables assets and we've just been expended ».

Visuellement, les décorateurs se sont surpassés car , que ce soit la vieille prison servant de refuge aux survivants de Los Angeles , l'Arcadia, les locaux d'Umbrella Tokyo ou même l'aérodrome en Alaska, les environnement dans lesquels évoluent les héros du film sont magnifiques. Arwinder Grewal, qui avait déjà fait montre de son talent précédemment dans «L'armée des morts», «K-19», «Spider» ou «Existenz» (un habitué de Cronenberg, tout comme Denise, la créatrice des costumes), parvient à retranscrire les visions de fin du monde de Paul WS Anderson avec classe et gigantisme, d'autant plus que le budget du film n'est «que» de soixante millions de dollars. La décrépitude est parfaitement rendue et à ce jour, il s'agit des meilleurs décors et environnements qu'un film «Resident Evil» ait proposé.

Glen Mac Pherson, directeur de la photographie sur l'extraordinairement beau «Trick R treat» ainsi que sur «John Rambo» joue à merveille avec les couleurs, les obscurités et les effets de profondeur de champ si importants pour que l'utilisation du relief soit optimale. La séquence de l'arrivée à Los Angeles à bord de l'avion, volant parmi les buildings carbonisés et les nappes de fumée d'incendies, est très belle, tout comme le brouillard qui entoure l'Arcadia. De l'excellent travail auquel le directeur artistique Brandt Gordon apporte son professionnalisme afin d'encadrer solidement le projet.
La conception des costumes échut à Denise Cronenberg qui compense le curieux uniforme dont elle a revêtu Wentworth Miller par la qualité exceptionnelle et le soin apporté à celui d'Alice qui à mes yeux est le meilleur costume porté par Milla Jovovich depuis le début de la saga. Dedans, elle dégage une beauté et une puissance qui en font d'elle une héroïne qui me marquera à jamais (mon héroïne de cinéma préférée de toute façon). Elle ressemble vraiment à une guerrière de l'apocalypse en état de grâce et même les clones d'Alice, avec se mélange de cuir, Kevlar et tissu et cette queue de cheval autoritaire, sont très réussis. Le costume de Wesker , similaire à celui que le personnage porte dans le cinquième jeu et fait effectivement penser à ceux que porte Néo dans la saga «Matrix», hommage volontaire des créateurs du jeu repris sans sourciller par Anderson. Enfin, Cronenberg opte pour la fidélité à Capcom en offrant à la sculpturale Sieena Guillory l'uniforme moulant de Jill Valentine, le même que dans «Resident Evil 5».

Enfin, les duettistes TomandAndy composent une bande originale qui ressemble tout en ne la copiant pas celle de Marco Beltrami et Marilyn Manson conçue pour «Resident Evil». A la fois atmosphérique et industrielle, elle se rapproche par moments de leur composition pour «La colline a des yeux ». Lourde (dans le bon sens du terme), mécanique et dosant à merveilles des sonorités chaudes (sur «Flying» et «Arcadia» notamment) et d'autres nettement plus froides («Tokyo»), cet étonnant mélange se ressent en particulier sur le morceau «Up». La musique apporte une tonalité intelligente au film et les musiciens se permettent même un court mais singulier hommage au travail de John Harrisson pour «Le jour des morts-vivants» dans le morceau «Axeman». A la différence des autres films dans lesquels les chansons avaient une place prépondérante (à en juger par les compilations parues chez Roadrunner), seule l'une d'entre-elles, la puissante «Outsider» issue de l'exceptionnel album de A perfect Circle «Thirteen steps» raisonne à deux reprises , lors du combat opposant Chris, Claire et Wesker et à l'occasion du générique de fin. Un morceau qui reste dans la tête longtemps après le film.

