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| Red State (Kevin Smith, 2011) | |
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crazy babysitter Repose en paix
Nombre de messages : 914 Age : 43 Date d'inscription : 29/09/2011
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Dim 11 Déc - 19:40 | |
| Cinéaste très doué lorsqu'il s'agit de mettre en scène des comédies essentiellement basés sur le dialogue, Kevn Smith s'en est allé conté fleurette à d'autres genres. Il s'est plusieurs fois exprimé de manière brouillonne à ce sujet, sur ce besoin de changer de registre, d'aborder des thèmes autres que ceux développés jusque là dans sa filmographie, tout en gardant en tête ses interrogations, ses envies, ses intérêts et sans doute aussi quelque démon qui le ronge. Le rapport de Smith à la religion pouvait apparaitre ambigu aux yeux de certains, et son "Dogma" avait un temps déchainé les passions, quelques intégristes n'ayant pas hésité à proférer des menaces de mort à son encontre ou à essayer d'incendier des salles projetant le film, à la manière de ceux qui avaient voulu interdire "La dernière tentation du Christ". Chrétien convaincu et revendiqué, le réalisateur des deux "Clerks" s'insurge aussi contre l'abus de la religion, contre l'utilisation définitive des croyances divines, contre le fait de s'en remettre à Dieu pour toutes choses et d'invoquer son amour pour le seigneur afin de justifier les pires actes de barbaries. On comprenait déjà dans "Dogma" qu'il avait eu l'intention de montrer la religion comme un acte à la fois beau et sincère, mais aussi comme quelque chose de terrifiant, cette dualité qui malheureusement penche parfois du mauvais côté tant il est facile pour les médias de se moquer de ceux qui croient, de ceux qui pratiquent, principalement le catholicisme, les autres religions étant souvent plus facilement épargnées par les quolibets, la bêtise ou la haine. Mais là n'est pas le sujet.
Smith, débarrassé un temps de ses éternels adulescents refusant de s'engager dans la vie active ou amoureuse et éloigné des gros studios pour lesquels il se compromit temporairement avec son buddy movie de mauvaise qualité, s'expurge de ses expériences passées et décide alors de produire en indépendant et à peu de frais (moins de quatre millions de dollars) un film de genre dénué d'humour. Pendant longtemps, peu de choses ont filtré du côté de "Red State". On parlait d'un film d'horreur, d'un thriller...puis les premières affiches arrivèrent sur la toile et Smith dévoila un peu plus l'intrigue de son scénario, soit le fondamentalisme religieux extrême. Les spéculations allant bon train, on songea alors à une œuvre d'épouvante mystique. Lorsque le script se fit connaitre, on comprit alors qu'il pourrait s'agir d'une attaque féroce contre les intégristes peuplant les petites villes et les campagnes du Middle West, une sorte de charge contre les rednecks dégénérés et l'on s'imagina un survival à la "Deliverance" sauf qu'ici les méchants n'iraient pas demander à un citadin bonhomme d'imiter le cri du cochon pendant l'acte sexuel que certains états d'Amérique interdisent. Ici, les méchants tueraient aussi facilement les citadin aux mœurs légères que les bouseux à la libido ambivalente.
Car les méchants de "Red State" sont effectivement des intégristes. Reclus dans un ancien corps de ferme des années vingt, vivant presque en autarcie, armés jusqu'aux dents et à l'écoute de leur pasteur, ils sont voués à la haine de la différence et principalement à celle de ceux qui ont une sexualité, qu'ils considèrent comme le péché ultime voire pire s'il est pratiqué en dehors des schémas de la bible, proscrivant ainsi l'homosexualité. On fait d'ailleurs leur connaissance dés le début du film où, sortis de leur tanière en dehors de la ville, ils se sont rendus aux funérailles d'un gay assassiné afin de hurler leur dégout de la déviance du jeune homme. Première apparition, presque irréelle et fantomatique, avec le pasteur Evan Cooper, sorte de mal absolu œuvrant au nom du bien. Son bien.
Tel un justicier de Dieu (son Dieu), il utilise les technologies contemporaines afin de piéger leurs "victimes", qui n'en sont pas pour eux. Il s'agit d'éradiquer la vermine pervertie et de la renvoyer en enfer. Ainsi, trois jeunes lycéens sans histoires, dont un bon vieux redneck du nom de Billy Ray (l'exemple vivant que Cooper et ses ouailles ne font pas de distinction entre les classes sociales lorsqu'il s'agit de tuer les impies, logeant tout le monde à la même adresse), feront les frais de leur croisade à la suite d'un traquenard tendu sur internet, les amenant droit dans la gueule du loup, le loup et ses agneaux.
Smith décide de s'attarder sur l'un de ces trois jeunes en particulier, soit Travis. Bon fils, bons parents, ado sans histoire d'une ville du milieu de l'Amérique (bien que "Red State" ait été tourné en Californie, il n'est pas fait mention du lieu de l'action directement). Une petite virée nocturne qui mène alors directement en enfer, là d'où selon Cooper l'émissaire du seigneur, ils n'auraient jamais du sortir. Pas de sauvetage de l'âme chez Cooper, il le dit clairement à l'un des lycéens libidineux lorsqu'il implore sa survie : "You're already dead, sinner. You have lost your spirit in a waste of shame". Cooper n'est pas un sauveur, c'est un exterminateur. Nulle âme n'est plus à être sauvée ou lavée du péché. D'ailleurs, il est mentionné en début de film qu'il a été abandonné par la plupart des organisations les plus conservatrices d'Amérique, et même par les factions néo-nazies qui le considèrent comme trop extrême ! Cooper est l'incarnation d'une radicalisation du châtiment divin, un monstre persuadé d’œuvrer au nom de Dieu pour que le monde soit débarrassé du mal qui le ronge alors qu'il est lui-même un instrument du mal. Détruire l'engeance de Satan en utilisant les mêmes armes que le diable (mensonge, traitrise, meurtre), bafouant les cinquième et huitième commandements au nom même de celui qui les a crées. Dualité et paradoxe, les maitres-mots de l'application d'une religion.
Il aurait été trop simple et surtout très répétitif de ne faire de "Red State" un film d'horreur sur les tourments d'ados en proie à une bande d'illuminés. Il aurait été aussi trop facile pour Kevin Smith de se dédouaner de la comédie pour ne s'attaquer qu'à un seul genre. "Red State" n'est donc pas un film d'horreur, ou plus au bout d'une trentaine de minutes. En écho à l'un des gros échecs du gouvernement américain, Smith envoie le F.B.I sur place avec à leur tête un agent interprété par John Goodman souhaitant ardemment éviter un nouveau Waco. Cernée par les forces de l'ordre, la petite église du pasteur Cooper va faire siffler les balles.
A ce moment précis, le film devient un thriller haletant et n'ayant pas envie de résumer points par points les tenants et aboutissants de l'intrigue, je me concentrerais sur les aspects formels de "Red State".
Kevin Smith estomaque littéralement son audience, la surprend sans cesse par une prise de risques énormes sur plusieurs points. Passer d'un genre à un autre n'est pas chose facile sans tomber justement dans un fourre-tout qui ne sait pas où il va. Au contraire, ici le metteur en scène sait pertinemment ce qu'il veut faire, dire et montrer et amène les transitions avec une belle subtilité, d'autant plus qu'il maitrise à la perfection son suspense (c'est à la base un film d'horreur), avant de le conserver et de l'amplifier, de lui donner une résonance et de le modifier puisque la tension de l'épouvante cède la place à la tension de l'action sans jamais rien perdre en route, se présentant alors comme le Dieu impitoyable de son film, celui qui tire les ficelles et qui décidera du destin de se protagonistes sans que rien ne soit jamais gagné ou perdu d'avance.
Smith, formidablement habile autant dans le retournement de situation que dans la liberté scénaristique, se permet des choses éprouvantes pour nos nerfs et décide d'ajouter au fanatisme religieux une nouvelle cible sur laquelle tirer ses boulets rouges, les rouages d'un gouvernement prêt à tout pour garder la tête haute face à l’ingérence d'une menace, d'autant plus lorsqu'elle vient de l'intérieur du pays. Sans tomber dans les excès du brulot gauchiste, "Red State" pointe du doigt les évidents recours au mensonge et aux moyens radicaux pour ne pas avoir à rougir, pour montrer qu'ILS demeurent les plus forts, les plus aptes, les plus parés.