Alors qu'Hollywood, et bientôt le reste de la planète, nous abreuve de dessins animés en 3D et de productions tournées à l'origine en 2D et gonflées en relief pour une simple question mercantile la plupart du temps avec des résultats autant éloignés de l'immersion voulue par James Cameron que de la 3D gimmick chère à Alexandre Aja sur son "Piranha", la méthode de réalisation de «Resident Evil : Afterlife» est à mon avis la plus aboutie depuis «Avatar» car elle conjugue les deux optiques de ce procédé. Les effets de profondeurs de champs dans ce film sont exceptionnels, jouant à merveille sur les avant et arrière-plan mais les passages dans lesquels objets ou créatures sont supposés «sortir de l'écran» le sont tout autant. Le travail sur les gouttes d'eau lors du combat contre le bourreau dans les douches comme les débris volant un peu partout au début du film quand les clones attaquent la base de Tokyo est admirable et ,c'est bien simple, constitue ce qui se fait de mieux sur toutes les récentes sorties en relief.
Anderson et son équipe ont parfaitement su gérer les vraies attentes quant à l'utilisation de la 3D au cinéma et il serait difficile de ne pas reconnaître qu'on en prend plein la vue, surtout que la mise en scène, ample et LISIBLE (fait de plus en plus rare^^), permet de ne pas rendre confuse l'action qui se déroule sur l'écran.
Spectacle de cinéma et splendide démonstration des capacités et qualités des blu-rays 3D sur un matériel adéquat, «Resident Evil Afterlife» marque une étape supplémentaire dans l'évolution (ou plutôt la ré-évolution) cinématographique. Il reste à espérer, bien que j'en doute au moins pour ces prochains jours, que d'autres lui emboiteront le pas et se serviront de cette technologique, peut-être coûteuse mais tellement plus agréable que la conversion qui fait saigner les yeux.


Soyons clairs, le scénario de «Resident Evil Afterlife» n'est en aucun cas la qualité première du film, sur un plan purement artistique. Paul WS Anderson ne révolutionne rien sur le papier, utilise les ficelles déjà employées lors de ses scripts pour les épisodes précédents, prend des raccourcis et abandonne certaines explications sur la table de montage et massacre allègrement son casting à l'exception des «élus» tout en intégrant des éléments issus des jeux pour la plus grande non-joie des fans intégristes de la licence Capcom qui s'atermoient encore sur le fait que «ça n'a plus rien à voir» !
Non, ça n'a plus rien à voir et d'ailleurs ça n'a jamais eu à voir dés le premier film de 2002 d'ailleurs. C'est soit dommage, soit salvateur mais je considère personnellement que les moments repris au mot-pour-mot des jeux dans leurs adaptations sont aussi peut-être les plus faibles , que ce soit la tenue de Jill dans «Apocalypse», le Némésis et les S.T.A.R.S stupides de ce même film, les dobermans rébarbatifs présents dans chaque long-métrage et les pouvoirs de Wesker qui évite les balles et les coups comme Remo Williams dans «Afterlife».

Anderson ne se soucie même plus d?une quelconque cohérence et se contente de piocher dans la mythologie des jeux pour les proposer dans son scénario hautement improbable. Qu'est ce que le bourreau fait là ? Quel est son background ? Est-ce une création d'Umbrella relâchée par l'Arcadia pour anéantir la prison ? Un humain devenu zombie et modifié par le virus T ? Et quid des Majinis ? Des clones en nombre restreint et plus basiquement, pourquoi Umbrella continue ses expériences alors que l'humanité a été en majorité anéantie et qui n'ont donc que peu d'intéret, en tout cas certainement pas financiers ? On peut aussi se demander pourquoi et comment Bennett a été contaminé lors de ses retrouvailles avec Alice sur l'Arcadia ?

Tous les films «Resident Evil» possèdent des instants grotesques et des incohérences flagrantes qui ne cherchent même pas un temps soit peu à être expliquées. Mais les jeux eux-mêmes ne brillent pas par une grande intelligence d'écriture et contiennent leur lot de moments débiles à faire lever les yeux au ciel en songeant d'un air amusé «Ils l'ont fait ces grands malades !».