Alors, à la manière d'un George A.Romero dans les années soixante-dix, Kevin Smith décide qu'il est temps de dire ce qui doit être dit, de pointer du doigt les tares d'un pays qu'il aime et les atrocités qui peuvent être commises tant au nom d'un Dieu qu'au nom d'une sécurité d’État devenue si stricte et paranoïaque qu'elle n'hésite pas à recourir à toutes les solutions, aussi extrêmes soient elles. Les deux démons d'une Amérique malade deviennent alors deux entités s'affrontant, se voulant le pire alors qu'elles ne sont finalement que le reflet l'une de l'autre. Il s'agit donc du point de vue d'un américain qui aime son pays, qui aime son Dieu mais qui n'est pas aveuglé ni par l'un ni par l'autre.
Mais le propos de Smith ne noie pas l'ambition même de "Red State", à savoir d'être un thriller hargneux ce qu'il réussit haut la main. La mise en scène fluide et agitée (encore cette dualité) s'insinue dans le moindre plan du film. Les variations de thèmes se font avec violence et l'angoisse ne quitte jamais le film à partir du moment où les premiers dangers se font ressentir. Quant au casting...mais quel casting ! Chaque comédien est ici à sa place, chacun maitrise son rôle et le joue avec un talent foudroyant. Certains en font-ils trop ? Non. C'est simplement leur personnage et le caractère de ce dernier qui exige d'eux d'être excessifs. Ici, Michael Parks se montre absolument terrorisant en pasteur voué au bien des siens et au mal des autres. Il se montre bonhomme, agréable, aimant, bon père et grand-père, n’énerve jamais, semble toujours être certain de son fait et de sa dévotion sans faille au Tout-Puissant. Un rôle unique pour un comédien présent sur les écrans depuis des années et qui sort enfin des utilités Tarantinesques dans lesquelles il semblait bloqué jusqu'à la fin de sa carrière. Son interprétation lors de son sermon d'un quart d'heure à glacer les sangs mérite à elle-seule une distinction académique. Le personnage de Cooper est le seul vis-à-vis de qui Smith ait décidé de ne pas intégrer de notion de dualité, contrairement à beaucoup d'autres à commencer par un John Goodman partagé entre bon sens et sens du devoir. L'acteur sait donner de sa présence pour être crédible. Melissa Leo fait elle aussi très peur en dévote intégrale, abreuvée jusqu'au sang des saines paroles du pasteur Cooper. Les trois ados joués par Kyle Gallner, Michael Angarano et Nicholas Braun (le redneck Billy-Ray) font preuve d'imagination pour ne pas succomber au comportement classique des victimes de films d'horreur. Enfin, la révélation Kelly Bishé, éblouissante en jeune membre de la secte de Cooper aimante, aimée et capable de faire la distinction entre ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, contribue aux nombreuses qualités humaines et artistiques de "Red state", et personnifie mieux que quiconque cette irrépressible dualité qui gère le film, comme si Kevin Smith lui-même semblait se retrouver dans le personnage, comme s'il essaye de parler en son nom.
Invoquant les génies d'un cinéma de forme et de fond, capable de faire appel aux sirènes du fantastique pour surenchérir dans les émotions fortes procurées par son film avant de se réorienter vers d'autres astuces de narration, tellement généreux lorsqu'il s'agit de faire parler ses comédiens avec des dialogues au couteau, soucieux de ne pas se laisser envahir par ses opinions afin de ne pas proposer un spectacle uniquement nombriliste mais désireux de faire partager ses opinions, ses incertitudes et ses angoisses à son public, courageux et téméraire de par les thèmes qu'il aborde, Kevin Smith devient avec ce chef-d’œuvre le cinéaste qu'il voudrait être, celui qui sait aborder un genre puis un autre sauf que cette fois il est parvenu à réaliser cette ambition en un seul film. Dieu merci, sa foi n'en fait pas un détracteur sans pitié de la religion (mais d'une des utilisations de la religion) et "Red State" échappe au pamphlet si facilement étouffe-chrétien qu'il aurait pu être, tout en présentant une Amérique qui existe, même si ce n'est pas l'Amérique dans son entier. Merci pour cette claque violente, douloureuse, à pleurer. Merci pour ce film unique et bouleversant. Saint-Kevin, prions pour lui. | |
| | | Bad Taste Repose en paix
Nombre de messages : 599 Age : 46 Localisation : France (38) Date d'inscription : 09/10/2011
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Dim 18 Déc - 12:25 | |
| Un petit 3/5 , et encore je suis généreux , bon thème mais gros manque de rythme mais aussi de moyen , dommage y avait mieux à faire . | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 12:20 | |
| Ouin, je vien d'ecouter ce fameux film dont la barre etait extremement haute et qui tombe comme une fleche apres 20 minutes d'ecoute... film d'horreur parce qu'il y a un culte??? Avec une fussillade de 20 minutes, pis c'est koi ca de tirer les jeune quand y sont meme pas armé pis que ça l'aurait prie 2 minutes les mennotter et les foutre dans la vanne, je sais bien que personne a l'a meme opinion sur un film, mais à quoi ca sert des critique si on ne peut pas s'y fier... sucker punch 5/5 ??? red riding hood 5/5 ??? et maintenant RED STATE... malgré que ce dernier est 10 fois meilleur que les 2 autres, c'est loin du chef-d'oeuvre. | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 12:28 | |
| Ah oui les sirenes parlons-en, je croyais en une tournure assez frappante , je souhaitais meme voir un diable ou quelque chose sortir de la terre ou le ciel qui s'assombri... ben non rien pentoute, les memes gars qui ont tiré sur des jeunes sans defense ne tire meme pas sur le chef du culte qui rit de leurs gueule? | |
| | | Mark Allan Poe King des Zombies!
Nombre de messages : 8220 Age : 32 Localisation : Québec - St-Dominique Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 13:18 | |
| Ton dernier post Dario Fulci aurait le mérite d'avoir la balise "spoiler" | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 13:29 | |
| Oui DSL mais je ne dis pas reellement ce qui se passe, quelqu'un qui n'a pas vu le film comprend rien de la sirene. | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 13:32 | |
| DSL y se passe tellement rien que j'en p-e un peu trop dit...bref un criss de film plate qui aurait pu etre bon... bref ecoutez le fameux Borderland a la place. | |
| | | Mark Allan Poe King des Zombies!
Nombre de messages : 8220 Age : 32 Localisation : Québec - St-Dominique Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mer 15 Fév - 14:06 | |
| Pour te répondre, Dario Fulci, à une de tes dernières questions.
Ce n'est pas nécessairement nous qui prenons en considération que le film de Kevin Smith est un film d'horreur, mais bon la presse horrifique le fait, Kevin Smith le dit partout que son film en est un (comment reffusé de mettre un film dans cette section quand son metteur en scène /scénariste le dit lui-même ?) et les critiques sont unanime pour dire cela.
Je suis d'accord qu'on apparente plus le thriller/action/drame (même que ce film est classé dans "Action" dans mon Super Club Vidéotron), mais il semble que ce soit le cas de personne pour dire que ce n'est pas un film d'horreur...
Bref... une situation qui échappe à nôtre contrôle ! | |
| | | Bob Boyle Administrateur
Nombre de messages : 12033 Age : 32 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 11:48 | |
| - DARIO FULCI a écrit:
- mais à quoi ca sert des critique si on ne peut pas s'y fier...
Faut toujours bien comprendre que rares sont les films aimés de tous. Si je donne 1.5/5 à Red State (c'est vraiment la note que je lui donnerais), toi tu vas être content... Et le gars qui a adoré ça lui ne pourra plus se fier à moi ?! C'est de l'art, c'est subjectif... Si on était pour tous se conformer et avoir les mêmes goûts, y'aurait même plus besoin de critiques! Un bon critique se fie à sa propre appréciation, il se fout de la perception des autres parce qu'il ne pourra jamais rendre tout le monde heureux avec un seul et même texte. Je peux toujours bien comprendre que ça arrive d'avoir plus d'affinités avec un auteur qu'un autre. C'est le cours des choses et c'est pour ça qu'il y a de la variété dans le métier! - Mark Allan Poe a écrit:
Ce n'est pas nécessairement nous qui prenons en considération que le film de Kevin Smith est un film d'horreur, mais bon la presse horrifique le fait, Kevin Smith le dit partout que son film en est un (comment reffusé de mettre un film dans cette section quand son metteur en scène /scénariste le dit lui-même ?) et les critiques sont unanime pour dire cela.