Si personnellement j'apprécie énormément les adaptations tout en étant une grande fan des jeux , c'est parce que j'ai su faire la part des choses et me dire qu'il ne serait pas possible ou si mais que ce serait possiblement ridicule, d'essayer de reproduire à l 'écran ce qu'on voit dans les jeux. Selon moi, Anderson a compris le principe et, en ne reproduisant pas à l'identique ce qu'on s'attendait à voir, n'en a pour autant pas retiré le savoir-faire abracadabrantesque des productions Capcom («Godhand» ou leur deux «Dead Rising» sont également des grands moments de n'importe quoi vidéoludiques) et a su créer un univers qui possède ses propres codes et qui les applique avec sourire et passion.
Je suis d'accord sur le fait que l'axe de marketing dans lequel les films sont vendus est le plus approprié (« les fans des jeux vont adorer les films ! ») et peut-être même mensonger mais la bonne humeur, l'inventivité et la grande folie visuelle qui s'empare des épisodes et surtout de «Afterlife» me suffisent amplement.

De plus, j'éprouve une telle fascination pour le personnage d'Alice qu'elle fait sur moi l'effet de l'héroïne ultime qui me fait chauffer le coeur et me donne presque envie de me battre à ses côtés contre les zombies et les bestioles visqueuses d'Umbrella Corporation. Je sais que c'est très certainement du fanisme aveugle mais je l'assume, comme d'autres peuvent le faire avec leurs propres personnages fétiches.
Alors tant pis si le Axeman ne fait aucun bruit en poursuivant les survivants dans les douches, tant pis si le diamètre des pièces utilisées par Alice pour tuer ses ennemis et plus large que le calibre de ses fusils à canon sciés, tant pis si Wesker en fait des kilotonnes et que de nombreux autres détails forcent le sourire ou l'indignation. Le spectacle est bien là, le plaisir également, le plan final me donne le frisson comme bien d'autres durant les quatre-vingt quinze minutes précédentes et je suis parfaitement confiante pour la suite.
Et si «Resident Evil : Afterlife» devait être un nanar , alors ce serait le nanar des nanars, le nanar ultime, le meilleur que j'ai vu ! Et moi j?adore ça.
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Gregg
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyMer 4 Jan - 0:35

Ta critique est plus longue que le scénario du film! Laughing
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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyLun 5 Aoû - 20:58

je l'ai vu hier pour la premiere fois bon je ne vais pas repartir sur un débat sans fin sur cette saga adapté du jeux video...
j'ai trouver que cette épisode relevais le niveau par rapport au 3eme, meme si les chorégraphies ne servent absolument a rien les trois quarts du temps...je ne parle meme pas des pauses de chris on dirait un clin d'œil au PNJ du premier épisode sur psx!
mais si il y a bien une chose qui ma vraiment surpris c'est le temps mort de 15 minutes ou alice parcours le monde Shocked la j'ai flippé,c'est partie limite en mode "zodiac".

sinon et bien c'est toujours le meme delire un maximum d'action avec un minimum de scenario en éclatant au passage  la franchise de capcom... bon demain je regarde le 5 en VOD j'ai vu quil y avait jill en combinaison sexy Mr.Red 

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MessageSujet: Re: Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson)   Resident Evil: Afterlife (2010, Paul W.S. Anderson) - Page 8 EmptyDim 29 Jan - 12:39

Resident Evil: Afterlife de Paul W.S. Anderson - 4,25/5

Producteur et scénariste depuis le début, Paul W.S. Anderson est de retour à la réalisation pour ce quatrième opus, après avoir passé la main pour les deux précédents. Comme les autres films de la franchise, on a droit à une très bonne intro, intense et de toute beauté en plein Tokyo, suivi d’une incroyable séquence d’action, avec Alice et ses clones pénétrant les locaux de la Umbrella Corporation, où se trouve Wesker, La suite tire un peu en longueur, avec des scènes de bla bla et la présentation de nouveaux personnages et le retour de d’autres. On reconnaîtra parmi les nouveaux venus, les acteurs Kim Coates et Wentworth Miller. Mais, les 45 dernières minutes valent vraiment le coup, avec entre autre l’affrontement contre la horde zombies et autres mutants, le combat contre l’énorme créature et sa hache, ainsi que le final contre Wesker. Bien que les effets visuels ne sont toujours pas top, les scènes d’action sont quand même très divertissante. Pour ceux qui ont appréciés la franchise Resident Evil jusque-là, apprécierons certainement ce Afterlife. Un scénario faible, mais beaucoup d’action, de gore et visuellement très intéressant!
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