Je suis d'accord qu'on apparente plus le thriller/action/drame (même que ce film est classé dans "Action" dans mon Super Club Vidéotron), mais il semble que ce soit le cas de personne pour dire que ce n'est pas un film d'horreur... Fuck off!
Dernière édition par Black Rainbow le Jeu 16 Fév - 11:59, édité 1 fois | |
| | | Mark Allan Poe King des Zombies!
Nombre de messages : 8220 Age : 32 Localisation : Québec - St-Dominique Date d'inscription : 06/05/2008
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 11:53 | |
| - Black Rainbow a écrit:
- DARIO FULCI a écrit:
-
- Mark Allan Poe a écrit:
Ce n'est pas nécessairement nous qui prenons en considération que le film de Kevin Smith est un film d'horreur, mais bon la presse horrifique le fait, Kevin Smith le dit partout que son film en est un (comment reffusé de mettre un film dans cette section quand son metteur en scène /scénariste le dit lui-même ?) et les critiques sont unanime pour dire cela.
Je suis d'accord qu'on apparente plus le thriller/action/drame (même que ce film est classé dans "Action" dans mon Super Club Vidéotron), mais il semble que ce soit le cas de personne pour dire que ce n'est pas un film d'horreur... Fuck off! ? | |
| | | Bob Boyle Administrateur
Nombre de messages : 12033 Age : 32 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 12:29 | |
| - Mark Allan Poe a écrit:
- Je suis d'accord qu'on apparente plus le thriller/action/drame
C'est bien toi le gars qui s'est fendu le cul en 4 il y a peu pour me convaincre que Rubber n'était pas une comédie fantastique et bel et bien de l'horreur? Ta définition des frontières du genre change au gré des films, on dirait bien. Red State est très certainement une hybridation de genres, mais une hybridation qui évolue à mon avis partiellement dans les terres du cinéma d'horreur (tout comme dans celles de la comédie et du drame (mais fuck l'action)). Je peux très bien comprendre que ce genre de produits dits "post-modernes" en rebutent certains. Il y a 2 types d'amateurs de cinéma d'horreur en fait, et les deux coexistent sur ce forum: Les classiques: Je pense à Strappado ici parce qu'il a lui-même affirmé l'être. Des gens qui aiment que l'horreur s'en tienne à ses codes établis. Et si elle a à se surpasser, c'est en repoussant les limites de ces derniers ou bien en maximisant leur exécution. Strappado, pour l'avoir lu, et de ceux qui détestent les hybridations dont j'ai parlé et qui vont même jusqu'à nier leur appartenance au genre très sélect et codifié de l'horreur. Les modernes: Ceux qui croient que le cinéma d'horreur ne survit vraiment qu'en absorbant à son profit ce qui fait le succès d'autres cinémas/arts. J'en fais partie. | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 22:06 | |
| Je comprend ton point de vue Black rainbow, je suis le premier au front pour defendre tout film reliée a l'horreur et le categoriser dans section horreur, moi je le categorise plus comme generation X,violence racisme et prejugé, fait juste pensé a la fin qui aurait pu etre un classique mais...Et pour la note moi j'aurais aimé mieux 1,5/5, comme ca j'aurais apprecier plus le film, par contre je ne crois pas qu'il merite 1,5/5 non plus. j'ai plein de titres qui sont coté 1,5/5 pi je ne l'ai regrette pas... beaucoup vont passer a coté à cause de leurs idée preconcu et vont prendre le 5/5 et etre amerement decu, vous devriez mettre des video spoiler des meilleurs scene de chaque film critiqués lol... moi je critique pas fac je l'ai paye mes copies de films meme quand y sont plates(hihi je vous blague)... ah oui pis si je realise un film d'amour pi que je clame que c'est un film d'horreur, pis que je dis qu'horreur-web est mon site préféré, allez-vous le critiquer? encore une blague... je suis en feu lol | |
| | | Bob Boyle Administrateur
Nombre de messages : 12033 Age : 32 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 22:17 | |
| - DARIO FULCI a écrit:
- Je comprend ton point de vue Black rainbow, je suis le premier au front pour defendre
tout film reliée a l'horreur et le categoriser dans section horreur, moi je le categorise plus comme generation X,violence racisme et prejugé, fait juste pensé a la fin qui aurait pu etre un classique mais...Et pour la note moi j'aurais aimé mieux 1,5/5, comme ca j'aurais apprecier plus le film, par contre je ne crois pas qu'il merite 1,5/5 non plus. j'ai plein de titres qui sont coté 1,5/5 pi je ne l'ai regrette pas... beaucoup vont passer a coté à cause de leurs idée preconcu et vont prendre le 5/5 et etre amerement decu, vous devriez mettre des video spoiler des meilleurs scene de chaque film critiqués lol... moi je critique pas fac je l'ai paye mes copies de films meme quand y sont plates(hihi je vous blague)... ah oui pis si je realise un film d'amour pi que je clame que c'est un film d'horreur, pis que je dis qu'horreur-web est mon site préféré, allez-vous le critiquer? encore une blague... je suis en feu lol Moi je critiquerais ton film, mais seulement parce que je suis un attention whore. Je crois qu'on peut quand même comprendre pourquoi la rédaction d'Horreur Web s'est attardée à un film tel que Red State. Je ferais seulement répéter mes arguments émis plus haut si j'allais plus loin dans l'idée, donc je cesse ici. J'ai payé pour Red State et j'ai ressenti par la suite une douloureuse sensation de viol, si ça peut te consoler. Le film m'a mis en sacrament. Mais pas parce que ce n'est pas de l'horreur, juste parce que c'est mauvais! | |
| | | DARIO FULCI Mort Vivant!!!
Nombre de messages : 1088 Age : 40 Localisation : Farnham, QC Date d'inscription : 31/03/2010
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 16 Fév - 22:28 | |
| Bon ben disons qui s'est planté pour faire un film d'horreur... | |
| | | JackieBoy Modérateur
Nombre de messages : 10082 Age : 40 Localisation : Sherbrooke Date d'inscription : 29/09/2005
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Jeu 22 Mar - 10:16 | |
| C'est le 17 Juillet 2012, que va être dispo, en DVD seulement, Red State avec piste française. | |
| | | robzombie_no1 Définitivement Mort
Nombre de messages : 477 Age : 51 Localisation : Montréal Date d'inscription : 24/02/2006
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Mar 27 Mar - 16:05 | |
| L'excellent Kevin Smith qui réalise autre chose qu'une comedie satirique? Intéressant...
Red State m'a fait penser à beaucoup de film et en particulier à 2001 Maniacs(2005) de Tim Sullivan...par son coté inquiétant, des valeurs d'un petit peuple, et surtout le coté sombre des Etats-Unis. Beaucoup plus sérieux que 2001 maniacs et moins ''horreur''...Red State m'a beaucoup plu. Oui le sermon est long, l'accent est difficile à comprendre, mais l'ensemble est reussi, on deteste ces gens completement accro au preacher...on sens tres bien tout le malaise tout au long du film. John Goodman est incroyable dans son rôle tout comme Michael Parks dans le rôle de Abin Cooper.
Belle job Kevin Smith!
Ma note 4/5 | |
| | | JackieBoy Modérateur
Nombre de messages : 10082 Age : 40 Localisation : Sherbrooke Date d'inscription : 29/09/2005
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Ven 20 Juil - 11:46 | |
| Red State de Kevin Smith - 3,5/5
Moins décevant que Cop Out, mais, Red State, le dernier film de Kevin Smith, n’a rien d’extraordinaire non plus. C’est long et parfois ennuyeux, surtout lors des scènes de long speech. L’histoire est assez moyenne. Le final est très ordinaire. Au moins, les meurtres sont très violents. Michael Parks, en prêcheur et John Goodman, en agent du FBI, sont tous deux excellents. Et, le style caméra-épaule, lors des courses-poursuites, est vraiment nice. J’ai vu le film, parce que j’adore Kevin Smith. Mais, j’espère, que son prochain film sera meilleur que ses deux derniers.
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| | | Bob Boyle Administrateur
Nombre de messages : 12033 Age : 32 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Re: Red State (Kevin Smith, 2011) Ven 27 Mar - 14:08 | |
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| | | | Red State (Kevin Smith, 2011) | |
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